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    Le Grand Bal
    Mer 4 Sep - 15:49
    Créature
    Créature
    4
    Grand Manitou
    Teely regarde la salle. Débarrassée de tous meubles, elle montre un parquet marqueté aux motifs ésotériques étranges mais cirés avec soin. Ils peuvent être fiers d’eux, les Elfes. Ils ont fait du bon travail et, ce soir, ceux qui ne seront pas d’astreinte pourront faire la fête dans le Village des elfes. Le petit être ajusta sa tunique, cousue (cousue !) dans le reste d’un caleçon noir à motifs ananas. Autour de la taille, pour tenir à la fois le haut et le bas (un pantalon en toile fine ressemblant beaucoup à un drap), un cordon de rideau. Ce soir, ceux d’astreintes porteront une livrée aux couleurs du Domaine. Ils avaient même de vrais vêtements, fait à partir de vrais tissus, même pas recyclés. Des habits mais faits pour eux. Symbole de leur liberté.  Autour de lui, d’autres elfes vont et viennent. Certains sont nés libres et c’est une grande fierté. N’empêche. Teely préfère par-dessus tout ces habits là qu’il a volés à ses Maîtres quand ils ont été tués par des Mangemorts. C’était le petit de la maison qui lui avait tendu le caleçon, juste avant de trépasser. Il avait dit « Teely, tu es mieux libre qu’avec ces gens. » Teely s’en rappellerait toujours. Il avait nommé un de ses petits Tiny, et l’autre Masty, en souvenir du Petit Maître. Libre, il avait transplané il ne savait où, n’était retourné dans la Grande Maison où il avait toujours vécu que plus tard, la trouvant dévastée. Il aurait pu la reconstruire. Comme tous les elfes, il avait beaucoup de pouvoirs, peut-être plus que la majorité, qui savait. Ses doigts claquent dans l’indifférence générale et d’épais rideaux de velours habillèrent les fenêtres. Leurs couleurs chatoyantes changeaient du vert au gris au bleu au bronze au rouge au cuivre au jaune à l’or. En dessous les tables croûlaient sous les mets salés et sucrés, en petites bouchées et sous les boissons, la plupart alcoolisées, certaines plus sages. Derrière, dans de gros chaudrons fumants, des potions étranges aux pouvoirs inconnus. Pour les enrôlés les plus sauvages. Surtout pour les moins sages. C’est qu’ils leur ont donné du travail les petits. Pour remplir la réserve au fur et à mesure qu’ils la vidaient pour cuisiner autre chose que les repas prévus par exemple. Ou pour ranger les faux nargoles au fur et à mesure. Ou enlever les traces de pattes et de sabots des animagi. Ou encore réparer les dégâts de la salle de duel, vérifier l’état des fournitures, et tout le reste. Teely aimait ça, le travail. Il ne s’ennuyait jamais. Mais, comme les autres, il évitait le contact avec les jeunes sorciers. Le Domaine ne le voulait pas. Et le Domaine était leur nouveau Maître.

    Au fond, près de l’estrade de bois acajou, deux sorciers étaient là. Le premier, grand, blond, avec une robe marron, de l’uni le plus triste du monde – de l’avis de Teely qui était heureux de pouvoir en avoir un – ressemblait presque à un arbre. Il s’occupait d’enchanter et d’accorder les instruments pour la danse. Nouveau claquement de doigt et un immense tapis recouvre le sol poli. Ses motifs géométriques avaient été pensés pour étourdir les danseurs qui se seraient amusés à les regarder et accentuer la perspective de la pièce. Il aurait aimé être tisseur, s’il avait pu choisir. Peut-être ses petits. Masty serait d’astreinte ce soir. Tiny s’occupait des bougies flottantes pour que la cire ne tâche pas les habits. Il jouait avec les gouttes avec d’autres petits elfes et personne ne les reprenait pour leur dire de se repasser les oreilles. C’était ça, la liberté. « Au travail ! » rappelle-t-il dans le langage secret des Elfes du Domaine. L’autre sorcier était bouclé. C’était le Presque-Maître de Blinky. Teely trouvait qu’elle en faisait beaucoup trop pour un sorcier qui n’était même pas son maître mais Blinky, comme Teely, n’était pas née libre et il fallait du temps pour effacer un conditionnement. Blinky, en plus, avait été chassée par son Maître pour avoir donné une potion à sa femme qui serait morte sinon. Le Maître n’avait pas aimé. Elle se croyait marquée d’infamie et si elle le montrait pas aux sorciers, en servir un (à l’infirmerie en plus) lui faisait du bien. C’était la mère de Masty. Même si ça ne voulait pas dire grand-chose, chez les Elfes. Le bouclé avait une tasse a la main. Dedans, du thé. Il le tenait comme un verre d’alcool, a moitié assit sur l’estrade, dos à l’autre sorcier l’air nonchalant et détaché, un demi sourire aux lèvres. Il avait une robe verte foncée. On avait entendu dire par des filles sorcières qu’il était très classieux. On ne savait pas quoi en penser, la mode sorcière est vraiment curieuse et plutôt moche. Ils discutaient. Teely n’écoutait pas. Il n’avait plus besoin d’épier toutes les conversations. Juste celles que le Domaine avait besoin de connaître.

    Enfin, la décoration était presque terminée. La plupart des Elfes transplanèrent hors de vue. Le premier blond se redressa, bailla, portant une flûte à ses lèvres. Elle était belle. Brillante. Plus jolie que celles en bois des elfes et sa musique, lancinante, rappelait beaucoup de choses que le petit être n’avait pas envie d’évoquer. Tout, autour d’eux, respirait le luxe et la fête. Les cristaux décomposaient la lumière des bougies en spots de couleur. Des tabourets étaient encastrés dans les murs pour les demoiselles lorsque leurs chaussures improbables leur auraient fait mal au pied. L’accoustique serait magique, les fenêtres révélaient des aurores boréales au loin, le plafond montrait les étoiles du Domaine, la nourriture serait remplacée directement des cuisines et les boissons se servaient directement dans la réserve ré-approvisionnée pour l’occasion. Petit à petit, les humains entrèrent. Ils étaient tous moches, pensait Teely qui était encore plus fier de sa tunique ananas. Les instructeurs vérifièrent que tous les enrôlés de toutes les brigades étaient là. C’était leur rôle. Le bal n’avait rien d’optionnel. Comme toujours, l’on attendait Monsieur le Directeur, le représentant du Domaine. Le bouclé avait fini son thé, Teely le débarrassa de sa tasse. L’arbre avait arrêté de jouer et était descendu de l’estrade. Les gens discutaient, on n’était pas rangés comme pour le discours de Bienvenue. Le temps était venu. Discrètement, des elfes en livrée, ceux de l’astreinte, apparurent sous les meubles.  L'un d'entre eux jeta un regard en coin sur un noeud du bois, juste au-dessus de sa tête, et fit un pas de côté pour s'en éloigner, une expression de dégoût passant fugacement sur son visage. Teely hocha la tête, compréhensif. Et transplana.

    HJ:
    Re: Le Grand Bal
    Jeu 5 Sep - 17:00
    Odysseus
    Odysseus
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    Le Grand Bal X5ed
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    Le Domaine, suivant le calendrier presque à la lettre montre les prémisses de l’automne. Au gris du ciel ont répondu, presque instantanément le feu des feuilles de la forêt non loin. Les érables en premier ont déployé les ors et les cuivres qui font leur renommé. Sous les frondaisons, la terre a changé d’odeur, pour un hummus plus riche et plus prégnant. Les feuilles déjà tombées craquent sous les pas. Un peu partout, des restes de mues. Les proies se préparent à l’hiver, les plus prévoyants commencent leurs réserves. Le soir tombant se fait plus menaçant et les nuages sombres cachent parfois la lune et les motifs étranges dessinés par les étoiles.

    Il fait jour encore lorsque je me glisse dans la grande salle, suivi par une batterie d’étuis aux formes diverses façon Merlin l’Enchanteur. J’ai toujours apprécié ce dessin animé que ma sœur adorait. Pour elle, j’enchantais la vaisselle de la maison parentale, à la grande frayeur de ma mère qui y voyait surtout une occasion en or pour ébrécher la tasse de porcelaine de la Grande Tante Adélaïde. Les Elfes sont déjà là, utilisant leur magie à outrance. Certains me saluent, je fais de même. Depuis que je suis ici, je tente de mon mieux de montrer mon respect envers ces créatures. Et, pourtant, je n’arrive pas à me débarrasser de la culpabilité de leur esclavagisation. Peut-être parce que je pourrais leur faire des baguettes, si j’arrivais seulement à me convaincre d’outrepasser l’Interdiction. Je crois qu’une part de moi a peur de ce qu’ils pourraient faire avec un tel catalyseur, eux qui sont déjà experts en miracles d’un simple claquement de doigt. Alors je me rassure en me disant qu’il y a plein de baguettes non surveillées dans mon atelier et que, s’ils le voulaient vraiment, ils pourraient juste se servir. Illusion, je sais bien. Arrivé à l’estrade, j’installe l’orchestre et des silhouettes en carton de musiciens célèbres de tout style derrière les différents instruments. Un des types des Daft Punk derrière la batterie, Chopin au piano, Stéphane Grappelli au violon…

    Je suis en train de programmer la soirée lorsque Lancelot arrive. Il est élégant dans une robe verte qui fait un contraste bienvenu avec la mienne, brune. Je n’ai pas sa classe naturelle ou sa nonchalance mais au moins ma tenue met en valeur ma taille élancée. Je ne suis pas ici pour séduire et me suis contenté de prendre la tenue de soirée que l’on m’avait préparée. Quelle importance, l’habit. Seule la musique compte et c’est ma responsabilité. Malgré l’ennui d’une ouverture de bal et d’une pseudo-fête organisée pour des raisons qui me sont étrangères – si ce n’est que je suis certain qu’il y en a. Monsieur le Directeur est l’homme le moins futile qu’il m’ait été donné de rencontrer et un bal fait beaucoup trop Poudlard pour que je sois dupe. – je suis satisfait de pouvoir passer une soirée entière dédiée à la musique. Je prévois une sélection eclectique, quelques valses, des rock-a-billy à foison, des… œuvres est un mot trop fort mais à défaut… plus contemporaines pour sauter sur place, des succès de tous les pays du monde dans le style le plus mainstream possible pour plaire à la majorité. Au milieu quelques pépites bien cachées. Je m’arrête, me retourne vers mon collègue dégustant sa sempiternelle tasse de thé.

    "Laquelle tu veux ?" Il hausse les sourcils et se fend de son sourire nonchalant et amusé habituel.

    "... Début de la conversation?"

    "De valse, tu veux laquelle ?"

    "Si je te dis de m'impressionner, tu risques de me fusiller du regard?"

    "Je mets celle a 1000 temps de Brel." Je n’ai pas sourcillé. Je n’aime pas spécialement cette œuvre Belge et elle ne vaut pas, de loin, les dix milliards de valses viennoises mais au moins elle a le mérite d’une certaine auto-dérision.

    "Oh, donc tu veux les impressionner, pas forcément moi. Ça me va !" Son sourire s’est fait goguenard. Il n’essaie même pas de cacher sa bonne humeur. J’ignorais qu’il pouvait se montrer si satisfait d’une soirée sociable.

    "Cette mascarade est à leur intention, nous n'avons pas besoin de ça pour savoir ce que nous sommes l'un pour l'autre." Je suis, quant à moi, aussi sérieux qu’à l’accoutumé. "Tu as d'autres requêtes musique ?"

    "Ça dépend. Comment est ton répertoire de musiques latines ?"

    "Moyen. Ce n'est pas mon domaine de prédilection mais je me renseigne." Comme tout musicien je connais les techniques et les particularités de la plupart des danses ainsi qu’un florilège des morceaux les plus célèbres, seulement la flûte à bec n’est pas parmi les instruments les plus utilisés pour ce type de musique. Heureusement que j’ai également une guitare.

    "Je peux probablement transcrire les partitions de ce que j'ai en tête. À moins que tu préfères utiliser un des gramophones? Ce qui pourrait potentiellement t'obliger à te retrouver éligible pour danser à nouveau, cela dit."

    "Retranscrit. J'adapterais."

    "Tu sais, je suis sûr que Zhurong peut se révéler être une très bonne danseuse..."


    "Pas moi."

    "Un homme qui sait admettre ses défauts, ça peut être très touchant."

    "Un homme qui joue aussi."

    "... Je m'incline."
    Il ponctue sa phrase d’une petite révérence. Je retiens un soupir et lève les yeux au ciel, juste pour l’ambiance. "Et te promets de ne pas agir en fiancé jaloux si tu décides de quitter ton estrade pour aller lui parler."

    Je ne réponds pas plus. Je suis reparti dans mes compositions, puis dans l’accordage des instruments jusqu’à l’arrivée de la foule. Mes yeux suivent les entrées à la recherche de mes collègues Snidgets chargés de veiller à ce que toutes nos brebis soient bien présentes. Je vois Lion, Pluie, Corneille et Muguet, et Arcturus, plus loin. D’autres croisent mon regard. Je crois qu’ils sont tous là. La soirée peut commencer.

    HJ:
    Re: Le Grand Bal
    Mar 10 Sep - 16:24
    Vyāsa
    Vyāsa
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    Vyāsa aurait préféré rester dans sa foutue chambre.
    Avec ses foutus livres.
    Son foutu bordel.
    Ses foutus dragons de l’autre côté des vitres.

    À la place, il était ici, en robe sombre, les cheveux rabattus vers l’arrière et la barbe… Rasée. Quel effort. Il s’assura d’un regard que les enrôlés Occamy étaient bel et bien présents.

    Qui sait, ça lui aurait peut-être donné la possibilité de se défiler le temps d’aller chercher les manquants. Mais non, tout semblait en ordre ce qui lui tira bien un petit soupire contrarié. Tant pis. Il s’avança lentement pour récupérer un verre d’alcool.

    Peu importe ce que c’était franchement. Du moment que c’était du putain d’alcool.

    Vyāsa ne saisissait pas les objectifs du directeur avec cette connerie d’événement sociale. Mais à la limite, il voulait bien supputer que c’était le sadisme de ce connard qui tenait à les faire chier avec ses délires débiles.

    Au moins, il y avait à bouffer et à boire, c’est tout juste ce qui sauvait cette connerie. L’instructeur retint un nouveau soupire, prenant une lente gorgée à son verre. Pas mal.

    Certains enrôlés s’essayaient à la danse pendant que l’homme se callait le dos contre un des murs, définitivement peu intéressé par ce genre d’activités. Il repoussa d’ailleurs d’un regard appuyé l’approche d’une enrôlée qui compris, à son grand avantage, rapidement le message pour plutôt aller se mêler à d’autres enrôlés.

    Vyāsa se retint de rouler des yeux en prenant une nouvelle gorgée. Pour commencer bien… Ça commençait bien.

    Aller, c’était toujours que quelques heures de supplices et pas les pires de sa vie. Il pouvait tenir.
    Re: Le Grand Bal
    Jeu 19 Sep - 13:10
    Pivoine
    Pivoine
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    23 ans
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    Demi-Vélane
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    "Au moins c’est quelque chose que je peux toucher."

    Heureusement pour lui, il touchait bien.

    Les jours ont passé. J’ai pas mal réfléchi, encore moins dormi que d’habitude – ça commence à se voir, j’ai le teint de plus en plus gris. J’ai pas suivi les conseils d’Odysseus, je suis pas allée voir Lancelot. Au contraire. Je fais des microsiestes de dix minutes par-ci par-là et ça repart, j’ai même décidé de caler mon rythme de sommeil là-dessus. C’est difficile. Je sais pas si c’est très compatible avec mon métabolisme. Tant que je fais pas de malaise, je pars du principe que ça va. Les infos tournent et tournent et la dernière fournée est pas mieux. Je suis toujours pas convaincue de pas être un fusible bien commode, mais j’ai décidé de prendre le risque. C’est à double tranchant, comme toujours. J’espère qu’il fera pas de connerie au bal…

    Le bal, tiens. Un jeudi soir, milieu septembre, après une journée de cours, avant une autre journée de cours. D’après ce que j’ai entendu les autres dire, d’habitude les bals scolaires ou institutionnels c’est le samedi ou au moins le vendredi, il y a souvent une heure ou deux banalisées avant et après, voire une journée d’après certains, et surtout il y a une raison. Trop tard pour une soirée d’intégration, trop tôt pour Halloween ou même Noël. Ca aurait pu être l’équinoxe d’automne, un concept un peu abstrait pour moi parce qu’à la maison l’automne ça correspond pas à grand-chose, si cette année il tombait pas le 23. Un anniversaire peut-être, mais l’anniversaire de quoi ? De qui ?

    Et le dresscode, on en parle du dresscode ? Robes de soirée. Sérieux. J’aime tellement pas ça. Normalement j’en sais assez pour faire illusion le temps d’une valse, le charme aidant au besoin, mais ça m’empêche pas de pas aimer. Et tous ces Sangs-purs et ces nantis qui vont se pavaner pendant que les autres sauront pas mettre un pied devant l’autre. Evidemment les cours de danse c’est pas au programme hein, faut pas abuser. Je sais pas trop où on les rangerait de toute façon. Déjà les deux heures de chant du vendredi avec Odysseus…

    Quand j’ai demandé où exactement on était censés trouver une robe de gala, parce que j’avais pas estimé que ça faisait partie des trucs prioritaires à emmener ici, on m’a répondu de pas m’inquiéter. Du coup j’ai haussé les épaules et je me suis pas inquiétée… tout en me promettant intérieurement que si une robe à ras du cul et un maquillage de pute atterrissaient dans mes affaires, je trouverais le responsable et je lui ferais bouillir l’eau des yeux jusqu’à ce qu’ils explosent. Merci Morrigan et ses incitations à laisser libre cours à notre créativité.

    Mais non, c’est une très jolie robe vieux rose que j’ai trouvée sur mon lit, très sage, avec un joli drapé, et qui valait infiniment mieux que mes vagues tentatives de métamorphoser un de mes vieux T-shirts en robe bleu pâle. Je serai définitivement jamais couturière. Comme d’habitude, j’ai dit "merci beaucoup" au vide, parce que je me doute bien qu’elle est pas arrivée toute seule la robe, et je suis allée me pomponner avant que les douches soient prises d’assaut.

    Trouver un cavalier aussi, ça a été une belle partie de rigolade. Techniquement il en est pas demandé, mais un bal avec un dresscode pareil et pas besoin d’un cavalier ? Pas possible. Autant en prévoir un ne serait-ce qu’au cas où. Et puis tout le monde a clairement pas cherché aussi loin. Vu la réputation de nympho que je me fais tailler depuis deux mois je m’attendais à attirer les gros lourds, ben j’ai pas été déçue. J’ai dit que j’avais déjà quelqu’un, merci bien, mais ça m’a pas fait beaucoup plus d’air… surtout qu’en fait non, j’avais pas quelqu’un d’autre. J’aurais bien cherché quelqu’un d’insignifiant et vaguement timide qui m’aurait foutu la paix et n’aurait attiré aucun soupçon inutile sur moi, mais en fin de compte je me baladerai au bras d’un grand dadais blond à mèche blanche. Paie ta discrétion. Après, de loin il coche presque toutes les cases Ardoise… mais de loin.

    Le plus gros problème de ce bal, je décide en me poudrant un peu pour éviter qu’on voie trop le sang monter à mes joues, ça reste quand même qu’il est obligatoire. Ce qui d’après moi peut vouloir dire deux choses : soit tout le monde, absolument tout le monde sera là, et certaines personnes ne tiennent pas à ce qu’on aille fouiner n’importe où en profitant de l’absence des cerbères habituels… soit il va se passer dans cette salle des choses dont personne ne veut. Alors faute de mieux, les jolies chaussures à talons qui accompagnaient la robe, j’en fais des ballerines.

    Cassiopeia a voulu me faire une tresse. J’ai laissé faire. Comment se méfier de la si mignonne, trouillarde et soumise Cassiopeia ? De la même façon qu’on se méfie du tranquille, discret et transparent Ardoise, qu’on se méfie de la posée, hautaine et fragile Aubépine : par instinct de survie. Pour que je puisse "voir comment tu fais", la tresse, elle me l’a faite devant un miroir. Et elle est définitivement très jolie, cette tresse couronne, mais il manquait quelque chose. J’ai glissé mon troll de bois attitré dans les cheveux de la base et de la fin de la tresse, sur la nuque, et le cercle était rompu. Elle croyait pas que j’allais la porter à la jarretière Choupette, non mais oh. Juste comme je pense ça, un nuage de paillettes argentées me tombe sur l’épaule. Et elles disparaissent pas.

    "Choupeeetteuh…" je grogne. Je la récupère et je la tapote au-dessus de l’autre épaule pour en avoir la même dose.

    Et avec tout ça j’arrive juste à l’heure. Seule. J'ai trottiné jusqu'au dernier coin de mur, pour entrer je reprends une allure plus digne. Je cherche un visage familier, à défaut d’être amical. Un visage à craindre et à éviter. Un signe que tout pourrait exploser ce soir.
    Re: Le Grand Bal
    Jeu 19 Sep - 21:00
    Ortie
    Ortie
    101
    Qui s'y frotte s'y pique
    22 ans
    Infanterie
    Sang pur
    Occlumens
    Infanterie
    Obligatoire. Quel mot insupportable. Que les cours et les discours soient obligatoires, l'enrôlé le concevait, avec la même mauvaise volonté que tout félin qui finit par admettre que la gravité existe – avec réticence, mais faute de pouvoir abattre un argument définitif. Mais un bal ?
    Il aurait probablement pu trouver une explication. Quelque chose à base d'apprendre à se fondre dans la foule et à sourire à l'ennemi, voire à danser avec sans lui marcher sur les pieds. Il aurait pu. Mais Ortie n'était franchement pas décidé à creuser la question.

    Il émergea de la salle de bain – celle officielle, pas celle de la Plante – auréolé d'une aura orageuse aussi sombre que ses boucles brunes. Au milieu de sa crinière, l'éclat vert vénéneux de ses mèches sauvages ressortait et détonnait, fraîchement entretenu, sa nuance ajustée pour s'assortir au discret moiré de sa robe de soirée. La robe de sorcier ne clinquait pas, n'étalait pas aux regards ses éclats. Non. Le noir insondable, ourlé d'un reflet discret en nuances de bronze et de verts profonds, tombait avec ce luxe sur-mesure que seuls savent arborer les vêtements sur mesure – cintrait sa taille, dégageait gorge et clavicules, épousait ses mouvements en envolées dramatiques de tissu parfum tabac.
    Une envolée de manche suivit son geste de baguette lorsque, d'un geste bref et sec, il articula un sort pour lisser un pli sur une silhouette se précipitant vers la porte de sortie. Les anneaux d'argent qu'il portait aux majeurs étincelèrent brièvement alors qu'il enchaînait sur un enchantement classique pour replacer un épi dans une tresse puis rajustait un col de travers avec l'expression habituellement réservée à ses sorts de duel – à défaut d'avoir le droit de maudire quelque chose pour passer ses nerfs, après tout...

    Finalement, quand il fut clair que repousser l'échéance ne le sauverait pas, le Selkie expira et chercha du regard son cavalier. Oui. Son cavalier. Il n'était plus certain de comment l'idée avait fini par atterrir sur le tapis. Naturellement, probablement, comme souvent quand il était question de Moineau. L'exubérance de son complice lissa sa mauvaise volonté juste assez pour qu'il admette être moins contrarié que contrariant. Et méfiant. C'était très probablement un piège. Soit pour les forcer à écouter un nouveau discours, soit pour pire.

    Estimant qu'il serait toujours temps de s'en préoccuper une fois que le piège prendrait une forme qu'il soit possible de maudire, le brun tendit son bras par réflexe à Moineau.

    "Prêt ?"

    Il attendit une réponse positive ou la fin des derniers préparatifs avant de l'entraîner vers la salle du bal dans un flottement d'étoffes, s'arrêtant brièvement à l'entrée pour, d'un même regard, concéder un regard à l'impressionnante décoration, chercher menaces et faces connues, et ménager leur effet.

    "J'y crois pas. Vyāsa s'est rasé mais d'après les rumeurs c'est moi le doppelganger raté" s'outragea-t-il tout de même en entrant.
    Re: Le Grand Bal
    Jeu 19 Sep - 22:05
    Cassiopeia
    Cassiopeia
    72
    Le Grand Bal Xln3
    24
    Intelligence
    Sang pur
    Animagus
    Intelligence
    https://rementor.forumactif.com/t115-cassiopeia-enroleehttps://rementor.forumactif.com/t143-carnets-de-cassiopeia
    Pour la première fois peut-être depuis son arrivée, la tâche qu'elle se devait d'affronter ne lui faisait pas peur. Pas d'appréhension, pas d'inquiétudes, pas de pensées traîtres qui la faisait se recroqueviller en se maudissant de ne pas être plus courageuse. Pour une fois, Cassiopeia était entièrement dans son élément. Bien sûr, le chaos qui régnait chez les Selkies était bien différent des préparations qu'elle avait effectuées seule à la maison lorsque son père insistait pour servir un dîner 'formel' pour qu'elle puisse s'entraîner, mais il lui rendait la tâche plus facile. Au milieu de tous, se fondre dans la masse était comme une seconde nature.

    Elle avait emporté une de ses robes en partant, bien entendu. Pas une de ses meilleures, mais une très jolie robe tout de même: couleur crème, serrée autour de sa taille qu'une ceinture en soie ouvragée venait souligner, reprenant les mêmes motifs brodés qui apparaissaient sur son col, dans des tons bleus très légers. Discrète et longue, n'attirant pas l'attention, de bonne qualité. Elle avait relevé ses cheveux en un chignon lâche mais qui restait structuré, et ses longues mèches brunes étaient retenues par un simple bandeau de tissu enchanté pour que la coiffure ne se défasse pas.

    Tout était calculé pour passer inaperçue, comme on lui avait appris. Elle avait conscience que le bal de ce soir n'était qu'un autre exercice, une autre façon de les tester et de les entraîner. Et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de sourire, ce petit sourire en coin qui trahissait sa bonne humeur et son impatience d'assister à cet événement.

    Comme elle était prête rapidement, elle avait aidé les autres comme elle le pouvait: proposé son aide à Pivoine pour lui tresser les cheveux, avait offert de rectifier un nœud de travers ou une tenue mal ajustée sans pouvoir toutefois sortir sa baguette avant qu'un sort ne fuse de l'autre côté de la pièce et qu'elle n'envoie à Ortie un léger sourire de remerciement. Puis, ses pas l'avaient guidé vers la salle de Bal, là où avait eu lieu le discours de bienvenue.

    Elle n'était pas rentrée tout de suite, toutefois, s'adossant au mur et regardant les Enrôlés défiler, seuls ou accompagnés. L'appréhension commençait doucement à se faire sentir. Ils n'avaient pas vraiment convenu de se retrouver quelque part en particulier, avaient simplement discuté du fait d'y aller ensemble. Mais peut-être qu'elle s'était trompée, ou qu'elle avait mal interprété les choses, et voilà qu'elle s'emballait à nouveau avant de secouer doucement la tête. Elle ne pouvait qu'attendre et espérer qu'elle n'avait pas tout imaginé.
    Re: Le Grand Bal
    Jeu 19 Sep - 22:36
    Cormoran
    Cormoran
    213
    Le Grand Bal 8bji
    30
    Infanterie
    Sang mêlé
    animagus
    Infanterie
    https://rementor.forumactif.com/t219-cormoran-enrole
    Non, son col n'était pas en véritable cuir de dragon. Cormoran n'acceptait pas que l'on tue des dragons pour en faire des vêtements. Cependant, l'imitation était criante de vérité. Il ne restait qu'à espérer que les robes de sorcier noires, qui laissaient voir une chemise grise ornée de spirales noires, et bordées d'un large col en imitation de cuir de dragon, entraient dans le cadre du "sang pur formel". Il avait brossé ses cheveux, et emprunté un produit coiffant à une enrôlée pour les rendre lisses et brillants. Et il avait préparé sa réserve de répliques à l'attention de quiconque lui dirait que ses cheveux n'étaient pas virils. Il jugeait qu'il en avait suffisamment pour tenir toute la semaine.

    Oubliant à quel point il détestait les mondanités, il s'efforça de lister les points positifs de cette soirée. Il n'était pas habillé comme un manchot empereur. Il n'avait pas d'acné comme à l'époque des bals de Beauxbâtons. Et il était accompagné. Cette question l'avait taraudé pendant longtemps: devait-il venir accompagné à ce bal de malheur? Quitte à subir cette soirée, autant que cela soit en bonne compagnie. Il avait presque failli se dégonfler au lieu de l'inviter. Mais il l'avait fait. Et elle avait accepté. Il l'avait prévenue qu'il ne savait pas danser. Il lui devait au moins ça. Enfin, techniquement, il connaissait une danse: le pogo. Mais il doutait qu'on l'autorise à bousculer tous les enrôlés et instructeurs si bien habillés en projetant sa carcasse contre leurs corps juchés sur des chaussures inconfortables. De plus, la musique semblait peu adaptée pour ce type de danse.

    Bon, nous y voilà fit-il, avant de prendre une grande inspiration. On y va?
    Il offrit son bras à celle qui l'accompagnait pour la soirée. Ils entrèrent dans la salle. Il repéra Vyasa, qui paraissait compter les Occamy, Pivoine aux cheveux tressés - tiens, il aurait dû tresser les siens, c'était sans aucun doute "sang pur formel" - , Moineau et Ortie,...

    Il allait bientôt falloir danser. Comment allait-il réussir cet exploit sans écraser de pied ni renverser qui que ce soit? Et cette musique manquait singulièrement de basse et de percussions. Enfin, c'est ce qu'il aurait pensé s'il avait été plus fin mélomane. Son esprit peu initié exprima donc cette opinion sous la forme suivante: ça cogne pas assez, tout ça...
    Re: Le Grand Bal
    Ven 20 Sep - 0:20
    Andromeda
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    Rien n'avait été laissé au hasard dans la tenue d'Andromeda. Elle avait passé des heures et des heures à se pomponner pour pouvoir se montrer en public d'une façon qu'elle avait jaugé comme étant convenable. Ca avait été compliqué, mais elle avait fini par être plutôt convaincue par son chignon haut élaboré, par sa belle robe rouge effet velours au décolleté juste assez plongeant, et par ses chaussures noire pailletées aux talons beaucoup trop hauts.

    Elle n'avait pas non plus lésiné sur les bijoux. De nombreuses bagues paraient tous ses doigts - presque toutes ses phalanges, même ! -, un collier d'or et de rubis descendait jusqu'à la naissance de sa poitrine, et ses oreilles étaient décorées de boucles d'oreilles pendantes au bout desquels se tenaient de lourdes pierres d'onyx délicatement travaillées. Sur l'oreille gauche, un bijoux brillant entourait entièrement son hélix. Son maquillage non plus n'avait pas échappé à ses soins. Ses lèvres étaient peintes d'un beau noir qui faisait indéniablement ressortir ses yeux bleus, surmontés de traits épais parfaitement droits qui courraient jusqu'à ses tempes.

    Andromeda était heureuse d'aller à ce bal. Elle aimait danser, elle aimait la musique, elle aimait les réceptions et tout ce qui pouvait briller. Elle avait donc été ravie lorsque Cormoran l'avait invitée. Pour beaucoup de raisons qui lui échappait encore parfois, elle appréciait beaucoup l'homme, et sa compagnie l'enchantait au plus haut point. Elle ne doutait pas que la soirée serait fantastique. Elle avait laissé Ignas dehors, jugeant que ce n'était absolument pas un endroit pour un oiseau. Il se serait très certainement ennuyé à mourir.

    Cormoran était venu la chercher un peu plus tôt dans la soirée, et ils étaient arrivés ensemble au bal. Elle l'avait trouvé très élégant, et nul doute que ça l'avait rendue encore plus fière. Que serait une tenue parfaite sans un cavalier parfait ? Eh bien elle ne serait rien. Lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée de la salle, Andromeda pris le temps d'apprécier la décoration travaillée et aussi brillante qu'elle l'avait imaginé. Elle regarda Cormoran avec une intensité particulière quand il lui demanda si ils devaient y aller.

    - Nous sommes là pour ça, n'est-ce pas ?


    Et elle l'entraîna avec elle, accrochée au bras qu'il venait de lui offrir. Il lui avait dit qu'il ne savait pas dansé. Elle s'en fichait. Au fond, elle se fichait de ce bal, des brillants, de son apparence. Elle y avait passé beaucoup de temps mais ne serait certainement pas la plus belle de la soirée, ni la plus élégante. Peut-être ferait-elle forte impression, jusqu'à ce qu'elle renverse une boisson sur sa robe, ou qu'elle se prenne les pieds et s'effondre au beau milieu de la piste de danse. Mais ça aussi, elle s'en fichait.
    Re: Le Grand Bal
    Ven 20 Sep - 9:06
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    Et nianiania, Sang-Pur formel, et nianiania bal obligatoire. Tu sais ce que je fais des trucs obligatoires moi, monsieur le Directeur ?!
    J'y vais.
    Parce que je ne veux pas me faire arracher un bras ou un truc du genre, une autre punition stupide, qui fait mal. Avant c'était parce que j'avais la flemme de me farcir le discours du daron. Les choses n'ont pas trop changé, c'est bien. Ça fiche pas le moral dans les chaussettes -rouges et jaunes motif jacquard- de se rendre compte que je suis bloqué dans un cycle pourri. Mais hé ! Au moins cette fois je risque de me marrer avec mon cavalier. Et j'ai eu le droit d'avoir un cavalier aussi.
    Je sais pas trop comment on en est arrivés là avec Ortie. Ça a dû être une blague qui a semblé être une bonne idée sur le moment… Et même encore maintenant. Je préfère y aller avec lui qu'avec n'importe qui d'autre, je pense, parce qu'on risque de se marrer.

    Je me pointe donc à l'heure convenue à l'endroit convenu. Et je ressors au milieu des gars comme le ferait un bijou au nombril sur une adolescente rebelle : ils ont tous l'air en couleurs sombres, moi je suis en… Rouge. Rouille plus exactement, assorti aux chaussettes, avec quelques boutons au col que je n'ai bien sûr pas boutonnés. J'appelle ça le Sang-Pur formel négligé-sexy, ou SPFNS pour faire court. Histoire de tout assortir, j'ai refusé de faire un trop gros effort capillaire et j'ai donc le cheveu exactement comme d'habitude, avec juste un coup de peigne et de mélange huile-eau dedans, histoire de mettre de la brillance -et de l'hydratation- dans ma vie.
    Bref : je suis délicieux mais pas très sérieux.
    Ortie est pas mal non plus, Je dois le dire. Le noir-vert-bronze lui va bien, la coupe est faite pour lui. Je siffle tout bas mon infinie admiration en plus attrapant le bras.

    - Nope, pas prêt. T'as intérêt à mener les danses si tu me propose ton bras.

    Remarque débile dans 5, 4, 3… Je prends ma plus belle voix évaporée, j'agite mes cils et je minaude pour le show.

    - Fais de moi ta princesse, Ortie. Mets des paillettes dans ma vie.

    Bon. Stop maintenant. Je vais pas faire Barbie Princesse des Fées version sorcier toute la nuit, j'ai une vraie personnalité qui n'implique pas de cheveux blonds et de maquillage, je la préfère. Je me penche donc vers mon complice pour l'écouter se plaindre. J'espère que m'entendre rire compte pour du support moral.

    - C'est pas un doppelganger raté lui, c'est son frère jumeau bénéfique ! Tu sais, celui qui sourit et ne donne pas l'impression de vouloir détruire tout le mon… Non. Oublie. Il a l'air aussi ronchon que d'habitude, c'est pas le frère jumeau bénéfique.

    Re: Le Grand Bal
    Ven 20 Sep - 19:35
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    Un bal.

    Ça embarrasse Arcturus, probablement parce que c’est son premier et qu’il ne sait pas exactement comment ça sera, comment il devra se comporter. À un moment, il s’est posé la question de l’habillement, mais on lui a dit que des dispositions seraient prises. Bien.

    Il avait invité Cassiopeia.

    Elle avait dit oui.

    Il en avait été ravi.

    Maintenant, il se regarde dans le miroir, sourcils légèrement froncés. Espérant vaguement être a la hauteur de sa partenaire.

    … Il a l’air… Bien? Sa robe est d’un bleu si profond qu’elle en semble presque noire, avec des reflets plus pâles qui font ressortir ses yeux d’océans. C’est bien ajusté aux épaules, assez long aux manches et il ne peut que saluer la justesse de la taille de l’habit qui semble fait tout spécialement pour lui. Peut-être est-ce le cas ? Qu’importe. Il a enfilé des chaussettes noires, mit les souliers noirs en cuir lustré laissé à son attention. Il a hésité un instant avant de tresser lâchement ses cheveux sur le dessus de son crâne y ajoutant quelques billes en bois noir. Voilà. Avec sa barbe fraîchement entretenue avant son passage à la douche, il se juge satisfait de l’ensemble.

    L’heure file vite, aussi, il se dirige vers la salle indiquée, la même que pour le discours de bienvenue. S’il s’est creusé les méninges ces derniers jours afin de deviner le sens de cet événement, aucun résultat probant ne lui est parvenu, aussi, c’est la tête toujours pleine de question qu’il rejoint Cassiopeia à l’entrée de la salle, l’y trouvant à l’attendre. Arctu grimace légèrement en l’abordant.

    - Salut. J’espère que ça ne fait pas longtemps que tu attends…

    Il marque un petit temps d’arrêt, recule pour mieux la voir de la tête aux pieds avant de lui adresser un sourire.

    - Tu es sublime.

    Bon sang, il espère juste… Faire l’affaire à ses côtés. Mais pas question de jouer les grands intimidés, il inspire, lui tend la main.

    - Et si nous passions ces portes ?
    Re: Le Grand Bal
    Ven 20 Sep - 20:40
    Aubépine
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    La salle commune bruissait de clameurs, de tissus et de disputes. Il y avait ceux qui rêvaient, ceux qui étaient impatient, ceux qui étaient agacés, ceux qui étaient curieux, ceux qui n’avaient pas envie de venir et traînaient la patte, ceux qui avaient peur d’être mal habillés, de mal faire, d’être ridicule. Il y avait des disputes devant les douches pour ces demoiselles et ces messieurs qui cherchaient à se faire les plus beaux possibles. Assise sur un fauteuil, dans sa tenue de jour, Aubépine termina son chapitre, mit un marque page et se rendit tranquillement à son lit dont elle ferma les tentures pour en faire une « chambre » personnelle. La tête de lit tourna pour révéler un miroir à sa taille. Elle se regarda à peine, retirant ses vêtements pour revêtir la robe qu’elle avait choisie.

    « Un tissu couleur d’orage, comme Peau d’Âne » avait dit le mot de sa mère lorsqu’elle la lui avait envoyée avant leur départ pour le Domaine. Le tissu était beau, satiné et les couleurs changeaient, irisées, du bleu sombre au bronze en passant par l’or sale et le noir. Des nuages sur un ciel nocturne aurait autant pu convenir. Elle soupira, hésitant à enfiler un corset. Enfant, elle en avait porté plein, pour « mettre en forme son corps » mais depuis qu’elle avait son mot à dire, elle s’était débarrassée de l’accessoire. Elle le repoussa. Elle n’avait pas envie de s’évanouir bêtement au milieu d’une danse. Elle ne voulait pas paraitre si fragile que ça.

    La robe, longue, dévoilait ses épaules en quelques volants bien placés sur les bras –pourquoi fallait-il qu’elle soit grosse partout sauf là où il l’aurait fallu ? – avant de tenter de souligner sa taille en un beau dos nus, tressé et de s’évaser (ouf) au niveau des hanches. Elle n’avait pas pris de douche. Comme on le lui avait appris, elle s’était lavé les cheveux la veille et les avait immédiatement tressés pour les garder ainsi jusqu’au dernier moment. Défaisant sa coiffure, elle apprécia les jolies courbes ondulées qu’elle noua dans un chignon sophistiqué fait pour paraitre rapide et négligé. « Tu dois donner envie aux hommes de te recoiffer. Cela initiera un contact qui n’est pas répréhensible et leur fera lever les yeux. Ils doivent se demander à quoi tu ressembles lorsque l’on t’a un peu dégrafée mais tout en les rassurant sur ta sagesse. N’hésite pas à baisser les yeux. » la voix de ses professeurs résonnait toujours à ses oreilles. Elle la chassa.

    A son cou, au lieu de l’habituel pendentif du chat et de la chouette, un collier en or blanc montrant des feuilles de saphir.. Parce qu’elle refusait de sortir sans son frère, elle accrocha à son oreille droite un pendant terminé par une petite figurine de chat, et à la gauche la même avec une figure de chouette. Pas de bague. A son poignet gauche un fin fil d’argent tenait d’un côté sa baguette pendant tranquillement, de l’autre un pompon qui n’était rien qu’un tout petit sac magiquement rétréci contenant un baume à lèvre rosé légèrement brillant qui lui tiendrait lieu de gloss, une pilule contre la migraine, son pendentif ainsi que le bracelet de pieds qui comptait les scores aux jeux de plateau. Elle regretta une nouvelle fois de ne pas pouvoir être avec son frère ; Elle savait ce qu’il pensait des bals et surtout de devoir s’habiller en robe de sorcier. Elle voulait lui dire de ne pas croire les miroirs. Ils mentent. D’un geste sec, elle fit disparaitre le sien, se contentant d’un autre, de poche et plus petit pour parfaire son maquillage. Un voile de poudre pour unifier le teint, un trait d’eye-liner, son baume-gloss sur les lèvres. Elle glissa enfin dans sa coiffure le pic à chignon qu’il lui avait offert. Elle le chérissait trop. Elle descendit du lit, chaussa ses sandales très hautes, la bride de ses souliers faisant office de bijoux pour ses chevilles et descendit tranquillement.

    « Lorsque tu arrives dans une salle, tu ne rentres pas la première. Tu passes la porte, tu t’arrêtes, tu regardes. Tu laisses ainsi le temps aux hommes de te regarder comme il le convient et tu en profites pour repérer ceux que tu veux éviter et ceux que tu veux voir. Tu seras toujours avec ton frère ou ton époux. Tu gardes ta main posée sur son coude et tu presses pour le mener jusqu’à ta première position. Les hommes mènent les danses mais ce sont leurs compagnes qui doivent leur trouver un bon endroit pour commencer la chasse. » Elle inspira. Le miroir était un menteur. Elle espérait simplement que la coupe de la robe cache au mieux ses défauts. Pour le reste, elle ne pouvait pas faire plus. Un sourire radieux aux lèvres, les yeux brillants de détermination, elle s’avança dans la foule, cherchant son frère du regard. Lancelot, elle l’avait déjà vu. Près d’Odysseus au niveau de l’estrade. Elle irait le voir, plus tard. Il devait être occupé. Ses pas étaient calmes, elle arrivait à se tenir droite. « En société, tu ne dois pas marcher mais imaginer que tu flottes. Comme si un fil était attaché à ta tête, et que chaque pas te faisait rebondir, presque jusqu’aux pointes. Tu ne dois surtout rien peser. » Ses talons la forçaient déjà à être en demi-pointes, pensa-t-elle avec un peu d’humour. Se rappeler des paroles maternelles lui faisaient du bien. Elle était heureuse, quelque part, d’être là. Elle aurait aimé que son frère soit moins allergique à ce genre événements. Danser était amusant et un bal était l’endroit rêvé pour voir apparaître les masques de chacun. Elle avait l’intention d’observer attentivement, de sourire et de faire la mondaine. C’était, finalement, ce qu’on l’avait toujours conditionnée à faire et, comme elle l’avait dit au Médicomage, c’était ce qu’elle était. Elle ne voulait pas le regretter.
    Re: Le Grand Bal
    Ven 20 Sep - 23:21
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    Il avait trouvé Andromeda très belle bien avant de la voir en tenue de bal. Son regard appuyé n'aurait donc pas du le surprendre. Et pourtant, l'espace d'une seconde, il avait la certitude que tout ce qu'il verrait ce soir, des fastes de la grande salle de réception parée de mille richesses, lui semblerait terne et lointain. Comme si ses yeux étaient réels, et tout le reste n'était qu'une photographie mouvante vieillie et poussiéreuse.

    Perdu dans ces pensées, il trébucha presque lorsqu'elle l'entraîna dans la salle. Ses pas suivants furent doublement dignes, comme pour faire oublier sa presque chute. Discrètement, il croisa les doigts pour que Vyāsa ne l'ait pas vu. Car il n'en avait aucun doute: si l'instructeur avait vu son faux pas au sens littéral, il ne manquerait pas de l'arroser de ses remarques caustiques durant les prochains cours qu'il donnerait. Il avança comme si de rien n'était. S'il agissait comme si tout était normal, personne ne dirait rien. Tout occupé qu'il était à jouer les hommes adroits et dignes, il ne remarqua pas le début de sourire qui commençait à se former sur son visage qui se détendait peu à peu.

    Bon, ils étaient dans la salle, au milieu de tout ce monde. Comment fallait-il agir dans ce type de situation? Devaient-ils aller de suite sur la piste de danse? Serait-il malpoli de passer d'abord par le buffet? Et s'il perdait sa cavalière dans la foule en allant chercher des rafraîchissements, serait-il le pire des goujats ou juste un idiot maladroit? Il se retrouvait confronté à la raison principale qui le faisait détester les réceptions de ce type: il était simplement impossible de savoir comment se comporter! Il n'avait pas grandi dans un milieu mondain, il n'avait jamais appris ce genre de choses.

    Puis il jeta un coup d'oeil à Andromeda, à ses tatouages, à tous les bijoux qu'elle portait. Elle non plus n'avait pas saisi les codes du "sang pur formel". Et elle aussi semblait s'en fiche. Et son esprit cessa net son fouillis de questions. Il se rappela de toutes ces années qu'il avait passées à essayer de se fondre dans la masse, et surtout à ce que cela lui avait apporté. Des insomnies, de la dépression, et une soeur arrêtée par l'ennemi qu'ils combattaient désormais.
    Au diable les règles des sangs purs formels.

    J'ai une idée! dit-il en se tournant vers Andromeda. Si on allait piller le buffet? Les boissons ont l'air sympa
    Il y avait du whisky. Et un whisky ne se refuse jamais.
    Et puis on pourrait subtiliser des petits fours dans nos poches, ajouta-t-il discrètement. Pour, euh...ton corbeau dont j'ai oublié le nom, par exemple? Est-ce qu'il aime les macarons?
    C'était une question rhétorique. Tout le monde aimait les macarons. Et de toute façon, les corvidés se nourrissent de tout ce qui leur tombe sous le bec.
    Re: Le Grand Bal
    Sam 21 Sep - 4:39
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    Lorsque Cormoran reprit la parole pour proposer à Andromeda de piller le buffet, une étincelle apparut dans son regard, au travers des ténèbres habituelles. Il était rare qu'elle y parvienne, mais à cet instant, un sourire timide naquit au coin de ses lèvres. Il fallait croire que Cormoran avait ce genre de pouvoir là. Elle fit glisser sa main le long de son bras pour aller chercher ses doigts.

    - C'est une excellente idée. Ignas était triste de ne pas pouvoir assister à la réception. Au moins pourra-t-il profiter dignement du buffet.

    Elle sembla soudainement contrariée, et son regard se fixa sur le buffet au loin.

    - Si j'avais su, j'aurais pris mon sac sans fond. J'aurais pu en mettre, de la nourriture, là-dedans...

    A nouveau, ses yeux vinrent chercher ceux de Cormoran.

    - Est-ce que tu crois que des humains ont besoin d'autant de nourriture ?

    Ca n'était pas une vraie question. La réponse était évidente. Elle savait bien qu'aucun humain n'avait besoin d'autant de vivres, pas même tous ceux qui pouvaient se presser dans la salle avec le sourire aux lèvres, comme si tout allait bien. Comme si le monde était paisible. Comme s'il n'y avait pas de guerre qui faisait rage, au-dehors. Comme s'il n'y avait personne qui souffrait par-delà les barrières magiques qui les protégeaient. Brusquement, elle sembla sortir de sa torpeur, et encore, elle entraîna Cormoran à sa suite.

    - Allons-y. Il va nous falloir beaucoup de macarons si on veut satisfaire l'appétit vorace de tous nos oiseaux.

    Et si l'on en croyait son ventre, il allait aussi en falloir beaucoup pour satisfaire son appétit à elle. Ses doigts étaient solidement attachés à ceux de Cormoran, de telle sorte qu'elle soit sûre de ne pas le perdre dans la foule. Elle n'était pas très à l'aise dans de tels regroupements. Il y avait trop d'informations venant de trop d'endroits à la fois. Alors se concentrer seulement sur Cormoran la rassurait un peu.
    Re: Le Grand Bal
    Sam 21 Sep - 4:59
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    Voilà des jours que tout le monde en parle, et c'est enfin là : le bal a commencé, et contrairement à mes habitudes plutôt strictes, je suis en retard. Ce n'est pas un gros retard, et je n'ai de toutes façons aucun rendez-vous qui m'attend. J'y vais davantage pour les enrôlés que pour moi, quoi qu'une part de moi meurt d'envie d'y aller, il me faut l'avouer. Certainement parce que ce genre d'évènement est une source d'informations intarissable pour qui sait écouter.

    Je n'ai pourtant pas fait les choses à moitié. J'ai revêtu une longue robe sombre et fluide au col montant qui encadre mon visage. Mes cheveux sont tressés et attachés en un chignon simple. En me regardant dans le miroir, j'aurais presque pu croire que je regardais ma mère, tant mon visage me semble marqué. J'ai mis du rouge à lèvres d'un beau rouge profond, et c'est là le seul artifice sur mon visage. Je n'ai bien évidemment pas oublié mon sourire et ma bonne humeur.

    En entrant dans la salle richement décorée, j'adresse un salut silencieux à tous les enrôlés et instructeurs qui croisent mon regard. Je m'arrête au près de certains pour m'assurer qu'ils vont bien, échange quelques paroles brèves avant de poursuivre ma progression. Dans un coin de la salle, adossée contre un mur, j'aperçois Vyasa qui semble d'une bien mauvaise humeur - me permettrais-je d'ajouter "comme à son habitude" ? Mon sourire s'élargit et je m'approche de lui d'un pas tranquille, sans omettre de porter attention à tout ce qui se passe autour de moi.

    Je fais un rapide détour pour prendre deux verres, puis j'arrive près du dompteur de dragon. Je lui tends un verre, avec un regard empli de malice.

    - Est-ce que tu aimerais trinquer avec moi ? Je t'aurais volontiers laissé seul, mais tu avais l'air bien trop heureux dans ton coin, alors je me suis dit qu'il serait dommage que je n'en profite pas.
    Re: Le Grand Bal
    Jeu 26 Sep - 22:13
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    Ignas, c'est ça! Pourquoi je ne m'en rappelle jamais? C'est pourtant charmant, comme prénom

    Sa main se referma autour de celle d'Andromeda. Rien ne changea dans son attitude, ni dans l'expression de son visage. Il continuait de chercher un passage vers le buffet, pressé qu'il était de s'éloigner des danseurs. Mais un oeil observateur aurait cependant remarqué que son sourire grandissait presque imperceptiblement, creusant une fossette sur sa joue. Un autre regard plus acéré encore aurait repéré un léger changement sur son visage, dont la peau mate se teintait légèrement de rose.

    Il balaya du regard le buffet, de taille considérable. Est-ce que des humains avaient besoin de tant de nourriture? S'ils cherchaient à prendre de la masse musculaire, comme les moldus de la salle de sport où il avait travaillé, peut-être. Mais la nourriture aurait été différente. Il n'y aurait eu sur les tables de la salle de réception ni pâtisseries, ni sucreries, et ni whisky.
    Ah non, pas autant. Les elfes ont peut-être confondu nos estomacs avec ton sac sans fond. Ou alors, on va avoir d'autres invités...
    Il jeta un rapide regard autour de lui. Il ne vit rien de nouveau, excepté Morrigan qui tentait de dérider Vyasa avec de l'alcool, et Aubépine qui venait d'arriver, et à qui il adressa un salut de la tête.

    Soudain, Andromeda l'entraîna à nouveau à sa suite. Il zigzagua entre les convives, s'efforçant d'occuper aussi peu d'espace qu'il était possible. Malgré ses efforts, ses larges épaules firent se retourner quelques personnes, et il ponctua chaque collision d'une excuse penaude.
    Après s'être rapidement assuré que personne ne le regardait jouer les pique-assiettes, il fourra une demi douzaine de macarons dans la poche intérieure de sa robe de sorcier. Il y en avait de nombreuses couleurs différentes. Les elfes n'avaient décidément pas démérité!

    J'espère que c'est pas des macarons Bertie Crochue. Sinon, on risque d'en avoir au goût de vomi et de cérumen
    Cormoran réalisa, en entendant son propre commentaire, que son physique n'était pas la seule cause de son manque de succès auprès de la gent féminine. Heureusement, il trouva un moyen de réparer un peu de sa maladresse en mordant dans un des macarons, se "sacrifiant" pour tester sa théorie.
    Ah, les jaunes sombre sont aux fruits de la passion! déclara-t-il, satisfait. On peut déjà se rassurer sur ceux là: ils sont plus que comestibles! Et si je nous prenais des verres, pour aller avec?
    Re: Le Grand Bal
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