Carte d'identité
Âge & Date de naissance • 21 décembre 1964 (54 ans)
Pays d'origine • Irlande
Métiers & Formations • Auror / Justice magique
Statut Civil • Mariée
Sang sorcier • Sang-mêlé
Baguette • Aulne, coeur d’épine du monstre du fleuve Blanc, 33cm
Patronus • Un poulpe
Avatar • Carice Van Houten
Âge & Date de naissance • 21 décembre 1964 (54 ans)
Pays d'origine • Irlande
Métiers & Formations • Auror / Justice magique
Statut Civil • Mariée
Sang sorcier • Sang-mêlé
Baguette • Aulne, coeur d’épine du monstre du fleuve Blanc, 33cm
Patronus • Un poulpe
Avatar • Carice Van Houten
Descriptions
• Physique •
Morrigan a toujours eu beaucoup de charme. La première chose que l’on remarque chez elle, c’est son beau regard d’un bleu intense, dans lequel il est facile de se noyer. Il peut mettre mal à l’aise, tant on a l’impression qu’il nous transperce jusqu’à l’âme. Ses yeux sont souvent rieurs, mais il arrive cependant qu’une douce mélancolie s’y glisse, lorsqu’elle se perd dans ses pensées. Cela ne dure jamais bien longtemps, et il est difficile de percevoir cette lueur brève.
La couleur de ses yeux ressort encore davantage grâce à ses longs cheveux châtain foncé et sa peau naturellement pâle. Elle a pris l’habitude de peindre ses lèvres d’un beau rouge qui met en valeur le reste. Il est d’ailleurs rare qu’elles ne soient pas étirées en un sourire éclatant, qui découvre ses dents bien entretenues et qui met en valeur ses pommettes hautes. Ce sourire fait également ressortir les premières marques de l’âge, au coin de ses yeux.
Fine sans être dépourvue de formes pour autant, Morrigan mesure 1m70 – parfois plus lorsqu’elle porte des talons. Elle a toujours été très coquette, appréciant de prendre soin de son apparence. Même lorsqu’il lui faut troquer ses robes et autres beaux vêtements contre des habits plus pratiques, elle s’arrange pour ressembler à quelque chose. Cela ne la dispense pas de porter des vêtements confortables, mais ne doutez jamais que sa tenue a été faite avec le plus grand des soins. Ses couleurs fétiches sont le rouge et le noir, mais elle refait ses tenues au fil de ses envies.
Partout sur son corps musclé et entretenu, des cicatrices restent. Les plus impressionnantes sont aussi les plus récentes. Sur ses articulations, poignets, coudes, épaules, chevilles, genoux et haut des cuisses, l’on peut voir des marques blanchâtres irrégulières, souvenir de sa plus récente séance de torture. Une marque similaire – quoi que plus épaisse - part de son nombril jusqu’à sa poitrine. Diverses marques moins visibles de toutes formes et tailles jonchent ses jambes, ses bras, sa poitrine et son dos.
• Caractère •
Morrigan est simple à approcher, mais peut être difficile à appréhender. Pleine de vie et d’énergie, elle ne recule jamais devant rien. Elle est douce et maternelle autant qu’elle est dure et intransigeante, mais sans jamais se montrer injuste ou mauvaise. La plupart du temps, elle est de très bonne humeur, tant et si bien qu’il est parfois possible d’avoir l’impression que la guerre lui passe au-dessus de la tête – d’autant qu’elle n’hésite pas à faire de l’humour même dans les pires situations.
Ordonnée et méthodique, Morrigan a toujours été très organisée et soignée, autant d’un point de vue personnel que professionnel. Elle est on-ne-peut plus sérieuse dans son travail. Elle s’investit autant que faire se peut, ne comptant pas ses heures, et cherchant sans cesse à approfondir ses connaissances et à repousser ses propres limites. Elle est très attentive aux bien-être de ceux qui sont autour d’elle, et n’hésite pas à consacrer du temps à une personne qui en aurait besoin. Cela ne fait pas d’elle quelqu’un de trop gentil, et elle n’est certainement pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, contrairement à l’impression qu’elle pourrait donner ; pas réellement rancunière, elle ne porte que peu d’intérêt à tout ce qu’elle considère comme étant futile, et a donc tendance à passer outre.
Il peut arriver que Morrigan éprouve l’envie de s’isoler un peu, simplement pour profiter du calme ou du silence, tout en restant disponible pour ceux qui en ressentent le besoin. Dans ce cas, elle va travailler dans sa salle de classe, dans sa chambre ou à l’extérieur. Elle a toujours préféré les grands espaces et la nature, mais au fil de sa vie, elle a appris à se familiariser avec les petits espaces clos et froids, où elle se sent désormais comme chez elle.
Très secrète, il est très rare qu’elle ne se confie sur son passé ou sur ses états d’âmes – et si elle le fait, c’est le signe qu’elle a une confiance absolue en la personne qui lui fait face. Ce n’est que pendant ses moments de solitude qu’elle s’autorise à exprimer des émotions négatives – par exemple en lien avec les douleurs fantômes qu’elle ressent parfois, avec la culpabilité qu’elle pourrait éprouver ou avec ses proches qui lui manquent. En revanche, Morrigan n’est pas du genre à s’appesantir sur son sort, et la plupart du temps, elle parvient à passer outre rapidement.
Sportive, courageuse mais parfois téméraire, Morrigan ne recule devant rien pour parvenir à ses buts. Très têtue, elle peut passer plusieurs jours sur un seul problème jusqu’à ce qu’elle parvienne à le résoudre. Entière et franche, lorsqu’elle pense quelque chose, elle a tendance à le dire. Elle évite cependant d’être blessante gratuitement et pèse ses mots. Elle n’aime pas parler pour ne rien dire. Si elle est très à l’écoute et qu’elle tient volontiers une conversation lorsque le sujet la passionne, elle peut aussi se montrer très silencieuse, et il n’est pas rare qu’elle se contente d’un sourire mystérieux.
• Physique •
Morrigan a toujours eu beaucoup de charme. La première chose que l’on remarque chez elle, c’est son beau regard d’un bleu intense, dans lequel il est facile de se noyer. Il peut mettre mal à l’aise, tant on a l’impression qu’il nous transperce jusqu’à l’âme. Ses yeux sont souvent rieurs, mais il arrive cependant qu’une douce mélancolie s’y glisse, lorsqu’elle se perd dans ses pensées. Cela ne dure jamais bien longtemps, et il est difficile de percevoir cette lueur brève.
La couleur de ses yeux ressort encore davantage grâce à ses longs cheveux châtain foncé et sa peau naturellement pâle. Elle a pris l’habitude de peindre ses lèvres d’un beau rouge qui met en valeur le reste. Il est d’ailleurs rare qu’elles ne soient pas étirées en un sourire éclatant, qui découvre ses dents bien entretenues et qui met en valeur ses pommettes hautes. Ce sourire fait également ressortir les premières marques de l’âge, au coin de ses yeux.
Fine sans être dépourvue de formes pour autant, Morrigan mesure 1m70 – parfois plus lorsqu’elle porte des talons. Elle a toujours été très coquette, appréciant de prendre soin de son apparence. Même lorsqu’il lui faut troquer ses robes et autres beaux vêtements contre des habits plus pratiques, elle s’arrange pour ressembler à quelque chose. Cela ne la dispense pas de porter des vêtements confortables, mais ne doutez jamais que sa tenue a été faite avec le plus grand des soins. Ses couleurs fétiches sont le rouge et le noir, mais elle refait ses tenues au fil de ses envies.
Partout sur son corps musclé et entretenu, des cicatrices restent. Les plus impressionnantes sont aussi les plus récentes. Sur ses articulations, poignets, coudes, épaules, chevilles, genoux et haut des cuisses, l’on peut voir des marques blanchâtres irrégulières, souvenir de sa plus récente séance de torture. Une marque similaire – quoi que plus épaisse - part de son nombril jusqu’à sa poitrine. Diverses marques moins visibles de toutes formes et tailles jonchent ses jambes, ses bras, sa poitrine et son dos.
• Caractère •
Morrigan est simple à approcher, mais peut être difficile à appréhender. Pleine de vie et d’énergie, elle ne recule jamais devant rien. Elle est douce et maternelle autant qu’elle est dure et intransigeante, mais sans jamais se montrer injuste ou mauvaise. La plupart du temps, elle est de très bonne humeur, tant et si bien qu’il est parfois possible d’avoir l’impression que la guerre lui passe au-dessus de la tête – d’autant qu’elle n’hésite pas à faire de l’humour même dans les pires situations.
Ordonnée et méthodique, Morrigan a toujours été très organisée et soignée, autant d’un point de vue personnel que professionnel. Elle est on-ne-peut plus sérieuse dans son travail. Elle s’investit autant que faire se peut, ne comptant pas ses heures, et cherchant sans cesse à approfondir ses connaissances et à repousser ses propres limites. Elle est très attentive aux bien-être de ceux qui sont autour d’elle, et n’hésite pas à consacrer du temps à une personne qui en aurait besoin. Cela ne fait pas d’elle quelqu’un de trop gentil, et elle n’est certainement pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, contrairement à l’impression qu’elle pourrait donner ; pas réellement rancunière, elle ne porte que peu d’intérêt à tout ce qu’elle considère comme étant futile, et a donc tendance à passer outre.
Il peut arriver que Morrigan éprouve l’envie de s’isoler un peu, simplement pour profiter du calme ou du silence, tout en restant disponible pour ceux qui en ressentent le besoin. Dans ce cas, elle va travailler dans sa salle de classe, dans sa chambre ou à l’extérieur. Elle a toujours préféré les grands espaces et la nature, mais au fil de sa vie, elle a appris à se familiariser avec les petits espaces clos et froids, où elle se sent désormais comme chez elle.
Très secrète, il est très rare qu’elle ne se confie sur son passé ou sur ses états d’âmes – et si elle le fait, c’est le signe qu’elle a une confiance absolue en la personne qui lui fait face. Ce n’est que pendant ses moments de solitude qu’elle s’autorise à exprimer des émotions négatives – par exemple en lien avec les douleurs fantômes qu’elle ressent parfois, avec la culpabilité qu’elle pourrait éprouver ou avec ses proches qui lui manquent. En revanche, Morrigan n’est pas du genre à s’appesantir sur son sort, et la plupart du temps, elle parvient à passer outre rapidement.
Sportive, courageuse mais parfois téméraire, Morrigan ne recule devant rien pour parvenir à ses buts. Très têtue, elle peut passer plusieurs jours sur un seul problème jusqu’à ce qu’elle parvienne à le résoudre. Entière et franche, lorsqu’elle pense quelque chose, elle a tendance à le dire. Elle évite cependant d’être blessante gratuitement et pèse ses mots. Elle n’aime pas parler pour ne rien dire. Si elle est très à l’écoute et qu’elle tient volontiers une conversation lorsque le sujet la passionne, elle peut aussi se montrer très silencieuse, et il n’est pas rare qu’elle se contente d’un sourire mystérieux.
Chronologie
21 décembre 1964 • Naissance.
Septembre 1983 (18 ans) • Début des études en justice magique dans le but de devenir Auror, après une scolarité brillante.
Février 1989 (24 ans) • Elle devient Auror.
Décembre 1993 (29 ans)• Elle rencontre une jeune femme moldue dont elle tombe éperdument amoureuse.
Novembre 2000 (35 ans) • Eabha s'installe avec sa compagne Aodhan, en Irlande.
Avril 2001 (36 ans) • Eabha et Aodhan s’engagent dans un groupe de résistance qui se fait appeler The Banshee’s Wail. Elles se spécialisent dans le recueil d’informations et l’espionnage.
Juin 2005 (40 ans) • Eabha se fait capturer et est torturée pendant plusieurs semaines avant d’être finalement sauvée.
2006-2013 (41 - 48 ans) • Eabha prend toujours davantage de risques pour la Cause. Il lui arrive plusieurs fois de se faire torturer, mais elle ne parlera jamais et fera beaucoup parler en retour, grâce à une grande maîtrise de l’occlumencie et de la légilimencie. Malgré tout, elle conserve sa joie de vivre et son optimisme, épaulée par Aodhan.
Mars 2014 (49 ans) • Eabha et Aodhan commencent à travailler dans un groupe restreint, au sein de la même cellule de résistance à laquelle elles appartiennent depuis leur arrivée. Ils sont un groupe de cinq à participer à des missions dangereuses et délicates. Deux en coulisses préparent et supervisent les missions, trois vont sur le terrain.
Juin 2015 (50 ans) • Après l’annonce de l’autorisation du mariage gay en Irlande, Eabha et Aodhan décident de se marier.
Avril-Mai 2019 (54 ans) • Lors d’une mission qui tourne mal avec la cellule de renseignement à laquelle elle appartient, Aodhan parvient à s’enfuir, mais les deux autres sont emportées pour être interrogées séparément. Eabha est torturée pendant plusieurs jours sans jamais céder, avant de se faire écarteler et éviscérer. Alors que ses bourreaux la laissent se vider de son sang, elle voit la lumière et qu’elle décide de rejoindre le Domaine.
21 décembre 1964 • Naissance.
Septembre 1983 (18 ans) • Début des études en justice magique dans le but de devenir Auror, après une scolarité brillante.
Février 1989 (24 ans) • Elle devient Auror.
Décembre 1993 (29 ans)• Elle rencontre une jeune femme moldue dont elle tombe éperdument amoureuse.
Novembre 2000 (35 ans) • Eabha s'installe avec sa compagne Aodhan, en Irlande.
Avril 2001 (36 ans) • Eabha et Aodhan s’engagent dans un groupe de résistance qui se fait appeler The Banshee’s Wail. Elles se spécialisent dans le recueil d’informations et l’espionnage.
Juin 2005 (40 ans) • Eabha se fait capturer et est torturée pendant plusieurs semaines avant d’être finalement sauvée.
2006-2013 (41 - 48 ans) • Eabha prend toujours davantage de risques pour la Cause. Il lui arrive plusieurs fois de se faire torturer, mais elle ne parlera jamais et fera beaucoup parler en retour, grâce à une grande maîtrise de l’occlumencie et de la légilimencie. Malgré tout, elle conserve sa joie de vivre et son optimisme, épaulée par Aodhan.
Mars 2014 (49 ans) • Eabha et Aodhan commencent à travailler dans un groupe restreint, au sein de la même cellule de résistance à laquelle elles appartiennent depuis leur arrivée. Ils sont un groupe de cinq à participer à des missions dangereuses et délicates. Deux en coulisses préparent et supervisent les missions, trois vont sur le terrain.
Juin 2015 (50 ans) • Après l’annonce de l’autorisation du mariage gay en Irlande, Eabha et Aodhan décident de se marier.
Avril-Mai 2019 (54 ans) • Lors d’une mission qui tourne mal avec la cellule de renseignement à laquelle elle appartient, Aodhan parvient à s’enfuir, mais les deux autres sont emportées pour être interrogées séparément. Eabha est torturée pendant plusieurs jours sans jamais céder, avant de se faire écarteler et éviscérer. Alors que ses bourreaux la laissent se vider de son sang, elle voit la lumière et qu’elle décide de rejoindre le Domaine.
Pouvoirs spéciaux
• Occlumencie niv 2 •
L'occlumencie est une part intégrante de ma vie depuis une bonne quarantaine d'années. Certainement plus encore, mais je ne le maîtrisais pas avant. J'étais une forte tête, quand j'étais enfant. Le genre de petite têtue qui ne renonçait jamais et qui avait de la suite dans ses idées. Bon, ce n'était pas du goût de tout le monde, bien entendu. Je dirais même que mes proches détestaient cet aspect de moi, et que ça m'est retombé dessus plus d'une fois. J'étais parfois - souvent - hermétique aux préceptes éducatifs de mes parents, et ça non plus, ça ne leur plaisait pas.
J'étais très jeune la première fois que j'ai été confrontée à un legilimens. Pourtant, je m'en souviens comme si c'était hier. Je me souviens des larmes et du froid. Je me souviens de la peur que j'ai ressenti à chaque fois que je le voyais approcher. De la douleur, aussi. De l'indignation, surtout. Je détestais qu'il me fasse ça, et je ne pouvais rien faire d'autre qu'essayer de lutter. C'était souvent encore pire à cause de ça. Mais je ne voulais pas me laisser faire. Je n'avais pas le choix, mais je ne voulais pas. C'était injuste. Je déteste l'injustice. Peut-être à cause de ça, d'ailleurs. Qui sait ?
Je n'ai jamais été mauvaise pour cacher mes émotions, pour masquer mes ressentis, pour mentir. Mais avec lui, je ne pouvais jamais mentir. C'était même pire lorsque j'avais l'audace d'essayer. Je n'étais qu'une enfant, et pourtant je savais déjà ce que je voulais - et peut-être surtout ce que je ne voulais pas. Et je ne voulais pas que quiconque puisse s'introduire de la sorte dans mon esprit, contre ma volonté. Je me sentais sale à chaque fois que je subissais cette intrusion forcée. J'avais honte de moi et de mes faiblesses, honte de le laisser faire de la sorte.
Mon premier déclic a été lorsqu'une de mes amies est morte par ma faute. Parce que je l'ai dénoncée sans le vouloir, à cause de mes remparts qui n'étaient pas assez forts. J'essayais pourtant, j'essayais vraiment. Et plusieurs fois, je suis parvenue à résister d'une manière à peu près honorable, si on prend en compte que je n'étais qu'une enfant et que lui était déjà un homme mûr. Enfin, je ne me souviens pas très bien de ces évènements-là, mais je sais en revanche que j'en garde encore un goût amer dans la bouche.
L'aide que j'ai reçu était assez inespérée. Elle est venue d'une de mes professeurs, au début de mes études collégiales. En toute modestie, j'étais une élève douée, curieuse et travailleuse. J'étais déjà avide d'en apprendre plus et de repousser mes limites. Je respectais mes camarades et mes aînés, et j'ai très vite noué des liens avec ma professeure de défenses contre les forces du mal. Elle était à l'écoute et ouverte, et elle a énormément participé à forger la femme que je suis encore aujourd'hui. Elle a accepté de m'enseigner l'occlumencie sur son temps libre, et nous avons passé beaucoup de temps à m'entraîner à ce propos.
Lorsque j'ai commencé à le maîtriser réellement, j'étais déjà moins soumise à la légilimencie. J'avais grandi, et si je n'étais toujours qu'une adolescente, je m'étais assagie. Il m'était devenu plus simple de masquer le peu d'éléments qui auraient encore pu me causer des soucis. Je n'ai pas cessé de m'entraîner pour autant. A l'époque, je voulais déjà devenir auror, et j'avais le pressentiment que la maîtrise de l'occlumencie me serait utile tout au court de ma vie - encore une fois sans vouloir me vanter, j'ai toujours été douée d'un instinct éclairé.
Et je ne m'étais pas trompée. A plusieurs reprises, la maîtrise de l'occlumencie m'a sauvé la vie. Mais plus important encore, ça m'a permis de m'engager dans la résistance après l'accession au pouvoir du Mage Noir, et de me sentir utile. Mes premières séances de torture ont été formatrices, pour ça comme pour bien d'autres choses. J'ai appris à résister même dans des conditions extrêmes, en tâchant de ne pas faire flancher mon esprit et de ne pas révéler les informations qui étaient en ma possession.
• Légilimencie •
Avec ce que je vous ai déjà raconté, vous vous doutez bien que la légilimencie a été une évidence très vite dans ma vie. Je n'aimais pas que l'on s'en serve sur moi, mais un côté plus pragmatique de mon esprit y a trouvé une utilité indéniable. Pouvoir pénétrer dans la tête des autres pour connaître leurs secrets, pour recueillir des informations qui pouvaient s'avérer être primordiales, me semblait être un don extraordinaire, si tant est qu'il soit entre de bonnes mains.
Comme je vous l'ai dit, j'étais à peine une adolescente lorsque j'ai su que je voulais devenir Auror. Mon but était d'éradiquer le mage noir, de participer à cette lutte qui me prenait déjà aux tripes. Dans un tel contexte, et avec ce que je savais déjà de la légilimencie, je n'ai pu m'empêcher de penser à quel point cela pourrait m'être utile dans le cadre de mon travail. J'étais bien décidée à ne pas en abuser mais à en user raisonnablement et seulement lorsqu'il s'agissait d'une nécessité.
J'ai toujours eu un bon instinct. Quelque chose de viscéral, peut-être une empathie trop élevée. Je savais des choses que je n'étais pas censée savoir, sans qu'on me le dise. Je crois que mon intuition a grandement facilité mon apprentissage de la légilimencie. J'ai eu mes premiers cours avec la même professeure qui m'a appris l'occlumencie. Le but initial était surtout que je puisse comprendre les mécanismes de la légilimencie pour pouvoir m'en protéger - et de comprendre le mécanisme de l'occlumencie en étant confronter aux murs mentaux de ma professeure.
J'ai malgré tout eu plus de difficultés à maîtriser ce pouvoir-là. Peut-être parce que j'éprouvais plus de scrupule à m'en servir que l'occlumencie. Dans le premier cas, j'attaquais, tandis que je ne faisais que me défendre dans l'autre. Mais ça s'est révélé suffisamment utile dans ma vie pour me donner l'envie de le cultiver, de l'approfondir et de travailler dur jusqu'à parvenir à une maîtrise honorable. Je n'en ai que très peu fait usage durant la première moitié de ma vie, et quasiment seulement lors d'entraînements.
Lorsque je suis devenue auror, c'était déjà une pratique plus courante dans ma vie. Quoi que je n'en faisais usage que sporadiquement, essentiellement si la vie d'êtres vivants étaient en jeu. En revanche, tout s'est accéléré lorsque je suis entrée dans la résistance. Les légilimens ne courrent pas les rues, et il s'agit quand même d'un moyen bien pratique de recueillir des informations. Je n'éprouvais plus aucun remord à le faire dans ce contexte. Je ne faisais que ce qui devait être fait, et c'était presque un jeu, finalement. Le jeu du chat et de la souris, oui. C'était à qui aller attraper l'autre en premier, à qui parviendrait à faire parler.
Il m'arrivait de perdre, parfois. C'est le jeu. Mais je n'ai jamais parlé. Je ne suis pas souvent tombée sur des legilimens confirmés, heureusement pour moi. Je crois que j'aurais pu leur résister, mais ça ne m'aurait pas facilité la tâche. De toutes façons, bien souvent, je gagnais. Non pas parce que j'ai un esprit de compétition à tout épreuve, non. Il est vrai que je suis têtue et encline à faire tous les efforts qu'il faut pour parvenir à mes fins. Mais ce qui me motivait réellement là-dedans, était la perspective de pouvoir sauver des vies, ou peut-être d'un jour permettre de faire pencher la balance en notre faveur.
Oh, je n'ai pas la prétention d'être un élément essentiel. J'ai toujours travaillé en équipe, et je ne serai certainement parvenue à rien si j'avais été seule. Tout ce qui compte, c'est la Cause. J'ai toujours tâché de garder à l'esprit la raison pour laquelle je faisais tout ça, surtout lorsque ça devenait difficile. Je ne suis pas fière de ce que j'ai pu faire. Je ne prends pas de plaisir à torturer les autres, et encore moins à faire subir ce que j'ai tant détesté subir quand j'étais enfant. Je ne sais que trop bien ce que ça fait. Mais nous sommes en guerre. Et je compte bien me battre jusqu'à mon dernier souffle.
• Occlumencie niv 2 •
L'occlumencie est une part intégrante de ma vie depuis une bonne quarantaine d'années. Certainement plus encore, mais je ne le maîtrisais pas avant. J'étais une forte tête, quand j'étais enfant. Le genre de petite têtue qui ne renonçait jamais et qui avait de la suite dans ses idées. Bon, ce n'était pas du goût de tout le monde, bien entendu. Je dirais même que mes proches détestaient cet aspect de moi, et que ça m'est retombé dessus plus d'une fois. J'étais parfois - souvent - hermétique aux préceptes éducatifs de mes parents, et ça non plus, ça ne leur plaisait pas.
J'étais très jeune la première fois que j'ai été confrontée à un legilimens. Pourtant, je m'en souviens comme si c'était hier. Je me souviens des larmes et du froid. Je me souviens de la peur que j'ai ressenti à chaque fois que je le voyais approcher. De la douleur, aussi. De l'indignation, surtout. Je détestais qu'il me fasse ça, et je ne pouvais rien faire d'autre qu'essayer de lutter. C'était souvent encore pire à cause de ça. Mais je ne voulais pas me laisser faire. Je n'avais pas le choix, mais je ne voulais pas. C'était injuste. Je déteste l'injustice. Peut-être à cause de ça, d'ailleurs. Qui sait ?
Je n'ai jamais été mauvaise pour cacher mes émotions, pour masquer mes ressentis, pour mentir. Mais avec lui, je ne pouvais jamais mentir. C'était même pire lorsque j'avais l'audace d'essayer. Je n'étais qu'une enfant, et pourtant je savais déjà ce que je voulais - et peut-être surtout ce que je ne voulais pas. Et je ne voulais pas que quiconque puisse s'introduire de la sorte dans mon esprit, contre ma volonté. Je me sentais sale à chaque fois que je subissais cette intrusion forcée. J'avais honte de moi et de mes faiblesses, honte de le laisser faire de la sorte.
Mon premier déclic a été lorsqu'une de mes amies est morte par ma faute. Parce que je l'ai dénoncée sans le vouloir, à cause de mes remparts qui n'étaient pas assez forts. J'essayais pourtant, j'essayais vraiment. Et plusieurs fois, je suis parvenue à résister d'une manière à peu près honorable, si on prend en compte que je n'étais qu'une enfant et que lui était déjà un homme mûr. Enfin, je ne me souviens pas très bien de ces évènements-là, mais je sais en revanche que j'en garde encore un goût amer dans la bouche.
L'aide que j'ai reçu était assez inespérée. Elle est venue d'une de mes professeurs, au début de mes études collégiales. En toute modestie, j'étais une élève douée, curieuse et travailleuse. J'étais déjà avide d'en apprendre plus et de repousser mes limites. Je respectais mes camarades et mes aînés, et j'ai très vite noué des liens avec ma professeure de défenses contre les forces du mal. Elle était à l'écoute et ouverte, et elle a énormément participé à forger la femme que je suis encore aujourd'hui. Elle a accepté de m'enseigner l'occlumencie sur son temps libre, et nous avons passé beaucoup de temps à m'entraîner à ce propos.
Lorsque j'ai commencé à le maîtriser réellement, j'étais déjà moins soumise à la légilimencie. J'avais grandi, et si je n'étais toujours qu'une adolescente, je m'étais assagie. Il m'était devenu plus simple de masquer le peu d'éléments qui auraient encore pu me causer des soucis. Je n'ai pas cessé de m'entraîner pour autant. A l'époque, je voulais déjà devenir auror, et j'avais le pressentiment que la maîtrise de l'occlumencie me serait utile tout au court de ma vie - encore une fois sans vouloir me vanter, j'ai toujours été douée d'un instinct éclairé.
Et je ne m'étais pas trompée. A plusieurs reprises, la maîtrise de l'occlumencie m'a sauvé la vie. Mais plus important encore, ça m'a permis de m'engager dans la résistance après l'accession au pouvoir du Mage Noir, et de me sentir utile. Mes premières séances de torture ont été formatrices, pour ça comme pour bien d'autres choses. J'ai appris à résister même dans des conditions extrêmes, en tâchant de ne pas faire flancher mon esprit et de ne pas révéler les informations qui étaient en ma possession.
• Légilimencie •
Avec ce que je vous ai déjà raconté, vous vous doutez bien que la légilimencie a été une évidence très vite dans ma vie. Je n'aimais pas que l'on s'en serve sur moi, mais un côté plus pragmatique de mon esprit y a trouvé une utilité indéniable. Pouvoir pénétrer dans la tête des autres pour connaître leurs secrets, pour recueillir des informations qui pouvaient s'avérer être primordiales, me semblait être un don extraordinaire, si tant est qu'il soit entre de bonnes mains.
Comme je vous l'ai dit, j'étais à peine une adolescente lorsque j'ai su que je voulais devenir Auror. Mon but était d'éradiquer le mage noir, de participer à cette lutte qui me prenait déjà aux tripes. Dans un tel contexte, et avec ce que je savais déjà de la légilimencie, je n'ai pu m'empêcher de penser à quel point cela pourrait m'être utile dans le cadre de mon travail. J'étais bien décidée à ne pas en abuser mais à en user raisonnablement et seulement lorsqu'il s'agissait d'une nécessité.
J'ai toujours eu un bon instinct. Quelque chose de viscéral, peut-être une empathie trop élevée. Je savais des choses que je n'étais pas censée savoir, sans qu'on me le dise. Je crois que mon intuition a grandement facilité mon apprentissage de la légilimencie. J'ai eu mes premiers cours avec la même professeure qui m'a appris l'occlumencie. Le but initial était surtout que je puisse comprendre les mécanismes de la légilimencie pour pouvoir m'en protéger - et de comprendre le mécanisme de l'occlumencie en étant confronter aux murs mentaux de ma professeure.
J'ai malgré tout eu plus de difficultés à maîtriser ce pouvoir-là. Peut-être parce que j'éprouvais plus de scrupule à m'en servir que l'occlumencie. Dans le premier cas, j'attaquais, tandis que je ne faisais que me défendre dans l'autre. Mais ça s'est révélé suffisamment utile dans ma vie pour me donner l'envie de le cultiver, de l'approfondir et de travailler dur jusqu'à parvenir à une maîtrise honorable. Je n'en ai que très peu fait usage durant la première moitié de ma vie, et quasiment seulement lors d'entraînements.
Lorsque je suis devenue auror, c'était déjà une pratique plus courante dans ma vie. Quoi que je n'en faisais usage que sporadiquement, essentiellement si la vie d'êtres vivants étaient en jeu. En revanche, tout s'est accéléré lorsque je suis entrée dans la résistance. Les légilimens ne courrent pas les rues, et il s'agit quand même d'un moyen bien pratique de recueillir des informations. Je n'éprouvais plus aucun remord à le faire dans ce contexte. Je ne faisais que ce qui devait être fait, et c'était presque un jeu, finalement. Le jeu du chat et de la souris, oui. C'était à qui aller attraper l'autre en premier, à qui parviendrait à faire parler.
Il m'arrivait de perdre, parfois. C'est le jeu. Mais je n'ai jamais parlé. Je ne suis pas souvent tombée sur des legilimens confirmés, heureusement pour moi. Je crois que j'aurais pu leur résister, mais ça ne m'aurait pas facilité la tâche. De toutes façons, bien souvent, je gagnais. Non pas parce que j'ai un esprit de compétition à tout épreuve, non. Il est vrai que je suis têtue et encline à faire tous les efforts qu'il faut pour parvenir à mes fins. Mais ce qui me motivait réellement là-dedans, était la perspective de pouvoir sauver des vies, ou peut-être d'un jour permettre de faire pencher la balance en notre faveur.
Oh, je n'ai pas la prétention d'être un élément essentiel. J'ai toujours travaillé en équipe, et je ne serai certainement parvenue à rien si j'avais été seule. Tout ce qui compte, c'est la Cause. J'ai toujours tâché de garder à l'esprit la raison pour laquelle je faisais tout ça, surtout lorsque ça devenait difficile. Je ne suis pas fière de ce que j'ai pu faire. Je ne prends pas de plaisir à torturer les autres, et encore moins à faire subir ce que j'ai tant détesté subir quand j'étais enfant. Je ne sais que trop bien ce que ça fait. Mais nous sommes en guerre. Et je compte bien me battre jusqu'à mon dernier souffle.
Joueur
Pseudo • Ley
Age • 22 ans
Commentaires & suggestions • Ca manque quand même de baleines.
Comment nous avez-vous trouvés ? • Une pie m'a soufflé qu'elle était en train de faire une bêtise, alors je l'ai suivie.
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Devienne un PNJ pour le staff
Pseudo • Ley
Age • 22 ans
Commentaires & suggestions • Ca manque quand même de baleines.
Comment nous avez-vous trouvés ? • Une pie m'a soufflé qu'elle était en train de faire une bêtise, alors je l'ai suivie.
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Devienne un PNJ pour le staff
Halloween & aki the space corgi