Épices et cendres, l’odeur monte au nez dès qu’on pousse le battant, sans pourtant être désagréable, dosé intelligemment. Le tapis sous les pieds est épais et coloré, absorbe le bruit de pas. Un feu crépite dans un petit âtre de pierres pâles et rugueuses et ne semble jamais s’éteindre, laissant la chambre dans des températures qui ont tout pour rappeler l’origine de Vyāsa. Les fenêtres laissent voir des plaines vertes et rocailleuses qui n’ont rien à voir avec le domaine, d’autant plus qu’elles sont occupées par de grands dragons qui passent la plupart de leur temps à paresser au soleil, quand ils ne daignent pas se chamailler un bout de viande ou se dégourdir les ailes, faisant frémir les tentures qui couvrent les murs où le vert et le bleu prédomine. Le plafond est haut, couvert de sculptures complexes et changeantes, reflétant ce que celui qui l’observe désir voir.