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    Re: Arrêt cardiaque devant l'infirmerie - Sycomore
    Sam 7 Nov - 0:51
    Sycomore
    Sycomore
    72
    Sycochouette
    25 ans
    Officier
    Sang pur
    Animagus
    Officier
    https://rementor.forumactif.com/t159-sycomore-enrolehttps://rementor.forumactif.com/t220-carnet-de-sycomore


     

    tajný

    Feat. Asphodèle

    Ah. Visiblement, ce n'était pas une bonne idée de parler de ça. Pourtant, c'est ce qu'ils ont en commun, le passé. Ce qu'ils n'auraient jamais avec personne d'autre en commun ici. Théoriquement, ça aurait du être le cas mais quelqu'un, le Destin, les formateurs , en avait décidé autrement. Il aurait été illusoire de penser que les têtes dirigeantes du lieu ait recruté Asphodèle sans connaître son lien avec les jumeaux . De toute façon, ça devait arriver. Durmstang est spécialisé dans la magie de combat , il a d'ailleurs été surpris de ne pas voir plus de ses anciens camarades dans les rangs de l'infanterie alors que les statistiques pures auraient voulue que l’école slave en soit un gros pourvoyeur.. Visiblement, le lavage de cerveau qu’on est pratique de manière presque industriel a été efficace. Durmstang n’a juste pas réussi pour ceux qui ne rentrait pas dans son moule , ceux qui iront dans l’intelligence comme Asphodèle et sa jumelle. Ou dans les officiers comme lui.

    Et Maintenant. Maintenant, il avait éprouvé le besoin de se rendre invisible, de se cacher sous une forme où on ne lui demanderait plus rien pour quelques instants seulement. Et si en plus , il peut les passer sur l’épaule d’Asphodèle, c’est encore mieux. Il ne sait pas pourquoi les autres choisissent de lancer dans ce long , dur et fastidieux processus qui permet de prendre cette forme animale. Pourquoi ont ils envie de faire ça . Lui ne se l’est jamais vraiment avoué. Etre Animagus , c’est pouvoir se transformer en quelque chose d’autres , en quelqu’un d’autre . Avec des plumes certes et dépourvu de paroles mais peu importe. Même, c’est sûrement mieux. Ne rien faire et laisser le silence faire son office, installer ce moment calme que seul Aliosha pourra troubler quand il le souhaite. Cenek n’était qu’une boule de duvet aux yeux clos, s’échappant un peu, s’endormant presque. Même s’il était potentiellement en grève et avait retrouvé des rythmes de sommeil plus humain, l’habitude de dormir en journée reste, surtout quand tout devient duveteux et calme.

    Le calme s’envole, Aliosha se remet doucement. Sa remarque fit échapper un hululement à la place d’un rire à Sycomore. Mignon. Lui, mignon. Un chaton, c’est mignon. Un bébé , c’était mignon … enfin presque. Une peluche peut être aussi. Mais lui, vraiment, n’avait rien de mignon ou d’attendrissant. En fait peut être sous son enveloppe d’oiseau de nuit mais encore. Par contre, les chouettes sont censés chasser des trucs mignons. Sa pensée dérive sur la liste des choses potentiellement. Pouvait on dire d’un elfe de maison bien habillé qu’il était mignon ? D’un Sombral ? D’un autre être humain. Petit moment de réflexions. Oui. Aliosha qui s’embrouille et s’emmêle , l’Aliosha maladroit qu’il connait peut être mignon. D’ailleurs , ce sera un redoutable atout lorsqu’il se décidera à séduire quelqu’un par la suite. Homme ou Femme, après tout les rumeurs ne sont que rarement vrai. Il soupire , se laisse caresser encore un peu avant qu’un bruit n’attire son attention. D’un geste brusque , sa tête se tourne à 180 degrès, comme les oiseaux de son espèces peuvent le faire, fixant un long moment l’ombre des escaliers. Puis il s’appuie et s’élance d’un mouvement d’elle, se atterrissant sur le dossier d’une chaise avant de se laisser glisser et de reprendre forme humaine. Les gens ont peut être été invité à rejoindre leur tour . Un coup d’oeil rapide à Aliosha. Un instant , il se dit qu’il ne faut qu’on les voit ensemble. Il entend ce que ça a donné sur Aubépine et il s’en voudrait que le demi vélane, dans cet environnement nouveau, subisse le même sort. Ce serait impardonnable, il s ‘en voudrait.

    «Tu devrais rentrer . Je laisserais le phonographe dans le salon demain après midi, tu n’auras qu’à le récupérer à 18h .»

    Plus distant , avec un once de regret dans la voix. S’il n’y avait pas eu ces bruits, il aurait pu rester chouette. Et encore un peu sur son épaule.

    artemis | www
    Re: Arrêt cardiaque devant l'infirmerie - Sycomore
    Ven 22 Jan - 10:48
    Asphodèle
    Asphodèle
    61
    Arrêt cardiaque devant l'infirmerie - Sycomore - Page 2 Test
    26
    Intelligence
    Sang mêlé
    Demi-Vélane
    Intelligence
    https://rementor.forumactif.com/t400-asphodele-enrolehttps://rementor.forumactif.com/t408-asphodele
    Cenek avait toujours été insaisissable. Sauvage, distant, imprévisible. Asphodèle n’avait jamais bien compris comment il fonctionnait et il était tout bonnement incapable de prédire la moindre de ses actions. Il n’avait jamais saisi pourquoi Cenek agissait de telle ou telle manière, tantôt chaud et tout près de lui, tantôt glacial, voire inaccessible.

    Et pour tout avouer, il trouvait ça sacrément attirant. Pas d’une façon masochiste, il n’était pas le genre à aimer se faire repousser pour mieux se complaire dans son rôle de martyr, non, loin de là ! C’était simplement que cette attitude conférait une aura énigmatique à Cenek. Et Asphodèle, en constatant cela, avait la terrible envie de venir triturer sa tête, de décortiquer ses pensées et de comprendre comment il fonctionnait. Le mystère Cenek devait être élucidé !

    Se faisant comme il le pouvait à la situation, Asphodèle lissa pensivement les plumes de la jolie chouette de son autre main. Il se demanda comment il allait bien pouvoir continuer cette recette tout seul. Non seulement il n’avait aucune idée de ce que comptait faire le jeune homme, mais en plus, avouons-le, il était plutôt un commis qu’un vrai cuisinier. Il avait, en effet, la capacité étonnante de réussir à tout faire cramer, même ce qui était cru. Alors bon, à moins que Cenek ne lui hulule la recette, ils n’étaient pas sortis de l’auberge.

    En déduisant que les plans du repas à deux tombaient à l’eau, il commença plutôt à ranger la table. Est-ce qu’il avait été trop entreprenant ? Non, enfin… À vrai dire, il n’avait rien fait, hein ! Peut-être que sa présence gênait Cenek ? Il fronça des sourcils. Cela ne devait pas être ça, il se serait fait rembarrer si ça avait été le cas. Décidément, le mystère Cenek s’épaississait de plus en plus !

    - J’imagine qu’on déjeunera ensemble un autre jour… dit-il d’une voix un peu hésitante.

    … ou pas, se dit-il lorsque Cenek quitta brusquement son épaule pour se transformer en humain. Il avait entendu les bruits dans l’escalier, mais il n’avait pas vraiment fait de rapprochement avec la transformation de son ami.

    - Euh… Je…

    Alors là, il ne comprenait vraiment plus rien. Donc ils abandonnaient leur repas ensemble et Cenek lui montrait la porte en plus de cela ? Sans lui proposer d’autre date ? Sans rien dire d’autre qu’il lui prêterait son foutu phonographe ?

    Déstabilisé, Asphodèle se mit à réfléchir à toute vitesse. Puis, tout à coup, comme s’il avait été frappé par la foudre, il fit le rapprochement. Des personnes entraient dans la tour et on risquait de les voir tous les deux. Cenek ne voulait pas être vu avec Asphodèle. Lui, le fier slave, avec un vulgaire Vélane ? Cela risquait sans doute de déteindre sur sa réputation déjà pas mal ébranlée de ce qu’il avait compris.
    Le cœur d’Aliocha se serra très fort dans sa poitrine. Il eut l’impression qu’une main glacée venait de s’en emparer pour essayer de le faire éclater. Rien n’avait changé. Rien du tout. Peut-être juste que celui qu’on appelait désormais Sycomore se sentait nostalgique en voyant un bout de son passé en Asphodèle, mais c’était tout. Et certainement pas assez pour assumer le fait qu’il lui parle devant les autres.

    - Ne t’inquiètes pas, marmonna-t-il d'un air désabusé. J’ai compris. J’irai pas traîner dans tes pattes. Je suis un grand garçon. T’as pas de souci à te faire. Personne ne saura que tu m’as adressé la parole. Ta réputation ne sera pas souillée.

    Il lâcha un soupir douloureux, balaya un instant la pièce du regard pour vérifier qu’il n’avait rien oublié, puis, mécaniquement, quitta la pièce. Il ne savait pas trop ce qu’il s’était fait comme idée, en fait. Peut-être parce que Cenek avait été gentil avec lui. Il s’était laissé aveugler sans regarder qu’il l’avait entraîné à l’écart tout de suite, qu’il avait tout fait pour qu’on ne les voit pas ensemble. Quel idiot… Lui qui avait senti son cœur s’adoucir devant la chaleur de Sycomore avait refusé de voir le reste.
    Au moins, les choses étaient claires maintenant, se dit-il en dévalant les escaliers, saluant les Sorciers qu’il croisa dans les escaliers. Il savait à quoi s’en tenir avec Sycomore.

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