Carte d'identité
Âge & Date de naissance • 26 ans, le 21/06/1993
Pays d'origine • Russie
Métiers & Formations • Danseur étoile
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Hybride
Baguette • Amourette et épine de monstre du Fleuve Blanc. Elle lance des sorts élégants et puissants.
Patronus • Bassaris rusé
Avatar • Emil Andersson
Âge & Date de naissance • 26 ans, le 21/06/1993
Pays d'origine • Russie
Métiers & Formations • Danseur étoile
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Hybride
Baguette • Amourette et épine de monstre du Fleuve Blanc. Elle lance des sorts élégants et puissants.
Patronus • Bassaris rusé
Avatar • Emil Andersson
Descriptions
• Physique •
Asphodèle est le genre d’homme que l’on remarque dès qu’il franchit une porte. On retient toujours un peu son souffle en le voyant, rien qu’une seconde ou deux. C’est comme s’il aspirait la lumière et la recrachait à travers ses pores.
Sa démarche est souple, féline. Il semble danser à chaque pas. Le fait qu’il se tienne toujours droit accentue sa présence et lui donne l’impression de dominer la foule. Sa grande taille (il fait 1m88) n’aide pas particulièrement à se fondre dans le décor.
Sa chevelure est sans doute sa plus grande fierté. Il possède de longs cheveux blonds comme le blé dont il prend soin. Ils sont soyeux et participent sans doute à son charme vélane. Ils encadrent un visage parfaitement symétrique aux yeux bleus en amandes. Son nez un peu rond surplombe une bouche aux lèvres pulpeuses qui s’étirent souvent d’un sourire aux dents légèrement en avant.
Cependant, les rares fois où Asphodèle se met en colère, tout son visage se déforme en une grimace affreuse. Il ressemble à une gargouille prête à arracher le cœur de celui qui a osé provoquer son courroux. Son corps grandit, se couvre d’écailles et ses ongles se transforment en griffes tranchantes.
Sa peau est pâle, douce au toucher, semble presque briller au soleil. Généralement, Asphodèle sourit lorsqu’on le constate et se contente d’expliquer qu’il est simplement en train de transpirer.
Mais s’il y a bien une chose qu’il déteste chez lui, ce sont ses pieds. Il est rare de le voir se promener sans chaussure. En effet, ses pieds sont rouges, déformés et il ne s’agit clairement pas de la plus jolie partie de son anatomie. Des heures de danse classique à faire des pointes expliquent sans doute leur état pitoyable.
• Caractère •
S’il faut bien noter quelque chose chez Asphodèle, c’est qu’il sait pertinemment qu’il est beau et qu’il a tendance à en jouer. Il aime attirer l’attention des autres à coups de beaux sourires, d’œillades charmeuses ou encore avec sa gestuelle gracieuse.
En fait, c’est presque quelque chose de vital chez lui. Il DOIT se faire aimer des autres. Il veut attirer leur attention. Il veut obtenir leur sympathie. Il ressent le besoin viscéral de se lier avec les gens qui l’entourent. Alors, ce n’est pas tout à fait par hypocrisie, mais Asphodèle charme. Il se fait extraverti, joueur, blagueur aussi. Il essaye tant bien que mal de marquer les esprits et de se connecter aux gens qui l’entourent. Et quand on le repousse… il ne comprend pas. Qu’a-t-il fait de mal ? Aurait-il manqué de tact ? Pourquoi ne l’aime-t-on pas ? Il se remet en question, réfléchit jusqu’à en perdre le sommeil et perd toute confiance en lui. Asphodèle a l’impression qu’il ne vit qu’à travers le regard des autres et que sans sa beauté, il ne vaut pas grand-chose.
C’est vrai qu’il n’est pas très dégourdi, même carrément maladroit et qu’il n’a pas une constitution bien solide. Il est même incapable de cuisiner sans se brûler, se couper ou tout envoyer par terre !
Mais quand il se sent en confiance, Asphodèle se révèle véritablement : loyal, affectueux et toujours souriant. Il est toujours là pour ses amis et sera volontiers leur petite bouffée d’air frais avec ses grands sourires constamment ravis et sa façon de voir le verre toujours à moitié plein.
• Physique •
Asphodèle est le genre d’homme que l’on remarque dès qu’il franchit une porte. On retient toujours un peu son souffle en le voyant, rien qu’une seconde ou deux. C’est comme s’il aspirait la lumière et la recrachait à travers ses pores.
Sa démarche est souple, féline. Il semble danser à chaque pas. Le fait qu’il se tienne toujours droit accentue sa présence et lui donne l’impression de dominer la foule. Sa grande taille (il fait 1m88) n’aide pas particulièrement à se fondre dans le décor.
Sa chevelure est sans doute sa plus grande fierté. Il possède de longs cheveux blonds comme le blé dont il prend soin. Ils sont soyeux et participent sans doute à son charme vélane. Ils encadrent un visage parfaitement symétrique aux yeux bleus en amandes. Son nez un peu rond surplombe une bouche aux lèvres pulpeuses qui s’étirent souvent d’un sourire aux dents légèrement en avant.
Cependant, les rares fois où Asphodèle se met en colère, tout son visage se déforme en une grimace affreuse. Il ressemble à une gargouille prête à arracher le cœur de celui qui a osé provoquer son courroux. Son corps grandit, se couvre d’écailles et ses ongles se transforment en griffes tranchantes.
Sa peau est pâle, douce au toucher, semble presque briller au soleil. Généralement, Asphodèle sourit lorsqu’on le constate et se contente d’expliquer qu’il est simplement en train de transpirer.
Mais s’il y a bien une chose qu’il déteste chez lui, ce sont ses pieds. Il est rare de le voir se promener sans chaussure. En effet, ses pieds sont rouges, déformés et il ne s’agit clairement pas de la plus jolie partie de son anatomie. Des heures de danse classique à faire des pointes expliquent sans doute leur état pitoyable.
• Caractère •
S’il faut bien noter quelque chose chez Asphodèle, c’est qu’il sait pertinemment qu’il est beau et qu’il a tendance à en jouer. Il aime attirer l’attention des autres à coups de beaux sourires, d’œillades charmeuses ou encore avec sa gestuelle gracieuse.
En fait, c’est presque quelque chose de vital chez lui. Il DOIT se faire aimer des autres. Il veut attirer leur attention. Il veut obtenir leur sympathie. Il ressent le besoin viscéral de se lier avec les gens qui l’entourent. Alors, ce n’est pas tout à fait par hypocrisie, mais Asphodèle charme. Il se fait extraverti, joueur, blagueur aussi. Il essaye tant bien que mal de marquer les esprits et de se connecter aux gens qui l’entourent. Et quand on le repousse… il ne comprend pas. Qu’a-t-il fait de mal ? Aurait-il manqué de tact ? Pourquoi ne l’aime-t-on pas ? Il se remet en question, réfléchit jusqu’à en perdre le sommeil et perd toute confiance en lui. Asphodèle a l’impression qu’il ne vit qu’à travers le regard des autres et que sans sa beauté, il ne vaut pas grand-chose.
C’est vrai qu’il n’est pas très dégourdi, même carrément maladroit et qu’il n’a pas une constitution bien solide. Il est même incapable de cuisiner sans se brûler, se couper ou tout envoyer par terre !
Mais quand il se sent en confiance, Asphodèle se révèle véritablement : loyal, affectueux et toujours souriant. Il est toujours là pour ses amis et sera volontiers leur petite bouffée d’air frais avec ses grands sourires constamment ravis et sa façon de voir le verre toujours à moitié plein.
Chronologie
1993 • Naissance d’Asphodèle, né d’une mère vélane et d’un père sorcier. Sa génitrice a été assassinée et Asphodèle a été élevé par son père qui cache ses origines vélanes aux yeux du monde.
1997 • Asphodèle commence la danse classique. C’est une révélation pour lui.
1998 • Yaroslava arrive au pouvoir.
2002 • Yaroslava rejoint Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.
2004 • Asphodèle entre à Durmstrang.
2005 • Des soupçons commencent à peser sur Asphodèle concernant ses origines vélanes. Les changements hormonaux commencent à laisser voir sa véritable nature. Ses colères d’adolescent déforment son joli visage de poupée et ne laissent aucun doute quant au fait qu’il soit hybride. Il se retrouve vite isolé et repoussé par la plupart de ses camarades.
2008 • La vie scolaire est solitaire pour Asphodèle qui se jette à corps perdu dans la danse lors de ses heures perdues. Il continue ses entraînements seul et se vide la tête en faisant des pointes.
2011 • Il quitte Durmstrang et rejoint une petite compagnie de ballet russe.
2012 • Il se fait remarquer par le Bolchoï et intègre la compagnie.
2013 • Asphodèle voyage un peu partout dans le monde grâce au ballet. Il semble s’être complètement déconnecté du monde sorcier.
2019 • Appelé en rêve, Asphodèle n’hésite pas une seule seconde à répondre à l’appel. Il veut passer à l’action. Il utilise le Portoloin pour rejoindre le Domaine.
1993 • Naissance d’Asphodèle, né d’une mère vélane et d’un père sorcier. Sa génitrice a été assassinée et Asphodèle a été élevé par son père qui cache ses origines vélanes aux yeux du monde.
1997 • Asphodèle commence la danse classique. C’est une révélation pour lui.
1998 • Yaroslava arrive au pouvoir.
2002 • Yaroslava rejoint Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.
2004 • Asphodèle entre à Durmstrang.
2005 • Des soupçons commencent à peser sur Asphodèle concernant ses origines vélanes. Les changements hormonaux commencent à laisser voir sa véritable nature. Ses colères d’adolescent déforment son joli visage de poupée et ne laissent aucun doute quant au fait qu’il soit hybride. Il se retrouve vite isolé et repoussé par la plupart de ses camarades.
2008 • La vie scolaire est solitaire pour Asphodèle qui se jette à corps perdu dans la danse lors de ses heures perdues. Il continue ses entraînements seul et se vide la tête en faisant des pointes.
2011 • Il quitte Durmstrang et rejoint une petite compagnie de ballet russe.
2012 • Il se fait remarquer par le Bolchoï et intègre la compagnie.
2013 • Asphodèle voyage un peu partout dans le monde grâce au ballet. Il semble s’être complètement déconnecté du monde sorcier.
2019 • Appelé en rêve, Asphodèle n’hésite pas une seule seconde à répondre à l’appel. Il veut passer à l’action. Il utilise le Portoloin pour rejoindre le Domaine.
Pouvoirs spéciaux
• DEMI-VÉLANE •
« Pédale !
- Tarlouze !
- Asphodèle, il suce des queues ! »
Bien évidemment qu’Asphodèle ne « suçait pas des queues », déjà parce qu’il ne savait pas bien ce que cela signifiait réellement et, ensuite, parce qu’il n’avait aucun amoureux. C’était justement bien là, le problème. Il avait eu un coup de cœur pour le mauvais garçon. Vladimir était un bel étudiant aux yeux bleus cyan. Ils étaient si vifs qu’on avait l’impression qu’ils pourraient briller dans le noir. À chaque fois qu’il le regardait, Asphodèle avait l’impression de plonger dedans et tout son corps flottait. Il avait le cœur qui se mettait à battre très vite, les mains moites et ne savait plus bien ce qu’il était en train de faire juste avant. Il se retrouvait généralement à bégayer quelque chose de complètement incohérent, rougissait comme une tomate trop mûre et s’éclipsait après un vague sourire.
Et si cela avait amusé Vlad, ça avait moins été le cas des autres à qui on avait appris qu’un garçon ne devait pas aimer un autre garçon. Que ce n’était pas normal. Et donc qu’il y avait un problème avec Asphodèle.
Ce fut à ce moment-là que les ennuis commencèrent. Rires moqueurs, phrases assassines, croche-pieds, sorts cruels lancés dans son dos. L’enfer sur Terre commença à se déchaîner dans la vie du pauvre Asphodèle qui ne comprenait pas bien ce qu’il lui arrivait.
Il commença à arrondir les épaules et à frôler les murs, baissant son regard sur ses pieds. Il ignorait comment riposter à toutes ces insultes. Il n’avait jamais été habitué à ce qu’on le traite aussi durement. Il n’arrivait pas à trouver les bonnes réparties et n’avait certainement pas autant d’imagination que les autres garçons pour se venger. Il n’avait aucun instant de répit, il ne pouvait se cacher nulle part et commença rapidement à se sentir traqué. Quel était le problème ? Qu’est-ce qu’il avait fait de mal ? Était-ce si problématique qu’il aime un garçon ? Après tout, son amour était sincère et Vladimir rougissait aussi lorsqu’il lui souriait !
Mais Asphodèle se consola en voyant l’élu de son cœur se rapprocher de lui. Il se sentit rassuré par leurs discrets échanges, leurs sourires complices, leurs mains effleurées dans les couloirs, lorsqu’ils se croisaient. Vladimir ne semblait pas être repoussé par lui, bien au contraire. Il le regardait avec de plus en plus d’intérêt et ça, Asphodèle le comprit rapidement. Alors tant pis pour les insultes, tant pis pour le harcèlement, le seul qui importait s’intéressait à lui !
Le soir où il reçut un billet de Vladimir lui donnant rendez-vous après les cours pour discuter près du lac, Asphodèle sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Il passa la journée à rêver leur rencontre. Qu’allait-il lui dire ? Et s’il lui avouait ses sentiments ? Et s’il voulait bien devenir son amoureux ? Ohlala, rien qu’à cette idée, il sentait son visage chauffer terriblement. Il s’imaginait déjà croiser ses doigts avec les siens et poser ses lèvres sur les siennes. Quel goût pouvaient-elles bien avoir, d’ailleurs, ses jolies lèvres rouges ? Qu’est-ce que ça faisait d’embrasser quelqu’un ?
Il se rendit à leur lieu de rendez-vous et son cœur bondit dans sa poitrine lorsqu’il reconnut le jeune homme assis sur un banc, auréolé par la lumière couchante du soleil. Lentement, il se rapprocha de lui, tout sourire et s’assit à côté de lui. Ils discutèrent de tout et de rien. Intimidé, Asphodèle observait ses pieds qu’il balançait dans le vide. Tout son corps était en ébullition. Il se sentait bien. Il se sentait heureux. Il releva le regard vers Vladimir qui avait arrêté de parler. Son visage était près. Si près. Cédant à une impulsion, il se rapprocha de lui et voulu y déposer un baiser.
Avec une seconde de retard, il comprit son erreur. Le visage de Vlad s’était déformé. Une expression de dégoût nimbait à présent ses traits.
« Alors c’est vrai ce qu’on dit sur toi ? Que t’es vraiment pédé ? Je pensais pas que tu étais si dégueulasse ! »
Les yeux du blond s’écarquillèrent. Dégueulasse ? Il entendit les rires des amis de Vladimir qui se rapprochèrent. Depuis combien de temps étaient-ils là, ceux-là ?
« Tu vois, Vlad, on t’avait prévenu qu’il valait mieux l’éviter, celui-là !
- Les danseurs, on sait qu’ils sont tous homos !
- C’était écœurant ! Il a vraiment essayé de t’embrasser ? »
Il avait l’impression d’être sous l’eau. Vladimir l’avait piégé ? Mais… Pourquoi ? Asphodèle les observa tous, sous le choc. Et puis, puissante, vivace, la colère le prit. Elle déforma son visage de poupée en une expression monstrueuse. Toute sa physionomie se métamorphosa. Il s’en rendit compte, mais il s’en fichait. Et il observa avec satisfaction le regard des autres se charger d’horreur.
« Espèce de lâche ! Ça t’amuse de jouer comme ça avec moi ? Tu te sens plus puissant, hein ? » rugit-il devant leur mine déconfite.
« Un… Un monstre ! » entendit-il avant de les voir déguerpir.
Asphodèle resta seul et comprit qu’il ne pourrait jamais effacer ce qu’il venait de se passer. À partir de ce jour-là, Vladimir ne posa plus son regard sur lui. À partir de ce jour-là, il apprit qu’être hybride était plus ignoble encore qu’être homosexuel. Et qu’il était anormal.
• DEMI-VÉLANE •
« Pédale !
- Tarlouze !
- Asphodèle, il suce des queues ! »
Bien évidemment qu’Asphodèle ne « suçait pas des queues », déjà parce qu’il ne savait pas bien ce que cela signifiait réellement et, ensuite, parce qu’il n’avait aucun amoureux. C’était justement bien là, le problème. Il avait eu un coup de cœur pour le mauvais garçon. Vladimir était un bel étudiant aux yeux bleus cyan. Ils étaient si vifs qu’on avait l’impression qu’ils pourraient briller dans le noir. À chaque fois qu’il le regardait, Asphodèle avait l’impression de plonger dedans et tout son corps flottait. Il avait le cœur qui se mettait à battre très vite, les mains moites et ne savait plus bien ce qu’il était en train de faire juste avant. Il se retrouvait généralement à bégayer quelque chose de complètement incohérent, rougissait comme une tomate trop mûre et s’éclipsait après un vague sourire.
Et si cela avait amusé Vlad, ça avait moins été le cas des autres à qui on avait appris qu’un garçon ne devait pas aimer un autre garçon. Que ce n’était pas normal. Et donc qu’il y avait un problème avec Asphodèle.
Ce fut à ce moment-là que les ennuis commencèrent. Rires moqueurs, phrases assassines, croche-pieds, sorts cruels lancés dans son dos. L’enfer sur Terre commença à se déchaîner dans la vie du pauvre Asphodèle qui ne comprenait pas bien ce qu’il lui arrivait.
Il commença à arrondir les épaules et à frôler les murs, baissant son regard sur ses pieds. Il ignorait comment riposter à toutes ces insultes. Il n’avait jamais été habitué à ce qu’on le traite aussi durement. Il n’arrivait pas à trouver les bonnes réparties et n’avait certainement pas autant d’imagination que les autres garçons pour se venger. Il n’avait aucun instant de répit, il ne pouvait se cacher nulle part et commença rapidement à se sentir traqué. Quel était le problème ? Qu’est-ce qu’il avait fait de mal ? Était-ce si problématique qu’il aime un garçon ? Après tout, son amour était sincère et Vladimir rougissait aussi lorsqu’il lui souriait !
Mais Asphodèle se consola en voyant l’élu de son cœur se rapprocher de lui. Il se sentit rassuré par leurs discrets échanges, leurs sourires complices, leurs mains effleurées dans les couloirs, lorsqu’ils se croisaient. Vladimir ne semblait pas être repoussé par lui, bien au contraire. Il le regardait avec de plus en plus d’intérêt et ça, Asphodèle le comprit rapidement. Alors tant pis pour les insultes, tant pis pour le harcèlement, le seul qui importait s’intéressait à lui !
Le soir où il reçut un billet de Vladimir lui donnant rendez-vous après les cours pour discuter près du lac, Asphodèle sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Il passa la journée à rêver leur rencontre. Qu’allait-il lui dire ? Et s’il lui avouait ses sentiments ? Et s’il voulait bien devenir son amoureux ? Ohlala, rien qu’à cette idée, il sentait son visage chauffer terriblement. Il s’imaginait déjà croiser ses doigts avec les siens et poser ses lèvres sur les siennes. Quel goût pouvaient-elles bien avoir, d’ailleurs, ses jolies lèvres rouges ? Qu’est-ce que ça faisait d’embrasser quelqu’un ?
Il se rendit à leur lieu de rendez-vous et son cœur bondit dans sa poitrine lorsqu’il reconnut le jeune homme assis sur un banc, auréolé par la lumière couchante du soleil. Lentement, il se rapprocha de lui, tout sourire et s’assit à côté de lui. Ils discutèrent de tout et de rien. Intimidé, Asphodèle observait ses pieds qu’il balançait dans le vide. Tout son corps était en ébullition. Il se sentait bien. Il se sentait heureux. Il releva le regard vers Vladimir qui avait arrêté de parler. Son visage était près. Si près. Cédant à une impulsion, il se rapprocha de lui et voulu y déposer un baiser.
Avec une seconde de retard, il comprit son erreur. Le visage de Vlad s’était déformé. Une expression de dégoût nimbait à présent ses traits.
« Alors c’est vrai ce qu’on dit sur toi ? Que t’es vraiment pédé ? Je pensais pas que tu étais si dégueulasse ! »
Les yeux du blond s’écarquillèrent. Dégueulasse ? Il entendit les rires des amis de Vladimir qui se rapprochèrent. Depuis combien de temps étaient-ils là, ceux-là ?
« Tu vois, Vlad, on t’avait prévenu qu’il valait mieux l’éviter, celui-là !
- Les danseurs, on sait qu’ils sont tous homos !
- C’était écœurant ! Il a vraiment essayé de t’embrasser ? »
Il avait l’impression d’être sous l’eau. Vladimir l’avait piégé ? Mais… Pourquoi ? Asphodèle les observa tous, sous le choc. Et puis, puissante, vivace, la colère le prit. Elle déforma son visage de poupée en une expression monstrueuse. Toute sa physionomie se métamorphosa. Il s’en rendit compte, mais il s’en fichait. Et il observa avec satisfaction le regard des autres se charger d’horreur.
« Espèce de lâche ! Ça t’amuse de jouer comme ça avec moi ? Tu te sens plus puissant, hein ? » rugit-il devant leur mine déconfite.
« Un… Un monstre ! » entendit-il avant de les voir déguerpir.
Asphodèle resta seul et comprit qu’il ne pourrait jamais effacer ce qu’il venait de se passer. À partir de ce jour-là, Vladimir ne posa plus son regard sur lui. À partir de ce jour-là, il apprit qu’être hybride était plus ignoble encore qu’être homosexuel. Et qu’il était anormal.
Joueur
Prénom • Calixthe
Âge • 27
Commentaires & suggestions • Vive les pastèques !
Comment nous avez-vous trouvés ? • Grâce à des joueuses qui m'ont parlé de cookies magiques !
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Meurt ou devienne un PNJ pour le staff
Prénom • Calixthe
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