Il a l'air de bien connaître son sujet, Vyasa. C'est rassurant, quelque part c'est normal mais c'est rassurant quand même. Les postes à responsabilités sont pas toujours tenus par des gens compétents et c'est encore un peu tôt pour déterminer la proportion de margoulins ici, mais pour l'instant elle a pas l'air très élevée et c'est tant mieux.
Quant à passer régulièrement sociabiliser avec les hippogriffes et leur lisser les plumes... c'est une bonne idée... si j'ai le temps. Je sais pas si j'aurai beaucoup de temps. Douze matières, plus le sport, la treizième maudite, j'ai peur du moment où les devoirs vont s'accumuler. Certains ont déjà commencé à s'en plaindre, que ça leur rappelait leurs études supérieures, très chères, très élitistes, très exigeantes, très que j'ai pas pu faire. Moi je me plains pas et je prends tout ce que je peux prendre, tout ce que j'ai jamais eu, tout ce qu'on veut bien me donner. Et tant pis si ça implique de nettoyer du crottin et de se foutre de la paille dans les cheveux, je suis pas là pour sentir bon.
Enfin j'espère que je suis pas là que pour ça.
Le reste des explications est logique. Je suppose qu'on va pas pouvoir devenir des pros dans tout ce qu'on nous colle à faire, et s'il faut apprendre les sortilèges à hippogriffes il faut aussi apprendre ceux à veracrasses, à sombrals, à... je ne sais trop quoi encore... du coup j'espère qu'on va faire plus de médicomagie et de survie que de botanique dans les cours de Lancelot, parce que moi sorti de Vulnera sanentur et de croiser les doigts très fort pour que le médicomage soit dans le coin...
"Je passerai." je promets donc, en hochant la tête. "Il faudra aussi se présenter à d'autres créatures que les hippogriffes j'imagine, mais pour l'instant..." Je caresse encore un peu Oreste, j'enlève les fétus que je vois encore, et je relève les yeux vers Vyasa. "...une chose après l'autre ?"