C’était le troisième jour de cours.

Le premier avec les Officiers et l’Intelligence.

Vyāsa avait déjà eu l’occasion de rencontrer les classes de Médics et d’Infanterie. Rien n’avait explosé, personne n’était mort, il n’avait pas eu besoin de cacher de corps.

L’horloge avait grogné contre l’instructeur penché sur son bureau à 13h45. Il avait grimacé, jeté un regard torve au cadran pour constater de lui-même que l’objet ne présentait pas une quelconque défaillance. Même pas.
13h50, il était dans sa classe. Le soleil avait eu le temps de réchauffer cette dernière à travers ses grandes fenêtres, mais ça n’empêcha pas le pakistanais de faire flamber un bon feu dans l’âtre d’un petit mouvement de baguette. Châtaigner et oiseau-tonnerre. Il n’avait jamais eu pareille baguette, mais il ne pouvait que reconnaître les talents d’Odysseus en la matière, tout comme le fait que la baguette avait su se trouver le bon sorcier. Il y avait du caractère, là-dedans à l’image de lui-même, ce qui lui convenait fort bien. L’équilibre était ombrageux, mais présent.

Bref. Le cours. Il se dirigea lentement vers l’estrade, puis se posa sur un coin de son bureau en attrapant un livre qu’il feuilleta en attendant que les enrôlés se présentent, leur lançant un « Prenez place comme il vous en conviendra, nous attendons 14h pile. » un brin distrais face à un passage qu’il parcourait du regard, plus ou moins convaincu et qu’il ne tarda pas à annoter sans le moindre scrupule après avoir saisi une plume d’aigle de sur son bureau.  

Quand la grande aiguille vint s’aligner sur le douze, Vyāsa posa le livre en le fermant d’un claquement sec, glissa du bureau pour reposer les pieds au sol et se dirigea vers le tableau, attrapant une craie, non sans jeter un regard global à la classe.

- Bien. Je pense que nous sommes au complet, à ces mots, la porte se referma pour les isoler des bruits du bâtiment des Occamys alors que Vyāsa continuait. Plusieurs visages me sont familiers, mais comme il s’agit de notre premier cours, faisons dans les règles. Ici, je m’appelle Vyāsa. Il nota le nom en lettres capitales et arrondit sur le tableau, sans oublier le trait au-dessus du A. Et je vais vous enseigner l’utilisation et le soin aux bêtes et créatures.

Il posa la craie, essuya ses mains l’une contre l’autre et s’avança vers la classe sans pour autant quitter l’estrade, observant tout ce petit monde.

- Très franchement, je n’ai jamais été prof. Ça n’a jamais été un de mes objectifs et si j’avais su avant de finir les pieds ici que j’aurais à vous enseigner, il est possible que quelqu’un d’autre se soit tenu devant vous. Mais pour le coup, on va faire avec ce qu’on a, c’est-à-dire vous et moi. Je suis magizoologiste, j’étais soigneur de dragon -oui, « j’étais » parce que vous remarquerez qu’il y a pas de dragons dans le coin- , et maintenant instructeur pour Rementor.

L’instructeur eu un petit soupire et s’il ne semblait pas ravi d’être là, on pouvait sentir qu’il était décidé à donner ce cours, meubler ces deux heures qu’il avait à l’horaire en compagnie de cette classe.

- Bon, maintenant que je me suis présenté, vous aller faire de même, parce que ce n'est pas que moi qui vais bosser ici. Alors votre pseudo. Et ce que vous y connaissez en créatures magiques. Pas de monologue -on ne s’en sortira pas sinon-, je veux savoir si vous avez déjà eu des cours en la matière, si vous avez une idée de votre niveau vis-à-vis des programmes officiels et ce que vous attendez de ce cours. S’il y a quelque chose en particulier que vous voulez aborder, dites-le. Je ne compte pas vous rabâcher de la matière comme un automate. On va dealer ça en fonction de ce qui est pertinent, utile et ce qui vous intéresse.

L’homme laissa planer un silence, le temps que ces jeunes gens comprennent qu’il n'allait pas les laisser s’abrutir à l’écouter pérorer comme un con devant eux pendant des heures pendant qu’ils somnoleraient ou feraient de stupides oiseaux en papiers. Fallait pas déconner non plus. Son regard noisette se posa sur un des enrôlés, lui faisant un léger signe de tête.

- Vous commencez ?

C’est ainsi que débuta le premier cours d’utilisation et de soin aux bêtes et créatures des officiers et de l’intelligence, à l’instar de ceux des médics et de l’infanterie, plus tôt dans la semaine. Un cours de discussions, de familiarisation. Ils allaient être collés ensemble dans cette classe bien des mercredi après-midi, autant faire en sorte que ce soit productif et satisfaisant. De temps en temps, l’homme notait sur le tableau quelques mots clefs pertinents en fonction de ce qu’exposaient ces jeunes gens, laissant se former une esquisse de la matière que pourrait constituer les prochains mois. Ils n’étaient pas là pour des verracrasses, de toute évidence et l’instructeur était peu motivé à revenir sur ce type de matière malgré les lacunes de certains. Ils pourraient toujours rattraper rapidement dans un manuel, voir prendre un peu de temps en petit comité s’il le fallait vraiment -bordel, Vyāsa n’en avait aucune envie-, mais ce putain de cours allait avancer et servir à quelque chose, alors autant dire qu’ils n’y aborderaient que ce qui pouvait servir dans leurs objectifs.

Ce n’était pas en lançant des noueux sur Vous-savez-qui qu’ils parviendraient à quoi que ce soit.  

Instructions:

Je vais pas dire que le cours de créatures magiques m'enchante ou m’enchante pas. J'y connais rien. Je sais juste que je vais m'énerver très fort si le prof ose parler des Vélanes comme si c’étaient des hippogriffes ou des... des snidgets, tiens.

J’arrive un poil en avance, je salue poliment. Le prof c’est Vyāsa et il est… tellement content d’être là, ça se sent à des kilomètres. Je me pose en silence, à la première place libre que je trouve, je sors une plume et un parchemin. Je suis pas sûre d’avoir besoin de plus pour l’instant, et la suite me donne raison. Aujourd’hui on va pas faire cours visiblement. Super, deux heures de perdues. Deux heures où il enseignera pas, donc sûrement deux heures de gagnées pour lui. Pfff. Ca commence bien, tiens. Je prends sur moi pour garder un visage neutre, et quand il m’interroge je réponds sans broncher.

"Pivoine. J’ai quelques connaissances théoriques, très peu de pratique. Ce que je sais je l’ai appris en lisant et en discutant avec des sorciers." Ou maman. Qui était pas sorcière évidemment, interdiction d’utiliser une baguette pour les non-humains. "J’ai pas la moindre idée des programmes officiels, j’ai jamais vraiment eu cours." J’essaie de réfléchir à une façon polie de formuler que j’en ai rien à battre des veracrasses et que malheureusement (ou heureusement) les dragons on va pas en voir tous les jours. J’hausse légèrement les épaules. "J’espère que nous pourrons nous familiariser avec des créatures dont les particularités nous seront utiles dans le cadre de nos spécialités et des futures missions."

Bien que je voie pas vraiment ce qui pourrait être utile en intelligence, à moins de coupler ça avec un cours de potions… ou qu’il existe des bestioles qui fassent l’effet d’un sort d’invisibilité ou de confusion, ou qui puissent faire diversion, ou… enfin si ça existe et qu’on peut mettre la main dessus. Ou à l’inverse des bestioles qu’il faudrait absolument savoir neutraliser parce que l’ennemi y aura recours.

 

Quatorze heures et le torse de son frère contre son dos. Aubépine garde son sourire poli habituel. Elle est rentrée en même temps que Sycomore, a salué le professeur d’un signe de tête, se rappelant avec un brillement d’œil leur rencontre auprès des hippogriffes et ce qui en avait été l’issue. Le chat en elle miaula dans le secret de son cœur quelque chose qui ressemblait fort à un « A mwa ». Elle le laissa faire. Ils s’installèrent. Son jumeau fatigué, alourdi par un repas bien trop copieux – mais les hommes avaient plus de besoins que les jeunes femmes, c’était bien connu – somnolait déjà. Ce n’était pas important, les créatures magiques n’avaient jamais passionné le duo. Et pourtant, les bêtes l’aimaient, lui, alors qu’ils l’ignoraient, elle, comme si elles savaient d’instinct reconnaître la valeur profonde de chacune des deux faces de la pièce. Malgré une nonchalance et une antipathie affectée, il était profondément bon, doux et protecteur, tandis qu’elle semblait sociable mais n’avait pour ses camarades qu’une indifférence polie. Elle regarda autour d’elle le groupe mêlé des officiers et des intelligences. Ombres et lumières. Il serait intéressant de voir se créer une dynamique de groupe entre ces gens, d’observer les liens se tisser à travers les cours, de voir les loyautés se former, se distendre, se rompre. Sans parler des liens romantiques qui allaient forcément compliquer les choses. La proximité créait toujours ce genre de réaction, c’était normal, logique, inexorable. Elle se cala un peu mieux dans ses bras, possessive. Celle qui viendrait à revendiquer son double avait intérêt à savoir se défendre car elle serait testée, c’était certain.

Quatorze heures et le bruit du livre que le professeur claque avant de commencer son laïus. Polie, la jeune femme avait sorti le parchemin et enchanté la plume pour écrire correctement ce qu’elle lui murmurerait en anglais. Oui, ce n’était pas un outil protégé. Oui, n’importe qui d’un tant soit peu astucieux saurait rendre à l’objet enchanté les derniers mots qu’il avait tracé. Et alors. Grand bien lui fasse s’il retrouvait le cours dans une langue qu’il comprenait. Aubépine n’en avait cure. Ses vrais dossiers, ses notes personnelles, elle les calligraphiait elle-même avec un autre ustensile, dans des langues variées et des alphabets encore différents, parfois, lorsqu’il s’agissait de pensées profondes, codées un peu plus de surcroît. Mais un truc que tout le monde allait griffonner, vraiment, elle ne voyait pas pourquoi elle s’ennuierait à faire la paranoïaque. Vyāsa, donc. Elle s’amusa à expliquer à la plume l’utilité du trait sur le « a » du professeur, empêchant d’un sort informulé d’éventuels ronflements d’être entendus de l’extérieur de la bulle qu’ils avaient créé tous les deux. Les gens commencèrent à prendre la parole et Aubépine, doucement, à noter les niveaux de chacun dans cette matière. Toute information était bonne à prendre pour ses dossiers personnels. Par exemple, Pivoine n’avait pas suivi de cursus. Elle semblait avoir appris sur le tas. Ce qu’elle saurait ou ne saurait pas, serait donc révélateur de la zone géographique où elle avait grandi. Cette idée en rejoignit d’autres au fur et à mesure que les gens s’exprimaient. Et puis, ce fut leur tour. Malgré la légère pression de l’index et du majeur sur la zone intérieure du poignet de son alter-ego. Finalement, il répondit. En peu de mot. Il ne fallait pas compter sur Sycomore pour faire un monologue sur ses connaissances. Et puis, vint son tour.

« Aubépine. Niveau moyen. » Elle écoutait, faisait de son mieux sans faire de zèle, n’avait ni talent particulier ni réelle difficulté, avait abandonné l’option quand elle avait eu mieux à faire. « Je connais les différentes classifications internationales, les spécificités des créatures magiques les plus courantes, les réalités de celles de l’imaginaire collectif moldu, ce genre de choses. » Elle se retint de hausser les épaules. Elle préférait de loin la classification du chat en elle qui séparait le monde en proies, jeux, autres félins, dangers et osef. « J’attends de voir vers quelle branche de l’étude des créatures on se dirige. Le dressage, les composants, les soins, comment survivre sur leur territoire ? Autre chose ? » J’attends de voir étant, il fallait bien l’avouer, le leitmotiv de la semaine.

Nouvelle séance de torture. Les premiers cours le seraient toujours, elle le savait bien. La plupart des instructeurs exigeraient quelques interactions avec leurs futures pupilles avant de se concentrer sur les éléments les plus prometteurs - tout du moins, c’est ce qu’elle avait vécu pendant ses quelques cours en compagnie d’autres personnes de son âge - et elle attendait avec impatience le moment où elle pourrait à nouveau se fondre dans le décor. Elle est polie, pourtant. Elle a salué le professeur d’un petit signe de tête timide en entrant dans la salle, reconnu quelques visages ‘familiers’ qu’elle avait rencontré auparavant dans sa salle commune ou ailleurs.

Elle aurait pu être tenté d’aller s’asseoir près d’Aubépine qu’elle a rencontré quelques jours plus tôt, mais elle n’osa pas. Elles n’étaient pas proches après tout, la jeune femme chat n’avait sans doute pas envie de se traîner Cassio dans les pattes, et puis elle était occupée dans les bras d’un jeune homme. Il y avait Pivoine aussi, qu’elle connaissait de sa brigade et à qui elle adressa un sourire timide… Avant de choisir une place un peu plus loin. Pas la peine d'embarrasser qui que ce soit. Ce n’était qu’un cours.

Qui débuta, avec une Cassiopeia toujours aussi attentive, qui prenait des notes d’une plume rapide (regrettant tout de même ses stylos bics moldus bien pratique, ou son ordinateur qui l’aurait fait être beaucoup plus rapide encore) avant de blêmir quelque peu.

“- Bon, maintenant que je me suis présenté, vous aller faire de même, parce que ce n'est pas que moi qui vais bosser ici. Alors votre pseudo. Et ce que vous y connaissez en créatures magiques. Pas de monologue -on ne s’en sortira pas sinon-”

Le reste des instructions fut noyé dans les battements de coeur trop rapide de la jeune femme, qui voulut se maudir pour sa réaction si appeurée. Mais en même temps, qu’est-ce qu’ils avaient tous, à vouloir qu’elle se retrouve même pendant un cours instant avec tous les regards braqués sur elle?
Lorsque ce fut son tour, elle avait presque la nausée. Elle reposa doucement sa plume et plaça ses deux mains sous la table, plaquées contre ses jambes, respirant doucement. Plus vite elle parlerait, plus vite elle serait oubliée.

“Cassiopeia. Je… Je suis comme les autres, je n’ai pas vraiment eu de cours poussés sur la matière.” Aucun. Ce qui signifiait que les autres en connaissait déjà plus qu’elle sur le sujet, ce qui faisait de sa phrase un mensonge, mais si elle y réfléchissait trop, elle allait ne plus réussir à aligner trois mots, alors elle continua de parler en ignorant ses joues rouges et les regards sur elle. Ses yeux étaient rivés sur sa table. “J’ai surtout étudié la théorie sur les espèces les plus connues, à l’aide de livres d’auteurs divers.” En gros, elle saurait distinguer un hippogriffe d’une licorne, c’était déjà ça. Même si elle n’avait jamais vu aucun des deux en vrai, juste en images illustrées. “Et… je n’ai pas d’attentes précises quant au cours.”

… Bien. Bien, bien, bien. C’était désastreux, mais habituel pour la jeune femme qui fut plus que soulagée quand la voix suivante s’éleva pour prendre la parole et continuer. Elle s’enfonça dans sa chaise, mortifiée, secouant doucement la tête.

Elle avait survécu, au moins. Bien que cela soit pratiquement assuré à chaque fois, l’idée de devoir prendre la parole devant un groupe la terrifiait toujours autant. Alors elle reprit sa plume, griffonnant sur son carnet les noms de chacun, les quelques informations qui étaient distribuées à la ronde, et attendant la fin du cours pour pouvoir fuir et se dire qu’il faudrait vraiment, vraiment qu’elle aille voir le magicien et lui demande du courage, un jour.

Vyāsa s’emploie à être attentive, retenir le plus possible au passage de chacun. Personne ne fait mine de cracher plus de quelques phrases, de quoi lui permettre de tracer dans son crâne un tableau pas trop dégueu de la situation. Qui…

… Est plutôt merdique, notons-le.

Putain de bordel de merde. Qui s’est occupé de l’éducation de ces gamins ? Si certains comme Aubépine t’esquisse un parcours pas trop bête… D’autres ne se donnent clairement pas cette peine et tu adresses un long regard à Sycomore qui semble croire que t’as classe est son coin sieste de l’après-midi.

Va y avoir du taf à faire et ce n’est même pas qu’au niveau de la faune, on dirait.

Une fois le tour de classe complétée, l’instructeur attarde quelques secondes son regard sur le tableau.

- Voilà qui est instructif.

Il se tourne vers la classe, l’observe quelques secondes.

- Je sais qu’il y a des gens ici qui pensent que ce cours ne leur servira a rien, qu’il balance, le ton légèrement ennuyé. Peut-être. Comme peut-être que vous vous y ferez des connaissances qui vous sauveront la vie. Ça on peut pas le prédire et c’est à vous de voir si vous comptez être sérieux ou non. Personnellement, je ne cours après personne et si vous vous prenez l’envie de déranger mon cours, ne venez simplement pas, ça m’enlèvera la peine de vous virer. Toutefois, ceux qui auront des questions, qui auront envie d’apprendre, vous êtes les bienvenues dans mon cours et dans mon bureau si vous bloquez sur quelque chose.

Vyāsa les laisse absorber le tout, se contentant d’observer la classe.

- Autrement, je ne pourrai que conseiller à ceux qui ont des lacunes concernant la matière de base… de consulter les livres à la bibliothèque. Si vous voulez des conseils de lecture, je vous en donnerai.

L’homme pose sa craie et pour attraper une feuille.

- Bon. Nous allons clore ce cours sur votre devoir. Je vais accrocher une feuille sur la porte, il y a un horaire qui cible des périodes d’une heure avant et après les cours à partir d’aujourd’hui, et ce, sur une semaine. Il y a 2 lignes par heure, ce qui vous permet de vous mettre a deux sur une même plage horaire si vous le désirez et d’effectuer le devoir ensemble. Celui-ci consistera tout d’abord à vous présenter à l’écurie derrière le bâtiment des Occamys pendant la plage horaire choisis. Ceux qui ont prit le temps d’explorer un peu savent que nous avons des hippogriffes sur le domaine. Il s’agira de s’occuper d’eux pendant une heure que ce soit en vérifiant qu’ils ont nourriture et eau à profusion, que leur espace est propre, qu’ils le sont aussi, etc. Faites le parallèle avec les chevaux, ce n’est pas bien compliqué. Et si vous avez des questions, je ne devrais pas être difficile à trouver. Par la suite, vous me ferez un compte-rendu papier de votre heure, ce que vous avez fait, vos observations, etc. Vous avez une semaine à partir de votre plage horaire choisis pour me remettre le devoir.

Son regard passe lentement sur sa classe… Et la feuille alla d’elle-même se fixer sur la porte.

- Bien. Ceci conclut ce premier cours. Vous pouvez filer.

Vyāsa fit signe a une de ses plumes de noter ce qui était au tableau, regardant la classe se vider. Bon, ça n’avait pas été… Trop horrible.

Juste un peu. Il allait avoir besoin de café.

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