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Des poings et des i
Dim 26 Jan - 0:26
Aubépine
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L’odeur de l’instructeur se faufile partout sur la couverture rugueuse qui accroche ses poils fauves. On a les yeux mi-clos, fixés sur la porte et le corps au repos, roulé en boule au pieds de ce lit que nous avons colonisés. L’humaine en moi est triste mais déterminée. Elle se fera entendre. J’aimerais ronronner pour la rassurer. Je ne comprends pas très bien ce qu’il s’est passé. Elle n’a pas l’air de pouvoir me l’expliquer. Il y a eu un moment dans les serres je me souviens, il y avait son odeur partout et d’autres sens en émoi, beaucoup d’autres sens. Et depuis, rien. Je ne vois pas le problème. Elle oui. Elle m’a maintenu dans le fond de son corps d’humain pendant longtemps. Même lorsque nous chassions, elle regardait le crépuscule et l’aube et soupirait et cela m’enlevait toute envie de jouer. Je sais, parce que je l’observe de l’intérieur, que rien n’a filtré dehors. Elle avait son masque en place, ses sourires polis, son indifférence intéressée pour ses camarades, laissant juste passer ce qu’il faut, ce que l’on attend d’elle. Elle était blessée sans avoir mal au corps, c’était bizarre. Alors elle a compté treize. Treize, dit-elle, c’est un nombre faste. Moi je préfère quatre. Mais elle ne m’écoute pas. Même là, on est chat mais c’est pas moi qui commande, c’est elle. Elle qui m’oblige à rester immobile et pas tenter de creuser au pied de la plante pas loin. Elle qui m’a interdit de phéromoner l’oreiller (alors que ça sent BON et que je VEUX que ce soit A MOI), d’explorer sous le lit. Je soupire et me rendort, moustaches aux aguets.

Le chat bouge les oreilles et Aubépine lève la tête, ses yeux noisette fixant le portant de bois qui s’ouvre sur l’instructeur. Il est semblable à lui-même. Fatigué. Elle ne sait pas s’il l’a vue déjà, ce n’est pas la question. Pas plus qu’elle ne se laisse culpabiliser par la nuit qui passe par la fenêtre. Elle se lève dans un seul mouvement (sans même faire le gros dos pour s’étirer en baillant ce qui est quand même une honte, grogne le chat) et saute du lit, se retransformant au bond pour apparaître en humaine à côté de l’endroit. Habillée simplement d’une tenue du soir automnale composée d’un haut un peu ample blanc qui disparaît pour laisser la place à une longue jupe en coton rouille et est pieds nus. Elle a noué ses cheveux en un chignon tenu par le pic qu’il lui a fait – elle aurait du le retirer, elle n’y a pas pensé – et son pendentif habituel. A sa cheville on peut voir le bracelet qui symbolise le lien avec son frère. Elle ne veut pas qu’il parle, elle prend une profonde inspiration, se lance.

« Bonsoir, Messire. Je ne prendrais pas beaucoup de votre temps n’ayez crainte. » Si elle sourit, c’est toujours sous son masque et elle ne montre absolument rien de ce qu’elle ressent vraiment. Ses joues sont creusées par la fatigue mais un soupçon de maquillage le cache tant bien que mal. « J’ai compris que vous étiez très occupé et vous devez être fatigué mais je pense important que nous ayons une conversation sincère. Si ce qu’il s’est passé la dernière fois ne signifiait rien, vous n’avez pas besoin de me fuir, vous pouvez me le dire. Si vous avez été déçu par ma performance également, je peux l’entendre. Je ne suis pas une adolescente, je ne m’attends pas à ce que vous me promettiez le mariage ou je ne sais qu’elle idiotie du genre. Si vous avez eu ce que vous vouliez et ne souhaitez plus ma compagnie, je pourrais m’en remettre. Mais je crains d’insister pour savoir ce qu’il en est. Maintenant. Et sans faux semblants. »

Elle pensait qu’ils partageaient quelque chose. Une amitié à défaut de quoi que ce soit de plus profond et elle avait terriblement peur de ce qu’il allait lui dire. Et pourtant, malgré un cœur emballé et une respiration difficile, elle voulait savoir, traverser l’épreuve. Ses yeux, francs, directs et déterminés le fixaient. Elle n’avait pas sa baguette en main. Cela ne l’empêchait pas d’être prête à en découdre.
Re: Des poings et des i
Dim 26 Jan - 12:09
Lancelot
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Il y avait quelqu’un dans la pièce.

Circa fût le premier à le noter alors que la porte s’ouvrait, et Lancelot put ainsi réaliser à quel point ces quelques mois passés au Domaine l’avaient changé: la porte était déjà ouverte alors que le fauve se tenait prêt à bondir, à protéger, à garder jalousement son territoire. Des mois auparavant, au milieu de la jungle, le médicomage ne serait jamais entré dans une pièce sans avoir la certitude que personne ne l’attendait. Sa garde s’était quelque peu baissée ces derniers temps. S’il était tendu, c’était de lassitude, de fatigue, de la routine qui s’enchainait chaque jour, de l’adrénaline qui se faisait rare, mais plus du fait de cette peur viscérale de mourir à chaque instant.

Bien sûr, il aurait pu s’agir d’Odysseus. Ça n’aurait pas été la première fois que son compagnon des premiers jours se serait retrouvé dans la chambre de son ami pour discuter, surtout aussi tard la nuit, mais le baguettier continuait de s’assurer qu’il ne dérangeait pas avant de venir s’installer dans un des fauteuils ou sur le lit.

Un intru, donc.
Une intruse.

Il retira la main de sa baguette, doucement, alors que l’éclair de fourrure qu’il avait eu le temps d’apercevoir sur son lit se transforma en la jeune femme qu’il avait soigneusement évité depuis treize jours maintenant. Le picotement au niveau de son cou annonçant le bond du félin s’atténua presque immédiatement, Circa grognant brièvement dans son esprit avant de s’éloigner. C’était clairement une discussion qu’il devait avoir seul.

Il était fatigué. Ses cernes étaient prononcées. Il était tard, mais il retournait toujours tard dans ses appartements ces derniers jours. Il avait passé beaucoup de temps à l’infirmerie, et pas seulement par prétexte afin d’éviter la jeune femme clairement agacée qui lui faisait face. Qui avait déjà commencé à parler. Il était las, et n’avait pas vraiment envie de l’interrompre pour lui demander ce qu’elle faisait là. (N’aurait pas voulu lui poser cette question de toutes façons, une part de son esprit argumentant qu’il était tout naturel qu’elle soit là, qu’ils partagent aussi cet espace où il n’autorisait habituellement que les gens dont il était proche, avant qu’une autre partie de lui proteste avec véhémence. Il ne pouvait plus se permettre ce genre de pensées.)

Elle ne le quittait pas des yeux une fois qu’elle eut finit, et il était clair qu’elle ne sortirait pas de la pièce tant qu’elle n’aurait pas obtenu de réponses. Lancelot soupira, passa une main dans ses cheveux désordonnés et referma la porte derrière lui, se mouvant dans la pièce vers le set à thé qui se trouvait sur la commode, à côté de la machine à café réservée à Odysseus. Les mots s’entrechoquaient dans son esprit, confus, irritables, aucun qu’il ne pouvait aligner en une seule phrase simple et cohérente. Il choisit donc pour le moment l’option du milieu. “Tu veux une tasse de thé?”
Re: Des poings et des i
Dim 26 Jan - 12:30
Aubépine
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Elle le regardait. Avec toute l’intensité de celle qui veut des réponses mais en silence. Elle avait dit ce qu’elle avait à dire. Maintenant, elle voyait ses cernes et son air fatigué et elle se demandait s’il n’était pas simplement submergé de travail. Mais même cela ne pouvait expliquer le silence absolu. Etre occupé était une chose. Ne pas prévenir était une autre. Et elle s’en voulait de se sentir vaguement coupable de s’être imposée en pleine nuit. Et elle lui en voulait de ne pas avoir pris soin de lui lorsqu’elle ne surveillait pas alors qu’il était le premier à le reprocher à autrui. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Aubépine faisait pourtant attention à être le plus possible en accord entre ses convictions et ses choix de vie. Un peu d’énervement passa dans ses yeux bruns. Elle s’efforça de ne pas bouger. De ne pas insister. De ne pas rompre le silence. Son attitude montrait sa détermination. Elle voulait ses réponses.

Enfin, au bout d’un temps qui lui parut infini, il bougea. Pas vers elle mais vers la bouilloire. Les premiers mots qui sortirent n’avait rien d’une réponse. Et, pourtant, l’attitude de la jeune femme changea immédiatement. Elle avait été raide, agacée et déterminée, elle reprit son masque. Sa posture se fit plus souple, un sourire poli se dessina sur un visage aux traits moins tendus. Elle était plus élégantes mais moins réelle. Son éducation prenait le dessus. Elle avait été conditionnée pour réagir à ce genre de choses. Elle s’en voulut même, sincèrement, de ne pas y avoir pensé et ne pas avoir anticipé la demande. Elle n’était pourtant pas la Maîtresse de Maison. Elle s’inclina légèrement.

« Avec plaisir, oui, s’il vous plait. » Elle ne précisa pas qu’elle l’aimait nature ou au pire avec du miel, il le savait déjà. Toute son attention était portée sur le fait de s’empêcher de lui prendre la théière des mains, d’autorité, de l’envoyer s’asseoir sur le lit et de le servir. Elle aurait du le faire. Elle aurait dû le faire mais elle était fâchée et il n’était pas son compagnon. Et rien que sa présence en pleine nuit dans la chambre d’un homme adulte était une honte. Le chat leva la tête à la vague d’émotions contradictoires et reprit sa toilette. Ils avancèrent d’un pas. Puis reprirent leur place initiale. Elle ne partirait pas sans réponse. Elle méritait une réponse. Enfin, elle n’en était pas sûre. Elle voulait le croire. Croire qu’il la lui donnerait. Déjà, il ne lui avait pas intimé de sortir. Il ne lui avait pas crié dessus. Il n’avait été ni glacial ni autoritaire. Las, simplement. Une fois encore, elle eu envie de lui demander s’il allait bien Une fois encore elle prit appui sur sa colère pour s’en empêcher.
Re: Des poings et des i
Dim 26 Jan - 18:04
Lancelot
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Prendre le temps de préparer du thé comme il se doit était souvent un des moyens qu’il utilisait pour calmer son esprit lorsque ce dernier se révélait trop indécis, trop tempétueux, trop emballé. Faire bouillir de l’eau, réchauffer la théière, trier les feuilles de thé avant de les jeter en pluie dans le récipient et se faire bouillir l’eau une seconde fois, cette fois-ci pour infuser complètement le breuvage... De longues secondes presque contemplatives, souvent utiles, souvent bien utilisées.

Mais pas cette fois-ci. Son esprit était toujours aussi partagé alors qu’il versait le thé clair (la théine n’avait plus aucun effet sur lui mais il préférait des saveurs plus légères pour le milieu de la nuit que l’amertume du matin) dans deux tasses. Il laissa flotter d’un geste presque mécanique celle appartenant à Aubépine vers sa propriétaire, ayant ajouté une pointe de miel et non de sucre, par habitude. La sienne était dans ses propres mains. Il ne prit pas la gorgée hâtive qu’il prenait habituellement, trop impatient, quite à se brûler les lèvres. Soupira à nouveau, relevant la tête pour croiser son regard.

Par où commencer? S’excuser pour ses mauvaises manières, peut-être? Sur ce point, il ne pouvait que lui donner raison: la fuite plutôt que la confrontation n’était pas dans ses habitudes, et elle méritait mieux. (Mais lui expliquer qu’il ne pouvait lui-même se résoudre à prononcer les mots qu’il se devait pourtant de dire et que de refuser d’en parler signifiait que le point final n’était pas encore posé, qu’il avait bataillé avec lui-même... Non, ces mots-là ne sortiraient pas de toutes façons.)

« Tu as raison, j’aurais dû te parler plus tôt au lieu de t’ignorer de la sorte. Je m’en excuse—, ce n’était ni courtois, ni juste de ma part. » Son ton était égal, grave, sans pour autant être dénué d’émotions. Elle semblait tout aussi grave que lui, mais immuable. Peut-être l’imaginait-il également divisée entre deux courants, hésitante tout à la fois. L’atmosphère était pesante autour d’eux. Par lâcheté, il aurait voulu parler dans sa langue natale, sachant que les mots lui viendraient plus facilement. « J’avais besoin d’un... temps de réflexion, je suppose. Qui m’à amener à penser que ce qui s´est passé n’aurait pas dû arriver, et qu’il vaudrait mieux repartir sur des bases plus—, et bien, professionnelles. »
Re: Des poings et des i
Dim 26 Jan - 18:09
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Un « merci » poli passa la barrière de ses lèvres lorsqu’elle attrapa la tasse de thé sans en renverser une goutte, laissant, comme toujours, le fumet arriver jusqu’à ses narines et embaumer son palais. Laisser le thé refroidir était un de ses grands plaisirs de la vie. Lancelot, lui, le buvait tout de suite quitte à se brûler. D’habitude. Pas là. Elle se força à rester silencieuse, inquiète. Et finalement, les mots sortirent. Comme elle, il ne criait pas, son discours était posé, calme. Ses mots pesés. C’était pire, quelque part. Elle eut l’impression qu’on venait de la frapper dans les poumons. Elle ne pouvait pas parler. Elle ravala un début de larmes. Pleurer était interdit. Rire aussi. Son accent ressortait plus que d’habitude ce qui la faisait le regretter plus encore. Si c’était ce qu’il voulait… elle n’allait pas s’imposer. Elle n’avait rien demandé, elle s’était contentée d’espérer et ce rêve avait été exaucé. Elle en était heureuse mais…qu’avait-elle bien pu faire pour un tel rejet d’un coup ? Elle prit une gorgée de thé, essayant de faire passer, par le liquide et la chaleur, la boule qu’elle avait dans la gorge. Parler espagnol serait perfide, elle l’estimait trop pour ça. Le temps de relever les yeux, elle s’était reprise. Petit poupée devait être parfaite. Petite poupée ne pouvait pas montrer ses sentiments aux ennemis. Jamais.

« Pourquoi ? » Craignait-il de ne pas être objectif en cours ? Il ne l’était déjà pas, elle avait remarqué qu’il était plus exigeant envers les enrôlés dont il appréciait les compétences. Evidemment elle ne l’avait jamais verbalisé. Qu’elle se serve de leur « relation » pour obtenir des avantages ? C’était l’insulter. Elle aurait voulu parler plus mais sa voix avait du mal à passer. Elle se concentra.

« Que vous regrettiez votre geste de l’autre soir, parce que je vous ai déçu par exemple, je peux le concevoir mais vous semblez vouloir renoncer également à… » elle hésita sur le terme exact à utiliser « notre début d’amitié. » c’était un terme bien faible pour désigner ce qu’elle ressentait de leur relation, de la chaleur de leurs discussions, la bouffée d’air qu’il lui apportait par son intelligence et son humour caustique. D’ailleurs, ce soir, il était sérieux. Elle aurait dû dire oui et partir. Son éducation le voulait. Elle n’avait rien à faire là. Mais si elle partait, elle savait qu’elle ne pourrait pas faire son deuil. Elle avait besoin de comprendre. Et elle était assez courageuse pour faire face à ce qu’il lui dirait.
Re: Des poings et des i
Dim 26 Jan - 19:51
Lancelot
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Il n'avait pas le courage de la regarder dans les yeux. Ou plutôt, son regard passait sur le visage de la jeune femme, briévement, avant de se reconcentrer autre part dans la pièce, comme s'il ne connaissait pas déjà ces murs, comme s'il ne les avait pas déjà observé des millions de fois. Ses bras étaient croisés sur sa poîtrine, les manches relevées au dessus du coude attirant l'attention sur les tatouages mouvants de sa peau et les muscles tendus qu'ils recouvraient. Ils paraissaient presque plus agités que d'habitude, comme conscient de l'humeur de leur porteur. Paradoxalement, Lancelot avait envie de se gifler pour cette fuite qui, si elle n'était ni nouvelle ni surprenante, lui donnait la nausée. Elle méritait mieux. Il aurait espéré qu'elle le sache sans devoir prendre part à cette conversation qu'il savait nécessaire mais n'arrivait pas à mener comme il le souhaitait.

Malheureusement, elle semblait l'ignorer et il jura intérieurement alors qu'elle s'inquiétait de l'avoir possiblement déçu par son comportement de l'autre soir. Comme si elle était responsable de quoi que ce soit.

"This has nothing to do with you disappointing me." Il murmura en secouant la tête. You couldn't disappoint me even if you tried manqua de suivre, mais il le retint. Ce n'était vraiment pas le moment de se laisser aller à ce genre de sentimentalisme, et ça n'aiderait pas leur discussion qui se devait d'avancer. Il passa une main dans ses cheveux en ce geste nerveux et frustré qu'il ne pouvait s'empêcher d'afficher, se forçant cette fois-ci à la regarder dans les yeux. Presque las, à nouveau. "Wouldn't that make everything harder?" I know it would be for me. "Having to pretend..." Il s'arrêta, soupira. "Seeing each other everyday, that'd just... I don't think I'd be capable of pretending nothing happened. Or was happening or... All of that."
Re: Des poings et des i
Dim 26 Jan - 20:25
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Il n’était pas ouvert. Fuyant son regard, les bras croisés sur sa poitrine (ses muscles jouant sous ses tatouages mouvants mais ce n’était pas le moment de remarquer une chose pareille), il avait mis une carapace corporelle qui faisait redouter le pire à la jeune femme, attentive au moindre signe, au moindre début d’explication. Il murmura, secouant la tête. Pendant une fraction de seconde, elle le cru et se sentit plus légère. Puis, SA voix dans sa tête la repris. Evidemment qu’il la détrompait. Il était poli et elle extrêmement présomptueuse de le mettre aussi mal à l’aise avec ses questions trop directes. C’était de sa faute, tout était de sa faute. S’il ne voulait plus d’elle, elle devait l’accepter. C’étaient quoi ces manières. Elle n’avait pas été élevées comme ça. Elle remarqua sa fatigue, sa nervosité, sa lassitude, et s’en voulu. L’envie de fuir se fit forte, presque insurmontable. C’est le moment qu’il choisit pour la regarder dans les yeux et ses jambes restèrent figées. Dans son regard à elle, une immense confusion. Son masque était tombé. Il lui fallut quelques secondes pour le remettre. Elle baissa les yeux sur le plancher, se mordit la lèvre, elle qui, pourtant, ne donnait peu de signes extérieurs de ce qu’elle ressentait. Elle inspira, releva la tête. Le masque n’était pas vraiment remis et sur la confusion, de la gêne, de la peine, mais aussi, tout au fond, une conviction forte.

« I, myself, can pretend that I don’t care about you. I will be able to avoid you, to be just another student, to talk only about class and during class hour but…” Elle soupira, gênée mais déterminée à aller au bout. “it will never change the way I admire and respect you. I still will try and see if you’re happy or sad, if you sleep enough. I’ll still see you every day, in class, in the infirmary or in the dormitory. If we could just stop seeing each other, maybe I could, in time, forget you or at least let you forget about me but…” encore une pause. Elle ne savait pas si où elle allait, si elle était claire ou non, elle ne savait plus rien. « I don’t think I could ever care less about you and… I… well…if you cared about me, as a friend, of course, do you really think, seeing me every day, even as a student, that you can just forget our…friendship? Without pretending?”
Re: Des poings et des i
Dim 26 Jan - 20:28
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La voir aussi indécise, son visage figé dans une expression presque douloureuse et peiné qu'il n'avait encore jamais aperçu auparavant, faisait tomber toutes les barrières que Lancelot avait pu mettre en place. Bien entendu, il n'était pas dupe. Il voyait parfois ses yeux s'assombrirent sous ce masque de poupée parfaite qu'elle exposait aux autres, souvent lorsque le sujet de la famille arrivait sans prévenir dans leurs conversations, au détour d'un sujet qui n'avait souvent rien à voir. Parfois, lorsque le nom de Sycomore était prononcé. Heureusement, malgré ce voile temporaire, ses yeux n'avaient jamais perdu leur étincelle, celle qu'il aimait tant et qu'il pouvait tout de même voir alors qu'elle lui parlait, là, maintenant. Si cette étincelle avait disparu, il n'était pas certain que son cœur ne se serait pas brisé.

Les émotions dans l'air étaient trop intense pour qu'il réussisse à apparaître totalement impassible, même si son visage était presque resté de marbre. Il aurait voulu pouvoir s'approcher et la prendre dans ses bras. Il n'y avait eu qu'une leçon, et pourtant il s'était déjà habitué à la proximité de leurs corps, à ses mains sur elle, à la savoir si proche, à son sourire. La distance entre eux était si palpable qu'il dû se forcer à écouter sa voix et ce que signifiaient les mots qu'elle parlait pour suivre la conversation, lui qui avait habituellement la répartie si facile. Sa mâchoire se contracta légèrement, il se retint de fermer les yeux pour laisser passer une respiration qu'il retenait depuis un bout de temps.

Il savait ce qu'il aurait dû répondre. Il savait exactement ce qui aurait permis de clore la conversation, d'arriver au but qu'il s'était fixé: la tenir à l'écart. Juste quelques mots, rebondissant sur ses dernières phrases. 'Yes, I could. If we stopped seeing each other, I could forget about you. It'll just be as if whatever had transpired between us would simply cease to exist'. Un mensonge, bien sûr. Lancelot était bien capable d'oublier quoi que ce soit, de ne pas associer des sentiments à leur situation. Il aurait bien été incapable de prétendre qu'il ne ressentait pas une haine profonde pour la personne qui l'avait trahie par le passé. Prétendre qu'il pouvait être complètement indifférent aurait été la pire des insultes, et elle méritait tellement mieux.

Tellement mieux.

Sa tête bascula légèrement en arrière alors qu'il soupirait, frustré de ne pas pouvoir se résoudre à dire ce qu'il souhaitait dire, ce qu'il aurait dû dire. Son agacement le fit botter en touche. "This wasn't how this was supposed to go this way. I didn't expect you to be this unsettled or upset." Il murmura en secouant la tête. "I assumed you would simply-, move on."
Re: Des poings et des i
Dim 26 Jan - 20:33
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Elle ne pouvait s’empêcher de le regarder, d’essayer de voir ce qu’il pensait réellement, de vouloir deviner ce qu’il allait dire, d’espérer qu’il arrête de tergiverser, qu’il lui donne la réelle raison de son comportement. Elle pouvait renoncer à lui si elle le devait vraiment. Elle avait été élevée pour ça, dans la pensée unique d’un devoir où l’autre la dépassait. Elle savait qu’elle ne le méritait pas. Qu’elle aurait du se garder pour l’après, quand son frère aurait besoin d’appuis politiques. Elle connaissait ses obligations mais cela devait-il s’appliquer aussi pour une simple…elle se reprit, refusant de se mentir à elle-même. Ce qu’elle ressentait n’était pas simple et n’avait rien d’une seule amitié. Perdue ainsi, elle se prit la réponse de plein fouet. Elle recula d’un pas sous le choc. Cilla. Et puis, d’un coup, quelque chose se réveilla en elle. Elle avança de trois pas, réduisant la distance qu’elle avait jusqu’ici sciemment laissé entre eux. Elle s’était redressée, plus droite encore que son maintien habituel de danseuse. La tête haute, régale, légère. Sur son visage, il n’y avait plus de masque. Il n’y avait plus de peine. Il y avait de la colère, de la fierté. Dans ses yeux, une détermination décuplée et cette glace brûlante qui était la sienne.

« You assumed wrong. » Elle n’avait pas élevé le ton mais l’avait intensifié. Comme un chat blessé grogne. Un léger accent, inhabituel, russe, modifiait la mélodie de sa phrase alors que, malgré une tonalité assez basse pour sa tessiture, son discours charriait des glaçons plus épais que l’hiver sur la Volga.

« Pensiez-vous vraiment que j’allais laisser qui que ce soit me traiter de la sorte sans réagir, comme une poupée que l’on utilise et que l’on jette ? Que je suis du genre à accorder mon intérêt et mon amitié au premier homme pas trop moche qui passe et boire ses paroles comme une groupie décérébrée ? Je ne fais pas partie de votre fan club, Professeur. Je ne me contente pas de miettes sur le revers d’un chemin. Je ne défaille pas au premier sourire. Je ne donne pas mon respect à n’importe qui. » Elle serra les poings, les larmes mouillant ses iris mais refusant de battre du cil et de les laisser couler. Elle les ravala d’un coup de glotte rageur. Pleurer était interdit. Le pire c’était qu’elle l’appréciait toujours. Autant qu’elle le détestait, là, tout de suite.

« Que vous ne me rendiez pas mes sentiments est une chose, c’est votre droit fondamental que de choisir ce que vous voulez ou ne voulez pas pour vous. Mais, que ce soit clair une fois pour toute, je vous interdit de décider ce qui est bon ou mauvais pour moi. Ce qui me blessera ou ne me blessera pas. Ce que je peux supporter ou non. J’ai assez souffert pour garder le droit de penser, décider et ressentir par moi-même. » Ses yeux cherchèrent les siens pour qu’il comprenne bien à quel point cette simple déclaration était vitale pour elle. Plus jamais elle ne laisserait un homme diriger sa vie. Elle voulait décider seule de ses propres sacrifices. « Et si je décide que quoi que ce soit mérite que je me batte pour lui, je le ferais. Autorisation ou non, envie ou pas. » Inspiration. Une vague de calme et de détermination vint recouvrir le froid et la colère. Sans réfléchir à sa tenue, elle fit à l’instructeur une profonde révérence trempée de dérision et d’un mépris qu’elle ne ressentait pas vraiment.

« Mais vous êtes clairement trop fatigué pour réfléchir correctement. Je vous rends votre tranquillité, Messire. Je ne vois vraiment pas ce qu’aucun de nous deux aurait à rajouter ce soir. »

Et, là-dessus, elle fit un demi-tour irrité, sans lui jeter un regard, se dirigeant d’un pas assuré vers la porte.
Re: Des poings et des i
Dim 16 Fév - 13:26
Lancelot
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Elle vacilla, et l'envie d'aller vers elle se fit plus grande encore. Avant qu'il ne puisse se décider et débattre de nouveau avec lui-même, elle était près de lui en un battement de cil, et l'expression de peine qu'il avait entraperçu pendant une brève seconde avait laissé place à un masque on ne peut plus glacial. Une autre facette qu'il n'avait encore jamais croisé auparavant; s'il avait parfois vu des étincelles d'agacement dans les yeux de la jeune femme, dirigé vers lui ou plus régulièrement vers ses camarades, jamais son ton ou son expression n'avait ainsi exprimé autant de colère et d'animosité. Savoir qu'il en était la cible lui fit l'effet d'une douche froide. Même s'il avait voulu parler, il en aurait été incapable tant l'énergie qui se dégageait d'elle intimait qu'on ne lui réponde et qu'on la laisse finir.

Son visage resta donc de marbre, cachant la surprise et les protestations qui lui venaient déjà en tête. Détaillant son visage comme il le faisait bien souvent, souhaitant détourner les yeux mais ne pouvant s'y résoudre. Des larmes s'étaient formées au coin de ses yeux, achevant de faire peser cette lourdeur à l'intérieur de son torse qui sembla éclater en un millier de morceaux; la pensée fût rangée à l'arrière de son esprit aussi rapidement qu'elle y apparut et que la sensation prit place. Elle parlait, et la pire insulte qu'il aurait pu lui faire aurait été de ne pas l'écouter et de laisser ses propres réactions prendre le dessus.

Les mots ne l'atteignaient qu'au travers d'un brouillard qu'il ne pouvait contrôler. Voulant protester qu'il ne l'avait jamais dépeint comme pouvant être manipulée de la sorte et entendant la petite voix dans sa tête qui lui répondait que vouloir la protéger contre son gré semblait être précisément ce dont il était accusé, à raison. Il ressentait une frustration interne de ne pouvoir formuler exactement ce qu'il aurait souhaité dire, lui qui avait la répartie si facile, qui avait passé la semaine entière suivant leur baiser à raisonner avec lui-même, dont les arguments avaient été solides, raisonnés, logiques. Toute cette logique semblait peser bien peu contre ce qu'il souhaitait vraiment et la sensation de vide immense qui lui parcourut l'échine alors qu'elle se courbait à nouveau, presque moqueuse, et s'en allait.

C'était ce qu'il avait voulu, et il l'avait obtenu. Si elle le détestait, il n'y aurait plus aucun risque qu'il puisse lui faire plus de mal qu'il n'en avait déjà fait. Elle méritait mieux; bien qu'il les répétait, les mots ne semblaient pas rentrer alors qu'il les pensait réellement. Elle méritait mieux que son impulsivité, ses colères, sa froideur parfois quand le passé le côtoyait de trop près, le risque qu'il redevienne ce qu'il avait été. Que son indécision. Elle méritait une certitude.

Ce dont il était certain, c'est qu'il ne pouvait se résoudre à la laisser partir.

Il secoua la tête, laissa échapper un soupir qui n'avait rien d'un rire et qui ne contenait aucun soulagement, bien trop amer. La rattraper, pour ajouter quoi? Qu'il n'avait pas voulu l'offenser? Qu'il n'avait pas voulu la blesser? Son ego l'empêchait de se sentir penaud mais les contradictions se bousculaient trop dans sa tête pour qu'il puisse prétendre que les mots de la jeune femme ne l'avaient pas atteint. Elle avait déjà passé la porte, il savait qu'elle se retransformerait probablement avant de disparaître sans qu'il ne puisse la suivre.

Quelques pas, rapides, un poignet trop fin entre ses mains alors qu'il la ramenait à lui - doucement, pour ne pas lui faire mal, même s'il refusait de la laisser s'échapper - et passait une main dans ses cheveux en l'attirant contre son torse. "Lo siento." Il murmura, secouant la tête alors qu'il déposait un baiser sur son front. "Je suis désolé, je suis un idiot fini."
Re: Des poings et des i
Dim 16 Fév - 21:39
Aubépine
Aubépine
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Aubépine
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Il ne dit rien. Elle ne savait pas si elle en était soulagée ou déçue. Elle ne savait plus rien dans l’espèce de froid profond qui l’avait saisie et qui la protégeait de l’extérieur. Elle ne le regardait pas, elle ne l’écoutait pas, elle se dirigeait d’un pas ferme et irrité vers la porte, lorsqu’une main masculine se saisit de son poignet.

La glace céda sous la peur. Il allait la frapper. Elle avait dépassé les limites et il allait la corriger pour son insolence, comme IL le faisait quand elle osait parler un peu fort ou montrer le début d’un semblant de désaccord.

Au moins, Sycomore n’était pas là et ne serait pas la victime innocente de son mauvais caractère.

Elle se raidit mais n’offrit aucune résistance. C’était inutile. IL était plus fort qu’elle et se débattre ne faisait qu’augmenter la punition. Quand IL était en colère, il fallait se taire, ne plus exister, se faire oublier, replier son âme en tout petit et la ranger loin, loin de la conscience pour qu’elle ne se fasse pas abîmer. Etre sage.

Il y eut un choc. Tout petit. Qui n’était pas un coup. Une main sur son dos mais douce. Une autre dans ses cheveux. Une caresse. Un baiser sur son front. Il était là. Lancelot. Et son odeur tout autour d’elle. Ses muscles contre son corps. Il n’y avait pas de coup. Rien que de la tendresse. Le soulagement lui coupa presque les jambes. Elle s’accrocha à la taille du médicomage « pour ne pas tomber ». Elle savait déjà que ce n’était qu’un prétexte.

Elle expira et, avec l’air, chassa loin d’elle la tension, la colère, la fierté, la peur, toutes ces émotions négatives qui polluaient le moment. Dans sa vie, bien peu de gens l’avaient prise ainsi dans leur bras. Il y avait eu leur nourrice pour ses bobos d’enfants, leur mère, parfois, quand IL n’était pas là. Son frère. Des mots en espagnol qu’elle ne comprit pas tout de suite, qu’il traduisit. Un idiot fini. Sans blague.

« Le mot est faible » répondit-elle dans la langue de son interlocuteur, levant vers lui des yeux un peu perdus. Elle ne comprenait rien. Il l’embrassait, il l’ignorait, il la rejetait et il la… quoi qu’il soit en train de faire et qui était beaucoup trop agréable pour être honnête. Au fond, elle avait toujours envie de lui. Pas seulement de son corps mais de son esprit, de leurs discussions, de la bouffée d’air qu’était son intelligence et son humour.

Il a peur. Le chat. Surprise, elle fronça légèrement les sourcils alors qu’il reprenait. Il sent la peur. Comme une proie. C’est tellement fort que je le sens même avec ton nez qui marche pas.

Ca n’avait aucun sens. De quoi aurait-il peur ? Elle n’allait ni le frapper ni le détruire ni même faire de mal à sa réputation. Elle l’estimait trop pour ça et était au-dessus de ce genre de revanche mesquine qu’elle gardait pour des choses autrement plus graves. Doucement, elle leva la main, caressa sa joue, son pouce dessinant ses cernes. Il avait l’air tellement fatigué… sa voix se fit plus douce.

« De quoi avez-vous peur, Lancelot ? Je ne peux pas comprendre, je ne peux pas vous aider si vous ne m’expliquez pas… » C’était la première fois qu’elle était aussi directe dans une question personnelle. Il n’était pas question de sonder doucement cette fois. Il fallait aller jusqu’au fond du problème. Le résoudre une fois pour toute. Et pour cela, ils allaient devoir le regarder en face. Aubépine n’avait jamais su détourner les yeux. Elle inspira profondément. « Quoi que ce soit, je l’oublierais dès que j’aurais passé cette porte. Vous pouvez m’oublietter si vous le voulez. Mais dites le moi. Les monstres n’ont plus aucun pouvoir lorsqu’ils sont exposés à la lumière. »
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