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    Debriefing
    Jeu 6 Juin - 16:41
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    La plaine ondulait en ce dimanche, le premier depuis que les cours avaient commencé. C’était un nouveau rythme qui s’imposait à eux avec des cours de sport que la jeune femme passait souvent à regretter de ne pas être plus forte ni plus endurante, suivis par des matières complexes. Les groupes changeaient souvent et elle était confrontée à différentes dynamiques en fonction des instructeurs et des individus composant le cours. Elle avait cependant remarqué avec plaisir qu’elle pouvait passer du temps dans les bras de son idiot de frère le lundi matin, le mercredi après-midi, le vendredi matin et une bonne partie du samedi. Dix heures plus faciles que les autres en compagnie de celui qui était tout pour elle, sans parler des soirées dans l’une ou l’autre des salles communes, les pauses ensemble et les quelques cours de sports en commun, deux par semaine si les emplois du temps restaient fixes.

    Assis dos l’un à l’autre, les deux enrôlés s’occupaient. De son côté, Aubépine était entourée de livres de cours, tentant tant bien que mal de faire le tri dans les notes diverses qu’elle avait prises tout au long de la semaine. Une trousse moldue à ses pieds, elle faisait ses fiches sur papier bristol, consciente que cette papeterie de luxe serait rapidement écoulée. Elle y mettait donc les informations sur les gens plutôt que sur les connaissances et ses points de vue sur les différents instructeurs rencontrés. Seul Lancelot manquait à l’appel. Malgré la précaution d’écrire en alphabet turc pour les commentaires, mandarin pour les intitulés, avec l’orthographe et le vocabulaire tchèque. Beaucoup trop de gens dans les parages parlaient gaélique. Elle fit un signe de main et son pion blanc se décala selon une ouverture classique, désireuse de connaître les pensées profondes de son jumeau via leur partie. Le vent de juin fit bouger sa jupe bleue foncé qu’elle remit sur sa cheville, dévoilant le bracelet qu’elle y portait et montrait, pour une fois, presque autant de billes blanches que de noires. Depuis qu’elle était arrivée ici, elle souriait un peu plus sincèrement mais souffrait de la séparation avec son âme sœur. Elle s’inquiétait pour lui. Elle voulait qu’il se fasse un groupe, cette petite famille qu’il avait besoin de prendre sous son aile pour se sentir exister et dont elle était presque toujours jalouse, elle qui parlait à tout le monde mais n’aimait personne.
    Re: Debriefing
    Sam 8 Juin - 0:02
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    Les cours avaient débuté. Après un discours tout le contraire de dithyrambique, ce qui changeait des usages de Durmstang, de la part du directeur, il avait fallu se lancer à corps perdu dans cet emploi du temps à rallonge. Habitué au double cursus de la faculté et n’ayant pas perdu la main en sport contrairement à une certaines personnes, on ne l’avait pas pour l’instant pas sorti de sa petite zone de confort. Mieux, ce retour semble se faire en toute douceur , comme si un bon génie voulait le faire changer d’avis sur les décrépitudes du monde sorcier. Quoi qu’il en soit, après une semaine bien remplie, le dimanche avait été accueilli avec joie, permettant aux jumeaux de se retrouver en tête, la chose étant plutôt rare dans cette communauté. A ses yeux, c’est presque s’il n’avait pas fallu dépoussiérer le goban qui avait dormit tout ce temps dans la malle . Et puis Sycomore était presque joyeux, aujourd’hui. A ses yeux , le directeur avait tenu sa “promesse” faite par le recruteur. Ses journaux étaient arrivés en temps et en heure, intacte et il se délectait , un crayon à la main à faire les mots croisés du Respekt, quotidien moldu tchèque qui avait gardé sa plume mordante même avec l’arrivée de Yaroslava. Il lui arrivait de comprendre certaine chose, entre les lignes, signe que , visiblement, les moldus prenaient consciences de certaines choses. Il avait aussi gardé les journaux plus sérieux pour plus tard, il méritait plus d’attention qu’un cerveau partitionné entre la lecture active et le mouvement des pièce d’une partie.

    Malgré les chaleurs de l’été, Sycomore avait gardé son éternelle chemise et son pull , ne laissant aucune parcelle de peau apparaître. Il ne semble pas souffrir de la chaleur. D’un geste de porte mine, il indique à la pièce de se poser là où il le souhaite, s’attachant à construire une défense viable pour la suite, sentant d’une Aubépine inquiète et donc offensive. Sauf qu’Aubépine inquiète, c’était comme un chaudron sur le point de bouillir sous un couvercle. Ça attends longtemps avant de laisser tout exploser. Aussi finit il par déclarer , ajoutant un nouveau à sa grille. Vyslech. Interrogation. Le hasard fait bien les choses.

    Si tu ne poses pas tes questions et que tu ne fais pas tes remarques, il n’y aura personne pour les deviner, les entendre et y répondre.”

    En un mot, “Parle” . Mais il avait préféré cette longues périphrase sous couvert de conseil pour ne pas la mettre en porte à faux, lui pourtant si avare de mot.

    “Si c’est ton soupirant qui te tracasse, je peux régler le problème.”

    Son plus grand rêve à court terme en ce moment. Peu importe son statut, cela sera un plaisir. Aubépine aura beau bouder, il sait qu’elle rendra probablement la pareil à la personne qui saura peut être dompter son coeur et son mauvais caractère. Elle en saura encore plus jalouse, elle qui jalousait déjà ses quelques connaissances scolaires. Tout n’est que de bonne guerre. Et puis … Ca ne lui plaisait pas de la voir s’enticher d’un type plus agé qu’elle avec son aura de responsabilité . Le combat était de fait déloyale. En même temps, c’était probablement le rôle de figure d’autorité qui lui avait d’abord plus à elle . Avant l’accent latino et la passivité botanique. Avant même peut être le physique et l’impression. Elle avait été élevé pour plaire à ce genre de personne de toute façon, c’était inscrit dans son éducation et probablement objet de son destin avant que Mère n’y mette sérieusement son grain de sel avec son casque d’Athéna et son grand bouclier. Pour empêcher quiconque de mal intentionné de psoer ses sales pattes sur son trésor, dixit.  

    artemis | www
    Re: Debriefing
    Dim 9 Juin - 15:50
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    Et si personne n’y répond, alors elle peut se dire qu’elles n’existent que dans son esprit, elle peut se laisser croire qu’elle va les oublier, qu’elle peut mettre un mouchoir dessus et ne plus y penser. Son frère la connaissait mieux que cela et la défense qu’il semblait prêt à mettre en place sur le goban en était la preuve. Elle se força à faire preuve de circonspection et à protéger son ouverture pour commencer. Il la connaissait trop bien. Elle le connaissait trop bien. Ils avaient du mal à se surprendre l’un l’autre ce qui faisaient d’eux leurs meilleurs adversaires.

    « Ce n’est pas mon soupirant. »

    Un soupirant soupire. Lancelot n’en faisait rien, ne disait rien de ce point de vue-là. Ils se retrouvaient à l’aube près des serres. Parfois, elle lisait à voix haute, pour les plantes bien sûr, le roman sur lequel elle était. Parfois ils parlaient de plantes ou de magie diverse. Parfois Circa s’occupait seul d’être le centre de la conversation. Pour lui, elle avait mis les mains dans la terre et massé quelques pots. Seul son jumeau pouvait savoir à quel point cela lui était inhabituel.

    « Je t’aurais cru plus facilement jaloux d’Arcturus. La moitié des filles de ma brigade soupirent après lui. Ou de Muguet. Voilà un homme à qui j’aurais pu être fiancée. » Aucun des deux enrôlés n’avait cependant intéressé la jeune femme plus d’une demi-seconde. Le blond des Snidget montrait un caractère posé et fort qui était certes intéressant d’un point de vue amical, comme un défi, quelque part, à voir au-delà de ce qu’il montrait mais, pour une raison qu’elle ne s’expliquait pas, elle n’arrivait pas à le considérer plus qu’avec l’indifférence polie et souriante qu’elle montrait à tous. Quant à Muguet, c’était l’inverse. Il était intelligent, posé, bien élevé, le parfait gentleman qu’elle avait appris à apprécier. Il était parfait. Il lui faisait peur. Il était…presque familier et s’en était effrayant. L’un dans l’autre, elle n’aimait pas spécialement les hommes. Elle ne voulait pas se lier. Sa responsabilité et son avenir était auprès de son frère, le seul dont elle savait qu’il ne lui ferait jamais consciemment mal.

    « Laisse Lancelot tranquille, il n’a rien fait pour mériter ton ire. Tu me manques, c’est aussi simple que ça. »

    Et c’était vrai. Elle n’aimait pas être dans la même brigade que lui. Dormir seule en se disant qu’il avait peut-être des cauchemars, ne pas suivre les mêmes cours. Ils en avaient eu un avant-goût en Irlande mais là, ils se retrouvaient tous les soirs, se disputaient, jouaient, discutant de leurs difficultés. Ici, c’était encore trop facile, trop nouveau, trop tout. Et si les cours l’occupaient, elle s’inquiétait pour le temps s’écoulant à l’extérieur, pour Mère qu’ils ne pouvaient plus joindre, pour tout. Pour Sycomore obligé de vivre en communauté, loin d’elle.

    « Tu as fait des rencontres intéressantes ? »

    Elle ne l’avait pas vu rêver à des êtres inconnus ni tellement se mêler à la foule plus dense maintenant du domaine. A chaque fois qu’elle le regardait et qu’il n’était pas avec elle, il était seul dans son coin, observant, notant dans son esprit trop plein les nouvelles règles du jeu et les pions qui le composent. Elle adorait son frère mais, parfois, elle l’aurait aimé plus simple, plus vivant, plus heureux. Cela ne durait jamais longtemps cependant. Parce qu’il savait que ce qu’elle voulait dire par là c’était plus par rapport à ses informations qu’à ses échanges verbaux. Il serait celui qui décide et qui donne les ordres. Elle serait celle qui reste dans l’ombre et lui indique les informations dont il aurait besoin. C’était ainsi qu’on avait décidé de leurs rôles en fonction de leur sexe respectif. C’était normal. Mais, pour le moment, ils avaient inversé. Le temps de bien voir, le temps d’être sûr. Elle n’aurait jamais accepté qu’il s’expose alors qu’elle pouvait le faire à sa place.
    Re: Debriefing
    Lun 10 Juin - 1:41
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    Elle réagit, c’est bien. Après tout, la conversation permet aussi de dévier l’attention d’une petite soeur trop curieuse. Il est heureux, heureux qu’elle ait sauté à pieds joints dans son piège. Sycomore sait titiller la corde sensible. Qu’elle lui réponde par la dénégation lui prouve qu’il a raison , une Aubépine indifférente aurait levé vaguement un sourcil en lui demandant ce qu’il avait bien pu manger ce matin. Il aime cette idée, cette petite victoire du quotidien. Il a donc bien compris, sa jumelle en pince donc pour le prof de botanique. Cela explique l’intérêt soudain pour les plantes et d’autres choses. Aubépine, cependant détourne , ce qui fait pencher la tête à son jumeau. La jeune femme l’a toujours imaginé , changeant de dame à son bras comme on change de bracelets de montre. Elle lui parle d’Arcturus et de Muguet. Cela prête à rire, il ne manquerait plus qu’Ortie pour compléter le tableau des fiancés potentiels et c’est bon, on aurait le meilleurs stand up de l’année . Parait il que l’humour tchèque est sarcastique et pince sans rire . Et puis elle l’appelle par l’équivalent , ici, de son prénom . Lancelot. Pas professeur. Qui crois tu tromper , petite soeur ? Sûrement pas moi.

    Elle s’inquiète . Pour lui . Sycomore pose son journal, la grille de mots croisés est maintenant rempli au tier. Avec soin, il pose son crayon dessus et prend la main d’Aubépine dans la sienne, pour la caresser et rassurer sa propriétaire. Il est vrai qu’il n’avait jamais été vraiment séparé . Même maison à Durmstang et possibilité de s’introduire en douce dans les dortoirs, chambre communiquante à la demeure familiale et lors de l’exil… Ca avait été même un critère pour choisir l’appartement , il fallait que les deux chambres puissent communiquer ou n’être séparée de moins de deux pas. Et la porte devait toujours être ouverte, au cas où .

    “Il le faut pourtant. Nous ne pouvions pas être siamois jusqu’à la fin de nos jours. Ça aurait été triste, il faut que tu prennes ton envol, petite soeur. Nous avons choisi , pour une fois, des voies quelque peu différentes et le destin a décidé de nous éloigner un peu plus. Ne t’inquiète pas, je ne suis jamais très loin de toi. Surtout quand tu prends l’apparence et l’esprit d’Aubéchat, joyeux chaton sautilleur qui n’a plus peur de rien. Il le sait, au fait, le chevalier à la charrette ? Que tu peux ronronner pour de vrai ?”

    Il faudrait parler de lui et il n’a pas envie . Pas envie de dire que sa vie sociale entre ces murs ressemble au néant complet, qu’il n’a encore jugé personne digne d’intérêt . Il lui faut s’autopersuader qu’il se doit , en tant qu’officier, de rester un regard extérieur, au dessus , sans se mêler à la plèbe. Il faudrait répondre évasivement pour qu’Aubépine se rassure sans en savoir beaucoup plus. C’est important, terriblement important.

    “Personne ne m’a remarqué et je n’ai remarqué personne. C’est ainsi. Le domaine n’est pas fait pour remplir son carnet d’adresse. Pour l’instant, ce n’est qu’une plèbe de personalités plates et fades mais, qui sait, peut être que cela évoluera. Il n’ont pas été recruté pour rien, après tous. Je crois que pour l’instant, mon temps libre sera tout consacré à toi et à mes recherches.”

    artemis | www
    Re: Debriefing
    Mer 12 Juin - 19:32
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    Elle aurait pu, oui, réagir en haussant un sourcil mais elle le connaissait. Il aurait insisté. Il aimait savoir et il était inutile de tenter de lui cacher quoi que ce soit. Ils se connaissaient trop bien. Aussi, la jeune femme tentait la technique de « je te donne un peu pour que tu sois trop occupé à mâcher ton os pour penser à autre chose que je ne veux pas te dire. » Il y avait peu de chance pour que cela fonctionne mais hey, c’était de bonne guerre et malgré leur affection l’un pour l’autre, ils restaient une fratrie avec ses points, ses taquineries et ses disputes. C’était ainsi. Pire même, elle appréciait que ce le soit. Un Sycomore qui n’était pas protecteur était un Sycomore qui ne l’aimait plus. La main de son jumeau sur la sienne la rassura un peu. Pour qu’il devienne tactile, c’est qu’il s’apprêtait à devenir sérieux. Elle soupira. Après son frère, oui. Elle comprenait ses paroles. Elle était d’accord avec l’idéologie derrière. C’était normal et ils avaient eu un début d’habitude en Irlande mais à l’époque, ils avaient les soirées, les longs moments sans travaux, les vacances à voyager ensemble et se retrouver. Là, bizarrement, elle ne pensait pas que Monsieur le Directeur ai seulement entendu parler du concept de congés.

    « Il sait, c’était dans le formulaire de visite médicale. » Mais c’est tout ce qu’il sait. Il ne sait pas à quoi elle ressemble et surtout, surtout, il ne sait pas que, parfois, le ronronnement d’Aubécha lui échappe sous forme humaine. Ca, Sycomore est le seul à l’avoir jamais entendu. Mais que son frère ne se réjouisse pas trop vite, elle était loin d’être idiote et voyait bien que son interlocuteur tentait de noyer le poisson en voulant lui faire parler d’une pseudo-relation débile avec un instructeur qui n’était finalement qu’une connaissance un peu plus poussée que les autres. Presque un ami, si elle osait. Presque. Et pour ne pas l’encourager dans ses bêtises, elle n’ajouta rien d’autre, le laissant continuer à dire des mots, en espérant qu’il s’égare et réponde pour de vrai à la question. Ce qu’il fit.

    « Tu as tort Synieska. Le Domaine est FAIT pour nous rapprocher en tant que sympathisants de la Cause. Les cours ne sont que des prétextes. Tu sais comme moi qu’on ne Les vaincra pas par la magie pure. » de ça, elle était certaine. Le Mage Noir était trop puissant. Invincible. Sinon, les Anglais n’auraient pas autant échoué. Elle caressa à son tour le pouce de son confident. « C’est pour ça qu’il est important que je continue à me mêler à eux. J’ai appris par exemple que les instructeurs choisissaient leurs pseudonymes ce qui nous permettra d’en apprendre plus sur eux à l’occasion. Je sais aussi qu’il y a au moins une autre animagus parmi nous et qu’il existe une magie capable de lier un esprit protecteur corporel à un sorcier via des tatouages. Tu devrais essayer de creuser. Franchement. Qui te dit qu’ils ne jouent pas la platitude pour la même raison que nous ? »

    En réalité, ce n’était pas ça le problème et si elle mentait un peu à son frère, elle était incapable de le faire à elle-même. Elle voulait qu’il se lie. Oui, cela la rendait souvent jalouse, inquiète, furieuse parfois de voir ces…ces gens qui devenaient important pour son jumeau. Mais elle savait qu’il en avait besoin. Bien plus qu’elle, il dépendait de sa meute. Elle ne voulait pas qu’il souffre d’être seul.
    Re: Debriefing
    Dim 16 Juin - 4:50
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    Sycomore grogne. Comment ça, il a tort. Et puis quoi encore. Elle ne serait pas Aubépine, il se serait vexé. Mais elle est Aubépine. Elle argumente. Peu , pas assez. Cela manque et ne satisfait pas son frère qui réfléchit encore. Il a oublié, occulté le soupirant pour l’instant. Il reviendra plus tard sur le tapis. Le domaine n’est pas fait pour se rapprocher. Si ça avait été le cas, ce domaine aurait eu moins l’air d’un camp militaire et aurait plus pris d’une université. On ne peut pas se rapprocher en combattant. Se rapprocher, c’est s’attacher et devenir faillible , encore plus que ne l’est déjà l’être humaine à la base. Faillible et muni d’autant de faiblesse qu’il a de personnes chères. Mais elle a raison. On ne vaincrai pas l’oppresseur par la force pure, pour cause, elle est finalement assez égale des deux côtés. Selon des statistiques moldues, quand un régime oppressant se met en place sans qu’il y est un système d’embrigadement général de la population, les populations se répartissent de la manière suivantes. 5% de sympathisants actifs. 5% opposants actifs. 90% de population passive. 5% contre 5% fait une force égale.

    Aubépine détourne encore. Il claque de la langue. C’est qu’elle me prend un pour un bleu. D’un geste du doigt, il ordonne à son pion de se placer , refermant son piège sur les pions de sa soeur. Si elle continue, cette partie va être vite pliée. Elle amène du trivia, encore. Qu’as tu, petite soeur, c’est l’amour qui t’aveugle à ce point ? Qui te fait réfléchir à trois à l’heure ? Sycomore soupire doucement.

    “Même sans les surnoms, on peut en apprendre beaucoup rien qu’en les observant et en les écoutant, sur ce qu’ils disent et ce qu’ils ne disent pas. Des cours comme celui de Vyasa , avec une phase de présentation permet une mine d’or d’informations à ce sujet, malgré le manque d’intérêt du cours en lui même. Par exemple, Pivoine. Elle dit ne pas connaître les programmes officiels parce qu’elle n’a pas vraiment eu cours. J’en déduis qu’elle n’a probablement pas suivi le cursus classique des écoles. Même moi qui ait suivi une moitié de trimestre en soin des créatures magiques, j’ai une vague idée des programmes, ne serait-ce que parce que mes camarades en ont parlé. Cela permet de déduire et d’extrapoler un certain nombre de chose et de savoir à qui on a à faire. Après, tu as des choses un peu étrange. Vyasa est un rishi, un être important dans le religion hindou . Tu lui trouves une tête d’hindou au prof ? Ou une tête de grand sage barbu grisonnant ?”

    Il omet cependant de préciser qu’il a rencontré ladite Pivoine avant le cours et qu’il a donc eu toute latitude pour l’observer. La dernière phrase est dite sur le ton de plaisanterie amusée.

    “Quoi qu’il en soit , ce midi, je te nourris . Interdiction de refuser , je t’ai préparé un pilov avec ce que j’ai pu trouvé. Ne va pas me dire que ça va te faire grossis, le Pilov, c’est du riz, de l’agneau, des oignons et des épices.”

    Cuisiné sur O Fortuna, ça ne se refuse pas.

    “Je regarderai. Pour les esprits protecteurs. Au besoin, je t’enverrais questionner mine de rien Odysseus, il sera probablement la meilleure source d’information.”

    Un silence.

    “Tu vas perdre,Boyarina. Fait un peu attention, le chevalier à la charette n’est pas censé t’avoir pris ta réflexion aussi .”

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    Re: Debriefing
    Lun 17 Juin - 10:52
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    Son frère est agacé. Elle sait pourquoi. Sycomore n’aime pas avoir tort, il aime les choses carrées, les chiffres, les probabilités, ce qu’il pense être sans sentiment mais sait-il à quel point c’est être superstitieux que de jouer sur ce genre de chiffres ? Et combien il peut être faux de ne parier que sur des nombres ? 5% de sympathisants contre 5% d’opposants et 90% d’inactifs. Elle connait les chiffres comme lui. Mais la qualité n’est pas égale dans ces pourcentages. Ils ne parlent en rien de la puissance magique, des connaissances, du courage, de l’intelligence. Lorsque le vivant est en cause, 5% ne vaut pas forcément 5% mon frère et me rappeler la base de ce que nous faisons ne changera rien à cet état de fait. Qu’ils choisissent leur pseudonyme est un complément à l’observation, c’est toujours plus que celle-ci seule. Même Vyasa, le professeur de brigade de son frère qui leur a, il est vrai, fourni une mine d’or de renseignements, avec sa question ouverte. N’essaie pas de m’apprendre ma part du marché, Syneska. Fait plutôt la tienne au lieu de tenter de m’engraisser à toute force pour que je ne puisse jamais plaire à personne. Pense à la Cause avant moi. C’est mieux.

    « Odysseus c’est le professeur d’artefacts, le grand type triste loin de sa Pénélope qui a fait nos baguettes, c’est ça ? » Elle a peu d’informations sur lui. Mis à part qu’il a pris le nom grec, il s’agit donc très probablement d’un intellectuel, qu’il semble aimer faire des choses de ses mains, qu’il regrette probablement une Pénélope à qui il veut rester fidèle – s’il veut hein – et qu’il joue de la flûte parfois. Plutôt bien. A part elle, Aubépine le pense slave. Il en a le fatalisme et la noblesse. Seulement elle est assez sûre de ne l’avoir jamais rencontré, ce qui ne colle pas. La communauté pure slave n’est pas si variée que cela. Elle réfléchit, bouge un pion pour percer les lignes ennemies. Elle sait qu’elle va perdre, elle n’est pas concentrée sur le jeu mais sur son alter-ego. Peu importe, elle perd régulièrement contre lui. Elle n’est pas douée, elle le sait, elle l’assume, elle s’en fiche. Les jeux sont des prétextes pour du temps ensemble.

    « Justement, pourquoi un occidental aurait pris un nom oriental qui lui ressemble si peu physiquement alors que les autres semblent être restés dans leur zone géographique ? Qu’est-ce que cela nous apprend sur lui, sur ses convictions, ses motivations, ses réactions, ses connaissances et comment pourrions-nous utiliser cette information pour le déplacer sur ton échiquier ? » Car il n’a jamais été question d’utiliser ce genre de savoir pour elle mais bien pour la Cause, pour Le détruire et pour aider son frère à s’élever vers la grandeur qui lui revient. Aucun chevalier n’est assez puissant pour la détourner de cet objectif simple. Si elle existe, ce n’est que pour cela. Libérer son homme des chaînes qui l’entravent, l’aider discrètement à réaliser son potentiel, veiller à la transmission de celui-ci et s’effacer sans bruit quand son existence n’est plus désirée, afin de ne pas devenir encombrante. Elle retient un soupir. La tâche est immense, il ne l’aide pas.

    « C’est gentil pour ton riz. Je le mangerais ce soir. Je n’ai pas faim là, je ne pourrais rien avaler.» Elle a même une légère nausée, rien qu’en pensant au plat pourtant fait avec amour. L’agneau est une viande riche. Les oignons ont probablement été revenus dans de l’huile. Les épices aideraient à faire passer mais… mais non, elle a grignoté un bout de pain ce matin avec un thé bien fort qu’elle a sucré au miel. C’est déjà beaucoup trop mais elle est faible. Elle doit absolument se rattraper ce midi. Comme c’est dimanche, il n’y a ni sport ni travail intellectuel, elle peut se le permettre.
    Re: Debriefing
    Sam 29 Juin - 17:28
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    Feat. Aubépine

    Décidément, cette discussion ne sera qu’un changement de sujet permanent avec pourtant un fil directeur. Elle a une logique, elle leur est propre et quiconque d’extérieur ne la trouverait pas. Aubépine rebondit sur le professeur d’artefact, elle trouve qu’elle a peu d’information sur lui, Sycomore pense le contraire , le personnage a une certaine transparence. Trop triste, trop morne, trop perdu. La Pénélope qui l’attend se trouve probablement déjà aux enfers , comme le ou la probable Télémaque qui l’accompagne. Il n’a pas la tristesse d’un homme qui a quitté les siens. Mais Sycomore n’est sûr de rien alors il s’abstient, autant en être parfaitement sûr au lieu. Il a cependant un sourire en coin cependant en repensant qu’une alliance est venue décoré son doigts comme celui de l’objet d’affection d’Aubépine . Aubépine qui semble ne rien voir. Aubépine qui n’y comprend rien. Cela , Mère l’avait prévenu dans leurs grandes discussions qu’il a eu avec elle, quand il était adolescent et que des questionnements le taraudaient. Aubépine ne «comprend» pas ce genre de chose . De toute façon, le jeune homme n’arrive pas à se faire une certitude. Après tout, pour en avoir le coeur net, il suffirait plus ou moins de balancer Pivoine dans une pièce et d’attendre que le charme opère ou pas . Mais ca serait lâche et il n’est pas sûr que ce soit pour l’instant capital comme informations. A voir plus plus tard si vraiment l’information se fait pressante ou indispensable, s’il y a besoin d’un moyen de pression quelconque , pour s’assurer que l’appât est bien le bon. Il suffira de titiller Aubépine pour chasser ses oeillères et se faire une certitudes. Aubépine qui s’emballe d’ailleurs , décidément , elle ferait ,n’importe quoi pour ne pas parler de son béguin pour le prof de botanique avec lui. Sauf que parler de Vyasa, au vu son appriori sur le bonhomme, ça lui plait moyen , à lui. Professeur de créature magique, quoi . C’est presque aussi utile que la botanique pour le combat. En tout cas, pour l’instant, ce genre de recherche ne l’interesse pas encore, il préfère observer. Le traitement des données se feront après, quand il y aura suffisamment matière. Sa soeur réfléchit beaucoup trop tôt et des conclusions trop hâtives risquent de fausser son jugement.

    Cependant, elle botte en touche sur la nourriture. Sycomore fronce les sourcils. Il prend son air de grand frère intransigeant, qui n’accepte pas ce refus qu’il voit comme catégorique. Non, ce n’est pas bon signe qu’elle réponde ainsi. Il suppute quelque chose , une nouvelle envie de s’affamer de la jeune femme .

    « Boyarina , c’est non négociable. C’est le déjeuner, cela se mange donc au déjeuner, un point c’est tout. Tu n’as plus aucune raison de t’affamer ainsi, IL n’est plus là pour te le dire, il n’a plus aucun regard à avoir sur ton assiette. Si quelqu’un dit le contraire ou se donne ce droit, je lui casse la gueule, c’est clair ?»

    Brusquement grossier, lui qui est toujours mesuré dans ses mots d’habitudes et presque avare même avec ces derniers. Il se redresse.

    «Donc, nous y allons maintenant .»

    Ce n’était pas prévu mais le refus a chamboulé ses plans .

    artemis | www
    Re: Debriefing
    Lun 1 Juil - 13:47
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    Ah. Il se passe des choses dans la tête trop pleine de son frère. Des dizaines de pensées qui partent et qui reviennent dans ce que l’on pourrait croire être un chaos mais qui ne l’était pas. Il ne dit rien, il réfléchit. Il ne rebondira que sur ce qu’il veut. Pas de remarque acerbe ni acide par exemple sur le Professeur de Créatures Magiques et pourtant la jeune femme sait tout le bien que son alter-ego pense de cet instructeur de sa brigade. Pauvre Sy, lui qui déteste les bêtes mais que les bêtes adorent comme pour le convaincre. Il ne sait pas que l’homme est à eux déjà. A moi, fait le chat en elle. A nous, répond l’humaine tentant d’inculquer à l’indépendant petit félin la notion de famille, de meute et de groupe qui ne font qu’un. C’est compliqué, il ne veut pas forcément partager. Un trait qu’ils partagent, au fond. Sous ses airs sociables, la jeune femme l’est bien moins que son jumeau.
    « Ca n’a rien à voir Synieska, je n’ai pas faim, c’est tout. » Mais sa voix est frêle parce qu’elle a reconnu la colère et la détermination dans le langage de son jumeau. Il n’est plus là certes mais les autres, eux, le sont. Et ils voient qu’elle est grosse et même s’ils ne disent rien en face d’elle – parce qu’ils sont polis peut-être ou simplement par lâcheté – elle se doute bien qu’ils n’en pensent pas moins. Et elle aimerait tellement être belle. Comme Pivoine. Althariaa, Polaris, Lion, Pluie, toutes ces femmes magnifiques et tellement plus douées dans les arts botaniques et du soin. C’est bête, adolescent, de vouloir être jolie aux yeux d’un homme dont on apprécie la compagnie, sans rien attendre en retour, juste pour soi, pour se sentir femme. Ce n’est pas quelque chose que son double d’âme peut comprendre. Lui est grand. Mince naturellement, par sa faute d’ailleurs lui a-t-on si souvent répété, avec ces boucles brunes et ses yeux bleus à se damner. Il est inconscient de son charme, de sa force, de cette aura qu’il a, qu’elle n’a pas, qu’elle n’aura jamais. Elle se lève en même temps que lui, souplement alors qu’il est si dur. Elle se retourne, lui fait face, posant doucement ses mains à plat sur son torse si haut. Elle lève les yeux, absorbe sa colère, sa haine, sa violence. Lui rend tout l’amour qu’elle porte pour lui, toute cette affection qui déborde quand il veut la protéger comme ça, elle qui le mérite si peu. Elle lui sourit. Tendre.

    « Mais si tu veux, d’accord. Je te suis. » Il est capable de faire la grève de la faim pour la faire manger, elle le sait parfaitement. Toutes les ruses sont bonnes. Comme si les hommes n’avaient pas plus de besoin que les femmes. Elle ferme les yeux. Elle n’a tellement pas envie que sa gorge se serre déjà. Qu’est ce qu’ils ont tous à se mêler de ce qu’elle met dans son assiette ou dans sa bouche. Bah. Elle trouverait moyen. Là tout de suite elle n’avait pas envie qu’il aille s’imaginer que des gens lui interdisaient des choses et qu’il rentre dans une de ses colères noires. Dernière tentative cependant d’échapper au repas…

    « Et donc tu déclares forfait ? C’est à toi de jouer… »
    Re: Debriefing
    Sam 13 Juil - 22:42
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    Je n’ai pas faim. Oh par Merlin, ce qu’il déteste cette phrase. Si on l’écoutait, Aubépine n’aurait jamais faim et se laisserait mourir sans rien avaler. Et c’est hors de question. Même mieux, c’est formellement interdit. Il est ici, là, pour elle. Il a promis, il la protège et les repas font partis du contrat. C’est son rôle, c’est à lui de s’occuper des repas. Il y’avait bien les repas collectifs mais Sycomore est presque sûr que sa soeur les passe à fixer son assiette en espérant qu’une force supérieure vienne la vider. Elle se lève à son tour, pose ses mains contre son torse. Lui pose les siennes sur ses hanches, les enserrant d’autorité. Il a suffisamment tendu l’oreille pour savoir que les autres enrolés les penses au mieux en couple et au pire, marié. C’est idiot. Quel interet aurait on eu à prendre un couple marié, avec tout ce que cela implique en disputes et en compromis. Les gens, des fois, ne réfléchissent décidément pas et préfèrent s’aveugler.

    «Tu ne peux pas vivre éternellement d’eau fraîche. Ou même de thé.»

    Il tente l’humour. L’expression originale, c’est «d’amour et d’eau fraîche» et généralement on l’emploie pour parler d’argent. Lui trouver qu’autant , pour les questions d’argents, Aubépine, malgré un manque certain de conscience de la valeur des choses, ne s’en sort plutôt pas mal, autant la nourriture… Et puis l’amour. A part lui , sa mère  maintenant et leur gouvernante et son amie avant, il doute qu’Aubépine en ait reçu suffisamment du monde extérieur . Il la sert un peu plus contre son torse, la berce avec une tendresse maladroite . Il pose même son menton barbu sur le haut de son crane, caressant le bas de son dos.

    «Cesse de te punir, petite soeur. Tu es tellement plus utile ici en pleine forme et en pleine possession de tes moyens que sous perfusion à l’infirmerie , en sous nutrition. Imagine la tête du médic. C’est vraiment pas une bonne idée pour le séduire. Alors qu’avec une seconde part de plat cuisiné officiellement par toi et officieusement par moi…»

    Il a un sourire taquin, espère faire partir l’ombre dans le fond de son regard.

    «Parce qu’on est bien d’accord , après quelque essaies, ta cuisine est sûrement une arme bactériologique d’une grande efficacité mais certainement un truc à offrir à son soupirant pour espérer le faire tomber dans tes filets. Quoi que, secrètement, pour pouvoir le veiller à son chevet. Il suffit de ne pas lui dire que cela vient de toi et hop, le tour est joué.»

    Il la fait valser doucement, sûr de l’entendre maugréer et grogner à ses remarques , se dirigeant subrepticement vers le bâtiment Occamy, sa salle commune, sa kitchenette et son frigidaire contenant le fameux riz;  Elle parle d’abandonner la partie, sûrement une dernière tentative d’échapper au supplice de sa cuisine délicieuse.  Il désigne son front.

    «La partie , elle est sauvegardée ici jusqu’à ce qu’on la reprenne. Et quand bien même , je préfère perdre que de te voir mourir;»

    Une pause, un silence alors qu’il se détache.

    «Dernière chose. Si tu veux aller au petit coin, c’est maintenant. Après, je te les interdit pendant trois heures.»

    Ah . Visiblement, il a eu une nuit d’insomnie consacré à la lecture d’un bouquin sur les troubles alimentaires. Trois heures, c’est le temps nécessaire moyen pour digérer sans pouvoir se faire vomir ensuite.

    artemis | www
    Re: Debriefing
    Mer 17 Juil - 17:51
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    Ce serait tellement mieux. Vivre d’eau fraîche, de thé et d’amour. Quand elle est dans les bras de son frère, Aubépine oublie parfois d’être forte et déterminée, elle se contente d’apprécier la sécurité que lui procure son jumeau. Cette certitude d’être comprise et de comprendre. Ils ont deux corps, mâle et femelle mais, au fond, ils ne font qu’un. Leur âme est unique, indissociable et si l’un des deux meurt un jour, elle ira se joindre à celle de l’autre. Et grâce à cette foi, Aubépine n’a pas peur des prochains défis. Elle ne se demande pas si son frère risque quoi que ce soit. Elle sait simplement que s’il meurt, elle aussi se fânera. Et inversement. Doucement, elle pose son oreille sur le torse de son jumeau et écoute son cœur qui bat. Elle sait que certains les croient en couple, voire pire, mariés. C’est idiot. Elle n’a pas besoin d’union physique avec son double, ils ne forment qu’un au-delà de tout désir. Et puis c’est son frère. Elle le connaît par cœur, elle l’a vu pisser au lit de peur quand Il rentrait tard, fâché et alcoolisé le soir. Il est, pour elle, aussi familier que le soleil le matin ou la neige en hiver et personne n’a envie de se taper la neige. Elle lève la tête, lui sourit, ferme les yeux sous son baiser, appréciant sa tendresse. Avec Mère et leur gouvernante, il est le seul à l’aimer comme elle est, sans vouloir la changer. Et elle apprécie cette bulle de paix qui permet d’oublier la guerre, dehors. Alors, elle l’écoute. Lui, ses mots, puis comment ils résonnent dans sa poitrine et sont recouverts par les battements de cœur. Elle a envie de rire. Elle EST en pleine forme. Elle est juste un peu trop grosse et c’est pour ça qu’elle fait un régime. Pour ça qu’elle se force à ne pas manger toutes les délicieuses choses que lui prépare son frangin. Lui la voit avec les yeux de l’habitude. Il ne remarque pas que ses pantalons tombent ou la graisse sur ses hanches ou même ses doigts boudinés. Il la voit belle et elle l’aime pour ça, même s’il n’est pas DU TOUT objectif. Et il en profite pour revenir à la charge avec cette histoire de Lancelot. Sycomore n’est pas un bon pseudonyme. Il aurait du choisir Bouledogue. Il ne lâche rien, c’est n’est pas possible. Son regard s’assombri et elle fusille des yeux son frère dont la taquinerie lui échappe totalement même lorsqu’il la fait valser. Elle se dégage de son étreinte, sèchement mais sans violence, pas dupe.

    « Tu dis des bêtises » grogne-t-elle, consciente de jouer son jeu mais incapable de tenir sa langue. « Pour la énième fois je ne cherche pas à le séduire et encore moins à l’empoisonner avec une quelconque cuisine. Nous avons des repas très bien fait par des elfes qui savent ce qu’ils font, ça devrait suffire. Et ne crois pas que je sois dupe de tes bêtises. Je sais parfaitement que tu fais tout ça la nuit, ce qui veut dire que tu ne DORS pas. Alors tu vas me faire le plaisir d’oublier tes plans idiots sur un soupirant quelconque et de passer tes nuits à dormir. Parce que je peux peut-être pas vivre de thé mais toi, tu ne peux pas vivre sans sommeil. » Et soudain, plus douce. « Si je mange et que je dors avec toi cette nuit, tu me promets d’essayer ? Je peux lui demander une tisane…au médic. Je peux dire que c’est pour moi. Tu ne peux pas continuer à dormir en cours, même ceux qui ne servent à rien. Tu vas avoir des ennuis. On ne sait pas ce qu’ils font, ici, à ceux qui ne rentrent pas dans le moule… »
    Re: Debriefing
    Jeu 18 Juil - 22:43
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    Faire grogner Aubépine est une activité plus que plaisante. C’est la voir revivre et se rebeller, quitter son rôle de poupée parfaite, trop parfaite, avec ses airs de ballerine dans Petrouchka qui n’a pas encore coupé ses liens du marionnettiste. Pourtant, voilà longtemps qu’ils n’entendent plus son orgue de barbarie. Et puis il entrevoit ses limites. Il est trop lié, pas médecin, s’il peut aider à la guérison de sa sœur, il ne pourra cependant jamais en être l’acteur principal. Il n’arrivera jamais à la convaincre qu’elle a une image particulièrement déformée d’elle-même. Le live qu’il a lu donne bien des conseils mais des conseils pour les moldus, sans prendre la magie en compte, la magie qui peut altérer les sens ou allonger, sans que l’on ne le voie, une corde à l’infini. Et puis, si seulement cela fonctionnait, si elle n’était pas trop atteinte, que faire apprès. Le chevalier à la charrette a-t-il seulement les compétences en psychologie pour la soigner ? C’est là qu’il se rend compte que sa méconnaissance totale des études supérieurs et de la recherche universitaire chez les sorciers lui font défaut. Peut être qu’en se renseignant, il aurait pu se faire une idée de l’état de recherche de la psychologie magique si elle existe. Ne sait-on jamais, avec les idées rétrogrades qui se baladent actuellement

    Elle répond, enfin. Vraiment. Elle amène des débuts d’arguments, parfois fallacieux, parfois juste. Il ne répond pas à certains, conscient d’avoir été un peu loin dans certains de ses arguments et ses piques. Il ne faudrait pas qu’elle lui envoie le plat de riz à la figure. Pas un mot sur ses tentatives de séductions qu’il pense inconscientes et maladroites. Pas un mot sur la cuisine des elfes. Si tu la trouves si bonne, Boyarina, pourquoi tu la fuis comme la peste, pourquoi la défie tu du regard à chaque échéance, trois fois par jour. Par contre, quand elle tente de retourner la charge des reproches…

    « Je ne fais pas que ça. Je travaille aussi. Je suis plus efficace la nuit et pour l’instant, personne ne m’a rien dit sur mes siestes intempestives. Enfin si. Mais comme j’ai su répondre juste à une question dite piège, on m’a laissé en paix fini ma nuit. Tu sais comme moi que les somnifères ni la moindre tisane n’y fera rien si ce n’est me ralentir dans mes lectures… à moins de sécher les cours mais je pense que l’équipe des instructeurs préfère m’avoir au fond de la classe en train de dormir que physiquement absent. Tant que les résultats sont au rendez-vous, tout le monde s’en contre moque »

    Il avance, prend les devants, sûr de lui, se dirigeant vers le bâtiment des Occamys où les attendent le déjeuner prêt de la veille

    « Quant au moule, tant qu’on n’aura pas testé ses limites, on en saura rien. C’est tout et c’est la base de la méthode scientifique. Emmètre une hypothèse et la tester. Je pense cet endroit beaucoup plus laxiste que notre monde scolaire et familial ne l’a été. Je teste. »

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    Re: Debriefing
    Mer 24 Juil - 18:21
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    Elle est d’accord. Elle aussi a testé les limites. Elle a plaisanté avec des membres de l’autorité, elle les a remis en question sur des affaires non scolaires, elle a été dormir dans un dortoir qui n’était pas le sien, a chassé un autre animagus. Elle a philosophé, laisser passer des opinions que l’on aurait pu qualifier de limite, et personne ne lui a rien dit, comme personne ne râle à ses cadeaux pour les hippogriffes, ses levers à l’aube, ses rituels du crépuscule. Les elfes ne font pas de remarque quant à sa gloutonnerie même si le médicomage ne semble pas heureux de son régime alimentaire. Elle le suit vers le bâtiment des Occamys, ralentissant inconsciemment alors qu’ils approchent du repas. Vraiment. Il fait trop chaud pour manger. Elle n’en a pas envie. Elle n’a pas faim.

    « Il y a deux façons de tester le moule. En commençant petit et s’étendant petit à petit jusqu’à ce qu’on sente les limites ou en tapant au hasard au risque d’en exploser une. Je pense qu’en effet on nous traite enfin en adultes ici mais ce n’est pas une raison pour dormir de jour. Il n’est pas ici. Tu n’as pas besoin de veiller sur mon sommeil. »

    Elle pense que c’est la vraie raison des insomnies de son frère. Qu’il veille à ce qu’il ne lui arrive rien, à elle, pendant qu’elle baisse sa garde et qu’il ne peut lui baisser la sienne que lorsqu’elle est éveillée et veille. Cette peur du fantôme doit cesser. Parce qu’il le détruit. Et oui, elle est consciente de ne pas être vraiment en position de parler, elle qui entend Sa voix sans cesse mais ce n’est pas la question. Elle est insignifiante. Lui doit prendre soin d’eux. Et cela commence par prendre soin de lui. Pas d’elle. Elle hausse les épaules.

    « Les autres ne sont pas aussi idiots qu’ils en ont l’air et, pour une fois, nous avons des instructeurs qui ont l’air de vaguement savoir ce dont ils parlent. Là, c’est facile. C’est le début ils doivent lisser les groupes. Mais comment feras-tu quand tu auras vraiment besoin de cette tête qui est la tienne ? »

    Et oui, elle a entendu qu’il travaille. La nuit. Comme la chouette qu’il est au fond, comme elle est chat. Mais ce n’est pas une bonne solution. Veiller, surveiller, chasser, protéger. Et qui veillera sur le veilleur hein ? Alors bon, elle va manger un peu de son riz, pour lui faire plaisir mais cela ne veut pas dire qu’elle accepte qu’il se prive pour elle.

    « Tu n’as pas répondu à la seule vraie question de mon discours, Syneska. Est-ce que tu veux que je vienne dormir avec toi ce soir ? Est-ce que ça te permettrait de mieux te reposer ? »

    Cela ne la dérangerait pas, elle a l’habitude des bras de son jumeau. A Dublin, ils s’endormaient souvent ensemble. Sans aucun sous-entendu glauques évidemment, comme deux enfants qui auraient grandi par erreur.

    Re: Debriefing
    Mar 3 Sep - 13:50
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    Feat. Aubépine

    Aubépine n’a jamais été une scientifique, elle a toujours été la littéraire du couple gémellaire. Alors qu’elle réprouve quelque peu la méthode scientifique et procédurale qu’il utilise. Elle préfère la diplomatie et la finesse, les pichenettes faites délicatement aux limites pour les embêter sans franchise. Lui choisit plutôt d’être direct. Quitte à s’attaquer à quelque chose ou quelqu’un, autant y aller franchement, avec un semblant de plan. Ce n’est pas son rôle d’officier, de penser cela ? Et puis, il est oiseau de nuit jusqu’au bout des serres, il préfère la nuit, son silence, ses ambiances feutrées et mystérieuse. Il ne s’est jamais senti en danger sous la lune et il est persuadé qu’il n’y sera jamais. Les gens, tout sorcier qu’ils sont, ne savent pas regarder la nuit. Sycomore préfère achever le sujet par une dernière pique, une dernière remarque en peu de mot qu’il sait qu’elle comprendra.

    « Surveiller ton poids est suffisamment chronophage. »

    Il ne veille et n’a jamais veiller son sommeil. Aubépine est un chat, un félin qui dort au bas mot 18 heures par jour et ce totem, cet animagus bienveillant doit probablement avoir distillé quelque part dans ses gènes magiques cette routine de sommeil. L’ambiance confinée et, à leurs yeux, protégée du domaine. Il est persuadé qu’hors de ses chasses nocturnes, la jeune femme a des nuits plus calmes et sages que les siennes. Et puis, malgré quelques oreilles laissées ici et là, il n’entendu aucune demoiselle Zouwu ne se plaindre du sommeil ou de l’absence de sommeil de sa sœur. D’autres choses certes, comme ses airs froid et hautains de déesse chatte. Visiblement, elles ne connaissent pas Bastet et ses attributions. Elles ne connaissent pas non plus son alter ego vengeur, Sekhmet, ou quand la chatte devient lionne.

    Sycomore grimpe les marches qui montent jusqu’à la salle commune des Occamys avec lenteur, gardant un œil sur la jeune femme, entre inquiétude, inquisition et bienveillance. Tu ne te défileras pas, pas ce midi.

    « Pour l’instant, personne n’a besoin de moi ou de mon cerveau. Je ne sais même pas si l’occasion se présentera un jour finalement. En tout cas, elle n’est pas pour toute suite vu qu’il faut nous former. »

    La salle est vide, reste de sa nuit d’hier le phonographe et une pile de vieux vinyles d’Opéra que Sycomore désigne d’un geste nonchalant

    « Choisis. Tu peux dormir dans mon lit ce soir, mais je n’y serais pas et tu le sais pertinemment. De toute façon, si je te dis non, je te retrouverais en train de phéromoner sur mon oreiller à 1 heure du matin, je me trompe ? »

    Alors qu’il commence à dresser une table convenable de déjeuner, déposant les assiettes de porcelaine sur des sets de tables en tissus.

    artemis | www
    Re: Debriefing
    Jeu 5 Sep - 18:47
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    Il botte en touche, il pique et se retire mais elle n’est pas convaincue par ses arguments silencieux. Comme souvent, entre eux, ce qui ne se dit pas est plus important encore que les mots prononcés. Ils savent qu’ils se comprennent entre les lignes et leurs conversations, pour une oreille extérieure, n’ont souvent aucun intérêt. Qu’il le nie s’il le veut. Reste qu’il ne dort pas la nuit. Qu’il se croit plus protégé par l’obscurité, comme s’il n’était pas blanc sur noir, comme si les ténèbres n’étaient pas l’apanage de leur ennemi. Elle ne sait plus comment lui dire qu’il se trompe, qu’il devrait faire plus d’efforts. Elle s’inquiète. Il n’est pas comme d’habitude. Il est triste. Solitaire. Il a l’air de détester tout et tout le monde. De regretter leur décision. Elle ne sait pas quoi en penser. Elle s’y sent bien, ici. Elle n’a pas à s’inquiéter de Lui. De ce qu’Il fera à Sycomore s’Il remet la main dessus. C’est du temps pour souffler. Pour se construire. Pour devenir assez fort pour Le vaincre et tous ceux qui seront derrière lui. Alors oui, elle dort bien la nuit. Elle apprécie certaines rencontres. Celles du « Chevalier à la charrette » en particulier. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle cherche à le séduire. Et, surtout, ce n’est pas pour cela qu’elle reste. Entre lui et la Cause, elle sait bien qu’elle n’aura jamais d’hésitation. Ce qu’ils font est trop important. Elle s’arracherait le cœur avant, bien sûr, mais l’on n’a rien sans rien dans la vie.

    Ses pieds montent les marches menant à la salle commune des Occamy dans le silence. Elle a arrêté de tenter de négocier. Elle n’y échappera pas, elle le sait et son jeune de ce soir serait la conséquence de sa faiblesse de midi. Elle continue à regarder son frère. Pas rassurée. Au contraire.

    « Si nous étions déjà assez forts pour Le vaincre, nous n’aurions pas attendu. N’es-tu pas heureux d’avoir l’occasion de te former à quelque chose d’utile plutôt que de continuer dans tes études moldues ? Elles sont intéressantes, c’est certain mais pas pour nous libérer. Mère est toujours là bas… »

    C’est quitte ou double. Elle sait qu’elle marche sur des œufs. Que l’évocation de leur matriarche peut tout autant le secouer que le faire exploser. Qu’il lui sera facile de lui reprocher à elle d’oublier celle qui les a sauvés dans la compagnie d’un certain professeur. Elle ne l’oublie jamais. Elle sait ce qu’elle lui doit. Plus, tellement plus qu’il ne le croit. Qu’il ne le sait. Elle ne doit pas le lui en parler. Elle l’a promis à Maman. Il en deviendrait fou et courrait au suicide et à la confrontation directe. Son double est plus explosif qu’elle. Le même potentiel de destruction, des détonations différentes. Elle hausse les épaules. Change de sujet.

    « Phéromoner ton oreiller et dormir avec toi sont deux choses totalement différente. La première établit mon territoire. Je serais la seule femme et le seul félin sur ce lit. Dormir avec toi c’est juste pour te rassurer. » Elle n’avait pas « besoin » de son frère pour cela. Le calme du Domaine lui suffisait. Dormir était important pour la clarté de la peau, pour la réactivité des pensées et pour l’assimilation des données. C’était à ça que servait la vraie nuit. Contrairement à ce que l’on pensait, le chat, lui, ne chassait qu’à l’aube et au crépuscule. Pas pendant les heures sombres. Quel intérêt. Si les proies dorment, le prédateur aussi. Elle s'assit à une chaise devant une table. Inutile de faire semblant. Sycomore ne la laisserait pas partir sans manger. Manger. Rien que le mot lui donnait la nausée.
    Re: Debriefing
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