Descriptions
• Physique •
Ce que l’on voit en premier, chez Pombero, c’est sans doute la taille de son nez et celle de ses oreilles. Il y a aussi le fait que les traits de son visage semblent souvent fixes, comme figés, alors que son regard, quant à lui, est si vif qu’il semble déjà avoir analysé toute la pièce dans laquelle il est entré, vous compris. Mais ses yeux ne sont plus ce qu’ils étaient et il doit sortir ses bésicles dorés afin de lire des textes ou d’observer plus attentivement des détails.
Il est chauve. Sa calvitie a commencé vers ses quarante ans et il a très vite abandonné l’idée d’avoir une chevelure de rêve. Par contre, il est particulièrement fier de sa barbe qu’il entretient avec beaucoup de soin.
Il y a aussi sa manière de sourire, comme un chat, un peu énigmatique, souvent malicieuse. Il a cet air gourmand sur le visage qui ne laisse pas présager si ses intentions à votre égard sont bonnes ou mauvaises. Et sa voix, rauque et caverneuse, qui peut sonner taquine ou claquer comme la foudre selon ses envies.
Enfin, on remarque son élégance. Il est toujours habillé de costumes sur mesure, de cravates ou de nœuds papillons qui cachent des tatouages sur tout son corps. Pombero ne se laisse jamais aller et même ses pyjamas sont classes. Pour lui, le style est une question d’honneur et il a tendance à mépriser ceux qui osent se montrer débraillés devant lui. Pour compléter son style, mais aussi et surtout pour l’aider à marcher, il s’aide d’une superbe canne sculptée avec une tête de crocodile dans du Yopo, un bois de Colombie.

• Caractère •
Ce qu’il faut savoir sur Pombero, c’est qu’il s’agit d’un survivant. Il a 84 ans et il a survécu à toutes les épreuves de la vie parce qu’il a toujours refusé la défaite, qu’il est particulièrement obstiné, mais aussi très ingénieux.
Pour survivre, Pombero a dû apprendre à séduire. Charismatique et élégant, il se montre souvent jovial, semblant pouvoir plaisanter à propos de tout et de n’importe quoi. Il sait séduire les autres pour se les mettre dans la poche et n’hésite pas à les baratiner si besoin. Après tout, on ne sait jamais quand on aura besoin d’eux et il n’ira certainement pas se sacrifier pour le premier venu !
Pombero cache aussi une autre facette. Colérique de nature et surtout méfiant, il déteste le manque de respect et méprise les lâches et paresseux. Pour lui, la vie, et surtout dans la Résistance, est un combat de chaque jour et il faut toujours se battre pour défendre ses intérêts ou améliorer son niveau de vie. Cela explique sans doute pourquoi il ne supporte pas ceux qui s’en remettent au destin ou qui se contentent de ce qu’ils ont sans combattre.
Mais le problème, avec Pombero, c’est qu’il gère mal ses crises de colère et qu’il peut parfois devenir excessif. Un conseil à ceux qui devront le côtoyer : soudoyez-le avec un peu de miel ou du tabac et un sourire reprendra presque immédiatement sa place sur son visage.

Chronologie
1935 • Pombero naît dans une villa miseria, c’est-à-dire un bidonville d’Argentine d’un père moldu et d’une mère sorcière.
1941 • La mère de Pombero devient Auror et leur niveau de vie s’élève par la même occasion. La famille quitte la villa miseria pour s’offrir une vraie maison. Elle est petite, mais ils ont un toit sur leur tête et c’est tout ce qui compte.
1946 • Pombero reçoit une bourse pour rejoindre l’école de magie argentine LEDB (la escuela de brujería).
1952 • Pombero sort de la LEDB diplômé.
1955 • Pombero rate ses études d’Auror. Dépité, il devient cuisinier pour aider financièrement ses parents en continuant à s’entraîner à la magie à côté.
1961 • Lassé de la cuisine, Pombero trouve un poste de tailleur de baguettes. Il sculpte le bois de centaines de baguettes que tiendront entre leurs doigts de futurs sorciers.
1963 • Pombero devient garde-chasse. Il souhaite protéger les espèces menacées d’Amazonie.
1964 • Pombero tombe fou amoureux d’une indigène sorcière d’une tribu amazonienne, dérivée des Fleicheros, Nokomis. Il décide de vivre avec cette communauté et de s’unir à elle, bien que leur mariage ne soit pas reconnu par l’Etat argentin.
1965 • Pombero s’initie aux coutumes de cette tribu. Il y apprendra notamment l’arcamagie.
1967 • Naissance du premier enfant de Pombero et de Nokomis. C’est une fille. Elle s’appelle Leotie.
1969 • Naissance de son second enfant. Un garçon, cette fois-ci. Piri.
1978 • Pombero lutte pour envoyer ses enfants à la LEDB. Il souhaite qu’ils aient la meilleure éducation possible. Sa femme refuse. Leur désaccord et leur manière de vivre sont si différentes que le couple rompt. Pombero quitte la communauté.
1979 • Pombero devient artificier. Il revient de temps en temps visiter ses enfants.
1987 • Leotie, la fille de Pombero, accouche de jumeaux. L’un d’eux porte le nom de naissance de Pombero. Le second s’appelle Anoki.
1999 • Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom prend le pouvoir.
2000 • Pombero entre dans la Résistance qui s’étend dans la forêt amazonienne. Il s’assure du bien-être de sa famille malgré ses nombreux désaccords avec sa compagne.
2017 • Des chercheurs d’or massacrent la tribu Fleicheros. Parmi eux, des Mangemorts en profitent pour enrôler de force ou liquider les sorciers présents dans la communauté. L’ex-compagne de Pombero, Nokomis, et Piri refusent et meurent. Leotie et ses enfants disparaissent.
2018 • Fou de chagrin, Pombero traque les Mangemorts responsables de la mort de sa famille. Il cherche en vain à contacter sa fille Leotie et à retrouver la trace de ses petits-enfants.
2019 • Pombero tombe sur les chercheurs d’or qu’il exécute froidement. Malheureusement, le bruit alerte leurs complices et il se retrouve vite submergé. Il se fait maîtriser et on lui laisse le choix de rejoindre les forces du mal ou de mourir. Pombero refuse… et rejoint le Domaine.

Pouvoirs spéciaux
• Arcamagie #2 •
Le son des tamtams s’accorde à celui de son cœur. Il ferme les yeux et laisse la musique l’envahir. Cela fait plusieurs jours qu’il n’a rien avalé et qu’il est resté là, isolé, dans sa petite hutte, recouvert de peinture à base d’argile et de pigments. Il ignore sa faim et se concentre sur sa véritable nature.

Le rituel de purification pour accéder à l’arcamagie n’est pas évident. C’est un rite de passage pour tous les membres de la communauté à laquelle il a décidé d’appartenir. Il fait cela pour elle. Ses jolis yeux, son sourire éclatant et sa peau évoquant les fèves de cacao qui grillent au soleil. Il l’a aimée dès le premier regard. Et il a voulu faire partie de sa tribu pour apprendre à la connaître et pour s’unir à elle. Nokomis, la fille de la lune. Elle lui a alors parlé de ce rituel : il symbolise le passage de l’enfance à l’âge adulte. On acquiert alors un animal-totem que l’on grave dans sa peau. Il accompagne son propriétaire jusqu’à la fin de sa vie (s’il n’est pas obligé de se sacrifier pour lui), le protègera au péril de sa vie et deviendra une partie de son âme.

Mais on ne peut pas choisir n’importe quel animal. Et on ne peut pas faire ce rituel aussi simplement que cela. Il faut d’abord se trouver soi-même. Être en accord avec son esprit. Apprendre à se connaître. Et ensuite, seulement, l’animal-totem se manifestera.

Nokomis l’accompagne dans la hutte. Elle est dans un coin, silencieuse, assise. Elle l’observe, il le sait. Il sent son regard onyx le transpercer. Mais il l’ignore. Il se replie sur lui-même. Il se cherche.

Il ignore si c’est la fumée des herbes du feu au centre de la hutte, la fatigue ou encore la faim qui le tiraille, mais avant même de le voir, il entend sa voix. Elle est caverneuse. On dirait qu’elle sort des entrailles de la Terre. Elle résonne en lui si fort qu’il en a la chair de poule. Il ne distingue pas les mots qu’elle prononce, il les ressent plutôt. Chaleur. Protection. Loyauté. Amour. Il ressent tous ces mots au fond de son ventre, dans ses tripes. Et les mots se transforment vite en ondes de chaleur qui se diffusent dans tout son corps. Lorsqu’il rouvre les yeux, Nokomis le regarde avec un sourire tendre :

- Il t’a trouvé.
- Elle.

Il ne saurait dire comment, mais il sait que c’est une femelle. Un sourire mutin étire les lèvres pleines de Nokomis :

- Cela ne m’étonne pas. Que ferais-tu sans femme ?

La jeune femme se lève et s’approche de lui, lui tendant le pot qui contient son sang.

- Dessine-la.

Alors, Pombero attrape ses outils et commence son travail. Sur son torse, au niveau de son cœur. La douleur l’envahit, il sent que sa tête tourne parce qu’il a faim et l’odeur du sang l’écœure, mais il sent le regard doux de Nokomis sur lui et la présence animale au fond de son esprit. Alors, il garde courage et continue sa tâche.
Désormais, aux yeux de la tribu, il est devenu un homme. Il pourra s’unir à Nokomis. Il sent également que l’animal au barrissement tendre, tout au fond de lui, s’est greffé à son âme pour toujours, tout du moins l’espère-t-il. Son Nandu. Taima.

Premières impressions
• Choisir la résistance •
Un éclair vert. C’est tout ce dont il se souvient avant que le noir se fasse autour de lui. Comme un rideau que l’on baisse. Fin du spectacle, merci messieurs-dames. Il sent l’amertume dans sa bouche. Ou tout du moins, il le devrait, mais il ne ressent en réalité plus rien.
Et là, au fond du tunnel, une lumière blanche, éclatante. Il la suit, comme attiré comme un papillon de nuit. Qu’a-t-il à perdre de toute façon ? Il est déjà mort.
La proposition tombe à ce moment-là. Il ne réfléchit pas longtemps. Sa mission n’est pas terminée. Il ne peut pas mourir maintenant. Leotie et les jumeaux doivent être sauvés. Il refuse de se laisser flotter vers un inconnu alors qu’il peut encore se battre. Qu’il peut encore être utile. Il a eu une bonne vie. Il est grand-père. Il a même eu plusieurs vies dans sa vie et n’importe qui aurait pu s’en satisfaire, mais pas lui. Il réclame du sang. Il réclame vengeance. Et il est prêt à tout pour cela. Alors, il rejoindra le Domaine. Il fera tout ce qui est en son pouvoir pour tacler le maximum de Mangemorts, pour tous les faire exploser.

• Les instructeurs  •
Odysseus est le premier instructeur sur lequel Pombero est tombé en arrivant. Et honnêtement, il a eu très envie de le secouer dans tous les sens. Il l’a trouvé trop mélancolique, trop mou aussi. Il ne supporte pas les gens qui ne se battent pas, qui se laissent vivre et il se demande sérieusement comment il a pu finir parmi eux s’il compte se laisser vivre ainsi. Mais Pombero reste toujours souriant et poli avec lui et ne se ferme pas à l’idée que l’instructeur puisse un jour le surprendre.

Lancelot, en voilà un qui maîtrise l’art de la médiation avec brio, se dit Pombero à chaque fois qu’il observe comment Lancelot sait rester neutre dans les situations les plus complexes. Cela agace parfois Pombero qui est souvent du genre à avoir des avis très tranchés.

Soumaworo le fascine. Pombero aimerait pouvoir ouvrir sa tête pour comprendre le fonctionnement de son cerveau. Il apprécie la compagnie de cet homme qui semble toujours savoir retomber sur ses pattes et le respecte en tant qu’instructeur.

• Les enrôlés de ma brigade •
Maar… Comment dire ? Ils étaient vraiment désespérés à ce point-là au Domaine pour engager un gamin incapable de se contrôler ? Pombero ne ressent pas la moindre once d’empathie pour ce môme qu’il considère plutôt comme un parasite.

Merle ne fait pas de vague. Merle reste toujours poli. Merle semble protéger un lourd passé et Pombero respecte cela. Puisqu’il ne fait pas de vague, qu’il sait rester à sa place et qu’il sérieux en cours, Pombero n’a aucun problème particulier avec lui, mais il ne cherche pas non plus à l’approcher plus que nécessaire.

Arcturus a l’air d’être un bon gars. Pombero s’était de prime abord méfié devant son apparence de Ken, mais il a vite été rassuré par le comportement du jeune homme. Il ne le trouve pas particulièrement brillant, mais pas complètement incompétent non plus.