Descriptions
• Physique •
Sitelle est un homme au cheveux mi-long brun, les yeux bruns et le regard perçant, presque dérangeant.
Assis sur son fauteuil roulant (magique), il est profondément lié à lui. Lorsqu’il perd contrôle de sa raison ou de ses émotions son fauteuil n’en fait plus qu’à sa tête et impossible de l’arrêter. S’il est abimé, Sitelle le répare d’un coup de baguette. Même en pièce, il tentera de le reconstruire. Le fauteuil s’est adapté à lui depuis sont enfance, et même si ce n’est qu’un objet, c’est la seule chose qui lui reste de ses parents. Vous ne le verrez jamais sans.

Toujours bien habillé, toujours en chemise et pantalon ceinturé. Sauf le dimanche où un sweet ou un pull peuvent faire leurs apparitions parce qu’il faut bien paraître décontracter ce jour-là. Se déplaçant librement grâce à l’enchantement de son fauteuil, il garde sa baguette dans un petit étui au niveau de sa cuisse pour préférer garder ses mains libres. Toujours à l’affut, son regard n’est jamais posé sauf lorsqu’il parle à quelqu’un. Dans ce cas, ses yeux seront rivés dans celui de son interlocuteur. Ses chaussures sont toujours impeccablement cirées. Très souple du tronc, il peut toucher ses pieds en se penchant et grâce à son fauteuil, être en position assise ou allongée pour regarder le ciel. Petit, il portait toujours des gants pour éviter de s’abimer les mains avec ses roues. Aujourd’hui, si son fauteuil avance tout seul, il garde quand même ses gants sans lesquels il ne se sent pas forcément lui-même.


• Caractère •
Sitelle peut apparaitre froid à quiconque l’observe de loin. Mesquin et revanchard aussi, car il ne laisse rien passer, que ce soit pour lui ou les autres (quand il trouve de l’intérêt à ces derniers).
Le monde est trop grand, aussi, il faut le mettre à ma portée. Voici le mantra de Sitelle. Depuis tout petit, il réfléchit à trois fois avant de faire la moindre chose. Lorsqu’il est spontané, c’est qu’il a déjà envisagé la situation et trouvé les différentes solutions. D’une grande force mentale, il estime qu’une personne ne peut avoir tort que si elle n’a pas considéré la situation sous tous ses angles. Par conséquent, il n’a jamais tort. Il aime par-dessus tout la nature et moins que tout les humains. Mais il s’en accommode et certains trouvent grâce à ses yeux, surtout quand ils sont intelligents, réfléchis ou profondément bête mais avec un bon cœur. Les rebelles, les personnes au caractère ennuyant ou ceux qui veulent se mettre sur le devant de la scène ne l’intéressent pas. Introverti, il ne se mêlera pas aux autres avant de les avoir étudiés. En revanche, parlez-lui de stratégie ou de pourquoi du comment, et il sera le plus bavard de la salle. Charismatique quand il le veut bien et qu’il n’a pas le choix que de faire bonne figure, il préfère l’ombre à la lumière et ne s’exposera jamais en joli garçon même s’il est convaincu d’être beau. Mais ne lui dite jamais que c’est parce qu’il est en fauteuil qu’il est plus sensible ou qu’il est plus réfléchi… Il a tendance à avoir une langue très affutée et très mauvaise quand on parle de son handicap en humour où à la légère. Les humeurs de Sitelle sont aussi changeantes que le temps. Il peut être une vraie peau de vache ou un parfait gentleman selon ses humeurs et rien à son visage ne vous dira dans quel état d’esprit il est avant de lui avoir parlé.
Le passé est pour lui le passé et cela ne sert à rien d’y revenir une fois qu’on en a tiré les leçons. Si la médecine l’a attiré pour son côté scientifique uniquement, entrer dans la résistance est à ses yeux une réalisation bien plus importante car l’esprit prime sur la matière et sur la médecine. Soigner, c’est bien, anticiper pour ne pas être blessé, c’est mieux. C’est le mieux. C’est aussi pour cela qu’après avoir eu ses premières fois en légilimencie sur ses parents, il n’a eu de cesse d’apprendre par lui-même en testant sur tout le monde, surtout sa grand-mère chez qui il préférait découvrir les histoires directement à la source.

Chronologie
06/06/1996 • Naissance de Sitelle
06/06/2002 • Incident magique entrainant la mort de son jumeaux et la paralysie de Sitelle. Sitelle s'entraine à la légilimencie à l'aide de sa grand mère.
06/06/2003 • Se fait surprendre par sa grand-mère à essayer la légilimencie avec la baguette qu’il lui vole la nuit. Elle décide de l’entraîner en commençant par la théorie.
06/06/2007 • Sitelle a enfin sa baguette. Sitelle se venge sur chaque personne qui lui fait du tort en prétendant s'introduire dans son esprit et le faisant chanter ensuite. Il essaie la légilimencie sur ses parents au cours de leurs sommeil, sous l’œil attentif de sa grand-mère.
01/09/2007• Début de l’école de magie Beaubâtons. Sitelle se venge de chaque étudiant qui lui en fait voir de toutes les couleurs et les fait chanter en retour, toujours en prétendant connaitre des secrets qu'il découvre grâce à une observation extrême.
06/06/2008 • Enrôlement de ses parents dans la résistance Française en tant qu’agent double. Sitelle pense qu’ils vont se ranger aux côtés de la résistance.
25/07/2010 • Disparition des parents de Sitelle. Aucun corps, plus aucune nouvelle. Sitelle est récupéré par ses grands-parents. Il commencera à rechercher des traces de vérité sur les évènements liés à ses parents en s'entrainant à la légilimencie encore plus sur ses grands-parents.
06/06/2013 • Première réussite d'introduction dans l'esprit de son ami endormi. Sitelle se venge encore plus des autres à partir de ce moment.
06/06/2019 • Mort des grands-parents de Sitelle. Il réussit à trouver des souvenirs de sa grand-mère indiquant que ses parents étaient agents doubles.
26/10/2019 • Arrivée de Sitelle dans la résistance.

Pouvoirs spéciaux
• LÉGILIMENCIE •
Sitelle a 6 ans. L'accident a eu lieu il y a quelques mois. Il faisait sombre, il faisait noir. Sitelle, avait encore passé la journée à essayer de comprendre les adultes. A essayer d’entrer dans leurs esprits sans succès. Ce n’était pas de sa faute si l’accident avait eu lieu et lui aussi en payait le prix : il ne pourrait plus jamais marcher ! Il y avait réfléchi longtemps, très longtemps. Mais malgré tous ses efforts, il n’arrivait pas à comprendre pourquoi son père le regardait avec tristesse et sa mère avec douleur. Pourquoi sa grand-mère était en colère et pourquoi on ne lui expliquait rien.
Alors que tout le monde dormait, Sitelle se résolut. Il y avait réfléchi encore et encore, mais il n’y avait aucune autre solution. Il l'avait déniché dans les livres de sa grand-mère, c'était LA solution puisque personne ne lui répondait. Alors la nuit, tandis que tous dormaient, il vola la baguette de sa grand-mère, s’approcha, doucement, sans bruit au bord du lit de ses parents et murmura « Legilimens ». Il avait appris à lire très tôt et il avait dévoré les bouquins de sa grand-mère sur ce sujet. Le fait qu'ils étaient caché dans le grenier ne lui avait donné que plus envie d'apprendre et il avait mis plus de 6 mois à comprendre les mots et le sort. Ses premières tentatives, toutes les nuits durant, échouèrent. Six mois plus tard, arrivant à la date anniversaire de l'accident, après un an d’entrainement secret, il se fit surprendre par sa grand-mère. Après une nuit au coin du feu emplie de larmes et de câlins, de frustration et de douleur, elle lui promit de lui enseigner comment faire pour arriver à comprendre les autres, ceux qui se moquent, ce qui lui font de sales tours, mais aussi ses parents.
Sitelle passa les 4 années suivantes à tenter de comprendre pourquoi ses parents l’abandonnaient. Pourquoi il avait l’impression qu’on attendait de lui qu’il se sente coupable alors qu’il ne ressentait pas ces émotions. Il étudia les animaux, les plantes et bien sûr les humains et les créatures dotées de réflexion. Tous les jours, avec sa grand-mère il s’entraînait plusieurs heures à jeter tout ce qu'il pouvait comme sorts et bien sûr, il s’entraînait à la théorie de la légilimencie avec une ferveur des plus intense.
Lorsque le jour de son 11ème anniversaire arriva, sa baguette en main, il se mit immédiatement au travail et put enfin, après 5 ans de théorie et  6 années d’entraînement drastique, réussir ses premières intrusions dans l’esprit de son ami, puis des autres. Que ce soit sur les autres gamins du village qui l’embêtaient ou sur sa grand-mère qui "lui devait bien cela", sans trop comprendre pourquoi, Sitelle versa de plus en plus dans cette magie noire. Bientôt, il ne se passa pas un jour sans qu’il ne puise dans les esprits des autres les raisons de leurs paroles ou de leurs actes. Surtout de leurs regards sur lui. Il tenta de nouveau, la nuit de son anniversaire, sur ses grands-parents. Il s’était attendu à beaucoup de choses, à tout, presque, sauf aux visions chaotiques et aux rêves de sa grand-mère. Magie noir, agent double. C'était flou, imprécis et Sitelle pensa comprendre que la disparition de ses parents et l'implication de sa grand-mère du côté obscur de la force n'étaient pas anodin.
Si les premières années à l’écoles furent difficiles, surtout à cause des moqueries et des surnoms que les autres élèves lui trouvaient, Sitelle se mit à dédaigner les humains et préférer les oiseaux, la beauté de la nature et son impitoyable cruauté pour ceux qui ne la respectent pas. Il s’entraîna à la légilimencie sur tous ceux qui l’embêtaient, réflexe devenu presque naturel, puis les faisaient chanter en menaçant de révéler leurs secrets. Bien sûr, jusqu'à sa dernière année, il n'arriva jamais à s'introduire dans un esprit et c'est en excellent observateur et bon menteur qu'il menaçait de dévoiler des secrets qu'il avait déduit ou appris autrement. Dès la première années, son préfet voulu le remettre sur le droit chemin, car les potions de furoncles dans les gâteaux, les sorts dans le dos et la "légilimencie" n'étaient pas autorisé. Un regard de chat poté plus tard en disant que les vilains lui avaient fait perdre la raison, et il en fut tiré à bon compte. Il devint alors bien plus prudent.
Il développa un intérêt accru pour la botanique, les animaux et les runes. Les runes étant des savoirs anciens, complexes (ce que Sitelle préfère) et qui permettent d’élargir le champs des possibilité des coups fourrés, il usa de ces dernières sous toutes leurs formes, et en inventa quelques-unes, avec l’alphabet ancien des runes. Il développa un esprit froid et calculateur pour trouver la rune parfaite à mettre au bon endroit pour se venger de ses bourreaux, ce qui fut son passe-temps favori, avec la légilimencie.
Très loin d’être solitaire, sa chaise magique roulante lui apporta les ami réel et sincère dont il avait besoin. Il apprit ainsi à être chaleureux et souriant presque tout le temps, à cacher ses émotions et à réfléchir très vite. Tout le temps en train d’apprendre pour connaître le maximum de chose, ses dons en légilimencie lui attirèrent quelques ennuis lors de sa dernière année, il renouvela le coup du chat poté en prétextant que la disparition de ses parents lui avait mis à mal ses sentiments et qu'il ne le referai plus. De nouveau, il s'en tira à bon compte. Après tout, c’était un « gentil garçon qui en avait vécu des choses ». Il acheva ses années d’études en posant des runes savamment placées sous un tapis qui firent agir en animaux pour quelques secondes, les quelques professeurs qui s’étaient rassemblés pour souhaiter aux lauréats bon courage, en animaux.

Premières impressions
• Choisir la résistance •
Ils étaient partis depuis des années. Ses parents n’avaient jamais plus donné de signe de vie. Si maintenant il déclarait s’en moquer, Sitelle avait vécu des années difficiles à voir les autres rentrer chez eux pour les vacances et partager des moments de joie. Alors il avait continué d’étudier le pourquoi du comment de tout et n’importe quoi. Et s’il y avait bien une question qu’il n’arrivait pour le moment pas à résoudre, c’était le pourquoi de ce mage noir. Pourquoi et comment avait-il réussit à se hisser tout en haut du pouvoir, de la peur. Pourquoi la résistance n’arrivait pas à le faire tomber. Sans attache, sans but autre que de comprendre, Sitelle n’hésita pas une seule seconde lorsqu’il revit tout ce qu’il ne comprenait pas. Entrer dans la résistance, sans parler de notion du bien ou du mal, pour comprendre pourquoi l’équilibre n’était pas respecter, était son but.

• Les instructeurs •
S’il est possible d’apprécier autant que d’être irrité par quelqu’un, c’est exactement cela que ressent Sitelle envers Morrigan. Si la matière fascine Sitelle, le passionne et lui fait se plonger à 1000% dedans, le côté maternel de Morrigan l’exaspère au plus haut point. Heureusement, son côté intransigeant et les échanges peu nombreux arrivent à compenser ce point.

Même si le côté désordonné de Vyasa laisse à désirer, Sitelle trouve en son instructeur un reflet de sa personnalité dans l’implication et la passion de son domaine. Même si ce n’est pas lié à la nature profonde de sa quête, les bêtes et créatures magiques ayant été ses seules amies durant de longues année, il comprend parfaitement les motivations de Vyasa et cela lui plait.

« Tout ce qui importe, c'est que participer à leur projet me rapproche de mon but. ». Voilà la phrase qui aurait pu faire chavirer l’esprit de Sitelle, s’il ne s’était pas déjà engagé à lui faire voir les milles et uns ennuis à cette odysée. Même si elle n’est pas de sa brigade, Boudica représente l’essence même de ce que Sitelle pense au jour le jour. Que ce soit dans sa démarche, son aura ou ses actions, Sitelle admire l’intrusctrice qu’il considère comme un modèle pour s’inspirer et devenir encore meilleur.

• Les enrôlés de ma brigade •
Turaco… où le hyppie écologique de base que Sitelle s’évertuait en temps normal à éviter. Parce que quand on a que du synthétique chimique pour s’habiller, du titane transformé par l’industrie pour se déplacer et des boites de conserve à manger, voir un gars se balader en foin et végétaux, c’est vraiment la dernière des choses qui lui donne envie d’aller le voir.

L’avantage d’un cloporte c’est qu’il peut disparaitre et généralement, personne n’en a rien à faire. Mais ce serait méchant de dire cela de lui. Car si à première vu son physique et son attitude peut rebuter, Sitelle a très vite pensé réussir à comprendre pourquoi il était ainsi. Après tout, quand le karma s’y met… L’impuissance lui étant familière, Sitelle garde un œil bienveillant envers lui, non sans penser aux potentiels que Cloporte peut lui apporter. L’expérience et le vécu, la connaissance, cela est une valeur sûre.

Cendre c’est un regard, une distance, une évaluation de loin. C’est une énigme et c’est donc une fille que Sitelle a toujours suivi sans l’approcher. A l’école, même s’il avait un an de plus, il l’a repéré parmi ceux qui longeaient les murs. C’est la fille qui comme lui, ne rentre pas aux vacances. C’est la fille avec qui il s’imagine parler, questionner, comprendre. Il aimerait être dans son esprit. A ces pensées, son cœur s’affole parfois. Comme lorsqu’il croise le regard de certains beaux garçons. Sitelle n’a jamais réussi à être raisonnable avec ses sentiments, et ce n’est pas avec Cendre que cela s’est arrangé.