Descriptions
• Physique •
Plutôt grand, fin, un sourire éclatant qui remonte jusqu’à ses yeux, Turaco, du moins dans sa forme naturelle a tout du jeune premier tête à claque, impression renforcée par ses cheveux trop longs et plein d’épis qu’il garde artistiquement décoiffés.

Capable depuis l’enfance de se transformer à volonté en qui il veut, ayant dû pendant longtemps contrôler ses humeurs pour garder la même teinte de peau, porter une perruque pour éviter de se faire repérer, il ne juge pas le physique qui, pour lui, est aussi volatile que l’humeur du jour. Il se tient cependant en bonne forme, sans vraiment le vouloir mais de part son naturel sportif et hyper-actif.

Métamorphomage donc, il ne contrôle pas encore très bien son pouvoir et ses yeux continuent à changer de couleur selon ses humeurs. Le marron est le plus neutre. C’est un brun chaud qu’il considère comme sa « vraie » teinte – sans pouvoir pour autant en être certain puisqu’il n’a que de vagues souvenirs de ses parents. Le noir est la couleur de la colère, se striant de violet au fur et à mesure que la rage le gagne. Le bleu est la joie, souvent mêlé du vert de l’amusement. Le gris est symbole de mal être, qu’il s’agisse d’une maladie quelconque ou d’une baisse de moral. Il est parfois coloré d’un peu de violet si la colère s’y mêle. Enfin la détermination donne à son marron des reflets flamboyant d’ambre ou de noisette. Le tout peut se mêler, s’entremêler, ce qui fait qu’il n’a que rarement les mêmes couleurs dans le regard.

Il possède également un tatouage magique, fait par Cal, un cheval, crinière au vent qui court de son poignet à son épaule gauche. Il l’aime beaucoup mais pense à un nouveau truc à demander à son frère s’il le revoit un jour.

Ce qui est peut-être le plus remarquable chez Turaco, ce sont ses habits. Aimant profondément la planète qui l’a vu naître, il privilégie les matériaux naturels et renouvelables, le coton, la laine, avec des teintes neutres, peu toxiques. Chemises, pulls irlandais, jeans bleu plus ou moins délavés, chaussure en cuir végétal forment sa garde-robe. Il peut être très classique, un peu désuet parfois. Et puis, d’un coup, il sort des chemises à demi ouvertes aux motifs improbables, souvent sur le thème naturel qu’il porte avec toute la désinvolture du monde. Il n’aime pas les effets de style, les cravates, les robes et autres trucs « chelou » ou sorcier. Il n’aime pas non plus les T-shirt mais il ne saurait pas vous dire pourquoi.

Dans sa démarche et son habitus corporis habituel, il a quelque chose de l’adolescent maladroit, qui ne sait pas trop quoi faire de ses mains ou de ses jambes et encore moins de son énergie. Il n’est pas rare de le voir courir, se battre, se rouler dans la boue ou être couvert du sang d’un patient. Cependant quand il travaille, il est toujours nickel. Y a des trucs avec lesquels on ne plaisante pas. Pour tout le reste, il y a Turaco.

• Caractère •
Turaco est un jeune homme d’apparence simple. Naturel, il n’a aucun doute sur qui il est ou ce qu’il vaut et a décidé que tout cela n’était qu’une bonne blague. Quelles étaient les probabilités d’un métamorphomage né de moldu dans ce coin paumé de l’Irlande ? Sa vie est un miracle, il le sait et a décidé d’en rire chaque jour que Dieu fait.

Gentil, serviable, plutôt naïf, blagueur, insouciant, il paraît, de prime abord, plutôt con et ce n’est pas totalement faux. Turaco a décidé, il y a longtemps, qu’il valait mieux rire que pleurer et que si on pouvait le faire de tout, alors il était bien décidé à trouver les bonnes personnes. Franc et honnête, au fond, il ne cherche jamais à se protéger de ses propres conneries et assume toujours les conséquences de ses actes, ce qui ne l’empêche que rarement de recommencer. Comme il a dû très tôt apprendre à gérer ses émotions pour mieux se cacher, il les vit le plus pleinement possible. C’est un homme plein de contradictions qui affiche une humeur en général plutôt bonne, parfois ternie d’une colère vive qui s’évapore rapidement dans les coups.

Pas très doué pour dire exactement ce qu’il ressent, Turaco s’exprime par des actions, des petites attentions, des détails qu’il retient ou oublie. Il est profondément fidèle et adore sa famille, quand bien même il passe pas mal de temps à les provoquer et les traiter de débile. Il prend son travail très à cœur, adore soigner les autres, comprendre les mécanismes du vivant. Contrairement à sa sœur cependant, il n’a pas besoin d’aller au fond des choses. Si ça marche, alors c’est bien.

Depuis quelques années, il a eu une prise de conscience sur l’état du monde et de la planète. C’est pourquoi il est particulièrement sensible à celle-ci. Il a eu une période vegan qu’il a arrêtée pour devenir – après un peu de temps à manger du mouton pour faire chier son ex – flexitarien ce qu’il considère comme meilleur pour la santé. Il préfère se priver d’un truc qui lui fait envie plutôt que de céder à la facilité des fabrications utilisant de jeunes enfants. Il aime construire de ses mains des choses en bois. Courir dans la nature, monter à cheval. Pour lui, la magie est une extension de ce qui est naturel ce qui explique pourquoi il a si peu d’affinité avec la métamorphose (un comble pour un métamorphomage), les artefacts magiques et les machines moldues. Si ça ne peut se faire avec un sort ou de la volonté, c’est pas la peine, dit il.

Derrière, tout au fond de cette avalanche de bonne humeur, Turaco est un homme idéaliste et intelligent, qui veut combattre pour un monde plus juste où l’on ne vous condamne pas pour ce que vous êtes, quoi que ce soit, un monde dont on préserve les beautés, que l’on cherche à comprendre non pour l’améliorer mais pour mieux vivre dedans, ensemble.

Chronologie
1996 – Naissance de Turaco en Irlande, dans un petit village, de parents moldus. Déjà, sa peau et ses yeux changent de couleur selon ses humeurs. Ses parents le cachent avec la complicité du pédiatre du coin qui ne comprend pas mais ne veux pas qu’on lui retire son patient
1999 – L’Oncle a vent de cet étrange enfant. Avec sa cellule, ils oubliettent le village et prenne Turaco avec eux. Il sera adopté légalement moins d’un an plus tard.
2001 – Turaco est un petit garçon turbulent mais affectueux envers l’Oncle, Madame, ses frères et sa sœur. Madame tente de lui apprendre à canaliser ses émotions. Il a du mal et ne voit pas pourquoi il doit se cacher.
2003 – Turaco entre à l’école élémentaire du coin. On lui a mit des lunettes teintées devant les yeux, il a les cheveux courts et une perruque pour cacher d’éventuels accident. Ca le complexe beaucoup au début puis il apprend à en rire.
2007 – Le choix lui est donné de passer dans le monde magique ou de continuer dans celui moldu. Il choisit de rester moldu mais prend, en parallèle, des cours de soin magiques avec Madame. Il a sa première baguette : Sequoia et Ecaille de Monstre des Mers. Elle n’obéit pas très bien.
2009 – ll a sa première copine, Cal et Pion se moquent de lui mais il tient bon. Il la quitte a la fin de l’année parce que deux mois sans draguer c’est triste.
2011 – Pour se payer des vacances, il bosse comme vendeur dans une pharmacie new-âge homéopathique, huiles essentielles, vegan, eco-responsable. Il entre dans un nouveau monde et s’instruit de plus en plus sur le monde et le réchauffement climatique. Il revend sa game-boy et ses jeux pokemon, s’achète une guitare.
2013 – Il passe son baccalauréat avec les honneurs et entre dans une faculté de médecine moldue.
2014 – Il a sa première copine sérieuse, une belle fille aux cheveux blonds et aux cheveux noirs, vegan, hippie, moldue. Il se met en ménage avec elle, fait des petits boulots le soir, devient vegan, rêve d’aller élever des moutons et des chevaux.
2015 – Première vraie rupture, Turaco est un peu déprimé, il re-mange de la viande (plein de mouton, pour se venger). Il s’aperçoit des carences de son régime et oublie sa peine dans le travail. Madame lui propose d’entrer comme infirmier dans le groupuscule résistant où elle travaille. Il accepte plus par apathie que par idéalisme au début. Très vite, l’esprit de groupe, la violence et les enjeux le transportent. Il y apprend à se battre pour de vrai, avec de vraies techniques de bagarre, pas les petites altercations qu’il avait comme ça pour voir, et à lancer des sorts offensifs. Il se fait des tas d’amis, tombe amoureux, bref, il va mieux.
2019 – Les années passent, les copines aussi. Entre ses études malgré tout difficiles, les soins dans le groupuscule, les stages, les cours de bagarre, Tura s’est éloigné de l’Oncle et de ses frères et sœurs qu’il ne pense pas vraiment à aller voir, se contentant de se renseigner auprès de Madame chaque fois qu’il la voit. Pas de nouvelles…bonne nouvelle, non ?
2019 – Il a un rêve et voit à quel point sa vie est vide de sens. On lui propose de lui en trouver un, via une idéologie qu’il partage. Il s’engage sans hésiter, sans même penser qu’il ne verra plus ses frères et sœur. Cela ne lui viendra qu’au bout de deux semaines.

Pouvoirs spéciaux
• Pouvoir spécial #1 •
« Nan mais je te dis que je peux pas t’expliquer comment je fais ! Je le fais c’est tout ! »
« Déconne pas Yoyo, t’as un truc, c’est pas possible. C’est quoi, une potion ? Un truc moldu ? On m’a dt que les moldus pouvaient changer la couleur de leurs yeux. »
« Quoi les lentilles de couleur ? Ca marche moyen puis on voit pas bien avec et ça rend la rétine sèche, c’est une grosse connerie si tu veux mon avis. »
« Je veux pas ton avis, je veux les yeux violets ! Tu sais combien de meuf je pourrais pécho avec les yeux violets ? C’est comme ce bouquin que tu m’as filé, Létart le vampire ou je sais quoi. »
« Lestat. »
« Peu importe. Tu dois bien avoir une potion, t’es tout le temps avec tes bocaux de tes huiles de poisson ? »
« Huiles essentielles et non ça change rien. J’pourrais essayer un collyre colorant ? »
« Je me fiche de comment tu fais, fais le, j’ai un rancard avec cette fille sur Tinder, elle croit que j’ai les yeux violets, je peux pas y aller comme ça. »
« J’peux te faire un œil au beurre noir, c’est violet. »
« You wish ! »

Evidemment ils s’étaient battus. Pour la défense de Turaco, c’était un match nul jusqu’à ce qu’on les sépare, le médicomage hilare, son adversaire un peu moins. Sans y penser, il cacha ses propres ecchymoses derrière un visage parfait. La douleur était toujours là mais personne à l’hôpital ne connaîtrait ses passe-temps un peu…houleux. Cette histoire de collyre lui trotait toujours dans la tête. Ce n’était pas pour une petite baston qu’il allait oublier d’aider son ami. Même si Tinder était une grosse arnaque. Le ratio empreinte carbonne/probabilité de pécho était bien trop inégal. Il préférait les infirmières, leurs amies, les bars, les supermarchés vegan, bref, la vraie vie. Après tout, tant que Tomtom surfait sur des mensonges, c’était toujours de la concurrence au moins.

« Yo ! Hey Yo ; tu rêves ? »
« Oh ; pardon, je pensais à autre chose. »
« Tu devrais suivre le cours, ça fait trois fois que le Professeur Coemgen guette ta main. Tu t’es fait larguer ou quoi ? »
« Hein ? Non, j’suis célib en ce moment tu sais bien. »
« Ouais bah trouve toi une fille rapidement parce que tu files un mauvais coton gars. Je dis ça pour ton bien. » Son camarade en blouse lui envoya une bourrade dans l’épaule qui fit sourire l’interne. Le cours était fini et il n’avait rien noté, rien que des dessins d’yeux. Il bossait sur cette histoire de changement depuis un bout de temps mais comment expliquer ce qui lui était naturel ? Métamorphomage, il avait toujours été l’esclave d’émotions marquées au rouge sur sa peau, ses cheveux, ses yeux. Il avait même tenté le changement de sexe au début de son adolescence. Cela l’avait plongé dans des abîmes de perplexité et il n’avait plus jamais essayé.

« Tu dois tempérer tes émotions. »
« J’en ai MARRE de ces leçons. JE DETESTE LE YOGA ! Et d’abord les autres ils ont pas besoin de méditation c’est pas juste. »
« C’est pour ton bien. Maintenant recommence. Tu as les cheveux mauves et la peau bleue. »
« Je m’en fiche ! »
« Les mangemorts, eux, ils ne s’enficheront pas et il te tueront. »
« Je m’en fiche, je préfère être mort, là. »
« Et tes frères ? Et ta sœur ? Tu voudrais qu’ils meurent ? »
« Bah…non ? Mais pourquoi ? »
« Les mangemorts nous tueront tous s’ils se rendent compte de quelque chose. Madame, les autres, moi… les chevaux… »
« AH NON ALORS. »
« Et bien alors recommence, fils. »
« Oui Mon Oncle. »

Il secoua la tête, chassant le souvenir et le crayon qu’il avait derrière l’oreille. Devant lui, plein de décoctions fumaient, mettant un effet de gel sur ses cheveux. Il pouvait trouver un gel magique qui s’accrocherait aux iris seulement et leur donnerait une illusion de violet mais pour ça, il fallait trouver une teinte qui irait avec le vert des yeux de Tom. Il inspira, invoqua dans son esprit la tronche de son ami, pris sa forme, ajouta des oreilles d’âne pour la peine. Son reflet dans le miroir lui sourit et il prit la première pipette. C’était parti !


Halloween & aki the space corgi

Premières impressions
• Choisir la résistance •
S’il a l’air je m’en foutiste et impulsif, Turaco a été élevé dans la crainte des mangemorts et l’importance de devoir se cacher des moldus pour garder le secret magique, se cacher des sorciers pour ne pas attirer l’attention sur la Famille, toujours se cacher, cacher ses émotions, cacher son pouvoir comme s’il devait en avoir honte. Au fond de lui, Tura ne veut plus se cacher. Il en a marre. Il veut pouvoir être lui. Il rêve d’un monde où le secret magique n’existerait pas, où les mangemorts auraient honte – à leur tour – de leurs conneries de pensées fascistes à deux balles. Un monde libre, où l’on ferait attention à la planète au lieu de s’entretuer.

Le rêve lui a donné l’opportunité d’avoir un but. De savoir que toutes ses vies, au lieu d’être séparées, peuvent se rassembler en une seule entité. Alors oui, c’est de la bagarre et ce n’est pas pour rire, il le sait, il en a eu un aperçu lorsqu’il soignait ceux qui rentraient de mission en Irlande. Mais ce n’est pas grave, parce qu’il sait pourquoi il le fait. Pour qui. Et il espère bien survivre à tout ça, apprendre toujours plus, et finir sa vie en paix à élever des lamas et des autruches. Et à manger des moutons. Ptet avec une jolie fille. Quatre chats. Un chien. Certes, il sait qu’il n’aura jamais son diplôme de docteur du coup. Mais hey. C’est pas si important vu qu’il va soigner des gens quand même…


• Les instructeurs de ma brigade •
Vyasa : Rien que sa matière le rendrait sympathique aux yeux de Turaco, même si bon, c’est un titre un peu ronflant pour “véto” et que les bestioles non magiques sont bien aussi intéressantes que les magiques, ça reste des bébêtes et des soins alors autant dire qu’il est attentif et ne pose pas que des questions stupides. Même si c’est marrant de l’entendre grogner.

Lancelot : C’est le chef des médics. Il a un petit sourire qui fait semblant de s’en foutre que Tura aimerait bien copier tellement c’est tête à claque. Au delà de ça, il a beaucoup de savoir et le jeune homme l’estime beaucoup. Il refusera toujours de l’admettre par contre et préfère de loin l’agacer avec son savoir moldu et ses huiles essentielles. Par contre, y a un truc entre Lancelot et Jaguar. Et ça… Turaco n’est pas certain d’aimer ça. Du tout. Parce qu’il n’est pas certain de gagner contre le médicomage.

Soumaworo : Soumaworo c’est un métamorphomage. Le tout premier que Tura croise, lui à part. Et ça le fascine. La facilité avec laquelle il joue avec son pouvoir, son calme, ses études très intellectuelles, tout ça fait qu’avec lui, Turaco n’est pas aussi crétin qu’il le devrait. Pour le moment, il l’étudie à distance, impressionné par le Snidget et pas près à confier toutes les vraies question qu’il aimerait lui poser.

• Les enrôlés de ma brigade •
Cendre : Au premier abord, une fille discrète, pas chiante, assez fade mais depuis que Cal a flashé dessus, il a plein de choses à en dire. Déjà que le feu et la cendre, évidemment que ça va bien ensemble, ensuite qu'ils ont déjà l'prof des artefacts en commun, pis aussi que le premier qui la touche, il s'en prend une. En vérité, Tura ne serait pas allé vers elle de lui-même mais maintenant que c'est le cas... il est curieux.

Cloporte : C'est le gars qu'on voit partout, mais moche. Il y en a toujours un pour les petits trafics ce qui n'empêche pas Tura de l'utiliser pour ses amandes grillées fair-trade bio qu'il veut pas demander aux elfes et qu'il utilise à la place du pop-corn. Ce n'est pas parce qu'on se moque qu'on est obligé de le faire à base d'OGM.

Cormoran : Le Bon Gros Géant de Roal Dhal (ou BGG pour aller plus vite hein). C'est le gars sympa, sans prise de tête qu'on s'imagine être une brutasse mais non, au fond. En vérité, Tura lui trouve un certain charisme et s'il s'amuse bien à nourrir les préjugés des autres en disant des âneries, il n'en pense pas moins.

Secrets
Ces informations ne sont visibles que pour le joueur et l'équipe admin! Ce sont les secrets du personnage que nous devons connaitre, mais qui peuvent rester un mystère aussi longtemps que le joueur le désir pour les autres membres.