Carte d'identité
Âge & Date de naissance • 26 ans - 02/11/1992
Pays d'origine • Colombie
Métiers & Formations • Combattante pour le cartel paternel
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-mêlé
Baguette • 36cm - Chêne rouge, poil de womatou, rigide et spécialisée dans les sorts
Patronus • Une caille. TAYEULE. Avant c’était un lynx.
Avatar • Joan Smalls
Âge & Date de naissance • 26 ans - 02/11/1992
Pays d'origine • Colombie
Métiers & Formations • Combattante pour le cartel paternel
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-mêlé
Baguette • 36cm - Chêne rouge, poil de womatou, rigide et spécialisée dans les sorts
Patronus • Une caille. TAYEULE. Avant c’était un lynx.
Avatar • Joan Smalls
Descriptions
• Physique •
Quoi t'as b'soin d'une description ? Tu m'vois pas ? T'as pas d'zyeux ? ...meh. Bon. J'suis grande, j'vais bien chercher 1m80. Pis j'suis pas très épaisse aussi paraît, mais toujours bien assez pour coller des beignes quand y faut. Quoi comment ça c'est pas sorcier d'coller des beignes ? Bah justement, c'pas sorcier. Faut bouger. Faut s'sortir les doigts du cul. Ah du coup j'ai du muscle ouais, pas énorme vu ma carrure m'enfin on voit qu'je passe pas ma vie l'cul sur une chaise à juste marmonner des trucs en gigotant du poignet. Ca s'voit surtout sur les jambes, j'cours vite, j'ai pas mal marché sur des terrains pas très plats, tout ça. Yep. Pis j'avais les tablettes avant d'arriver, moi. J’ai des cicatrices aussi, pas mal. Quelques sorts, des brûlures en p’tits pois qu’on voit pas très bien parce qu’elles ont bien cicatrisé.
Pis sinon tu veux quoi d'autre encore ? J'suis assez brune tout partout, ch'veux, zyeux, peau. J'suis latina en même temps, t't'attendais à quoi ? Ah et paraîtrait qu'j'aurais une sale gueule des fois, quand j'suis pas contente genre, ou quand on m'fait chier, ou quand j'dois taper des trucs... j'suis très forte pour les r'gards noir fluo. S'pourrait qu'ça aille ensemble d'ailleurs. Y en a qui disent qu'j'ai toujours une sale gueule, mais ça c'est parce qu'y s'sont pas r'gardés dans la glace. J'suis pas laide en vrai. Quand j'fais pas la tronche. On m'dit pas qu'chuis usée pour mon âge, j'pense qu'les gens y tiennent trop à leurs dents, mais j'le vois bien dans l'miroir. Ca use, la vie. Surtout en c’moment.
• Caractère •
Nan. Pas envie. ...ah. J'suis obligée genre vraiment ? Pfff. Bon, qu'est-ce que j'peux t'dire. J'suis... moi. Genre j'cause mal, pis si t'entends gueuler comme un putois en espagnol ça risque d'êt’ moi, aussi. J'ai jamais été connue pour être très discrète. Pis j'suis cynique y paraît, moi j'préfère dire qu'chuis réaliste. L'monde il est pourri, qu'on soit d'un côté ou d'l'autre. J'sais pas si y a encore grand-chose à en tirer. Pourquoi j'suis là ? Ah bah pas pour la Cause en tout cas. Et si y a des gens assez cons ici pour crever pour une idée, bah j'les plains. Ca vaut pas la peine. Les idées c'est joli dans les bouquins. En vrai faut des gens pour qu'elles existent, et ça les pourrit. Mais bon hein, si ça fait leur plaisir d'se chercher des excuses. Moi j'm’en cherche pas, des excuses. J'suis assez grande pour assumer. Et j'regrette pas. Ca sert à rien. ’fin y a des trucs j’aim’rais bien arriver à oublier quand même.
Hein quoi ? Nan j'aime pas mentir, j'sais pas faire, et j'vois pas l'intérêt. Si j'ai quequ'chose à dire j'le dis, si j'ai quequ'chose à cacher j'dis rien. Nan ch'pas occlumens nan. Ballot ouais, mais c'est comme Animagus j'aurai jamais la patience. Mais juste rien dire ça marche pas mal non plus, j't'assure. Rien dire et taper à la place, c'est encore mieux. J’aime bien m’battre. Par contre quand j'cause... bah j'dis c'que j'ai à dire. J'suis comme ça moi, j'ai merde à dire j'le dis. Ca plaît, ça plaît pas, c'est comme ça. S'pourrait qu'chois pas assez prudente, des fois. J’suis assez instinctive, "première impression".
Ah, pis un point en passant aussi, tant qu'on est cartes sur tables. On vient tous d'où on vient. Mais toutes ces histoires d'sang pur, mêlé, né d'Moldu tout ça. C'est des conn'ries. L'sang, il est toujours rouge pareil. Et l'seul qui doit couler, autant qu'possible, c'est çui des gens en face. Non j'suis pas sentimentale. J'suis pas comme ces abrutis qui vont s'jeter d'vant un sort pour protéger leur dulcinée. Ou leur dulciné d'ailleurs. Mais ça m’empêche pas d’avoir mon éthique. Et l’esprit d’groupe. ‘fin ici j’sais pas si ça va très bien passer avec les autres, mais quand y a un nul faut bien l’tirer vers le haut sinon y f’ra pas d’vieux os. D’jà qu’ça part mal…
Sinon j'aime les chats. Sérieux. Vingt-cinq piges ou presque à m'priver conn'ment alors qu'c'est des merveilles sur pattes. Pleines de poils. Ouais. On a plein d'temps à rattraper, eux et moi.
• Physique •
Quoi t'as b'soin d'une description ? Tu m'vois pas ? T'as pas d'zyeux ? ...meh. Bon. J'suis grande, j'vais bien chercher 1m80. Pis j'suis pas très épaisse aussi paraît, mais toujours bien assez pour coller des beignes quand y faut. Quoi comment ça c'est pas sorcier d'coller des beignes ? Bah justement, c'pas sorcier. Faut bouger. Faut s'sortir les doigts du cul. Ah du coup j'ai du muscle ouais, pas énorme vu ma carrure m'enfin on voit qu'je passe pas ma vie l'cul sur une chaise à juste marmonner des trucs en gigotant du poignet. Ca s'voit surtout sur les jambes, j'cours vite, j'ai pas mal marché sur des terrains pas très plats, tout ça. Yep. Pis j'avais les tablettes avant d'arriver, moi. J’ai des cicatrices aussi, pas mal. Quelques sorts, des brûlures en p’tits pois qu’on voit pas très bien parce qu’elles ont bien cicatrisé.
Pis sinon tu veux quoi d'autre encore ? J'suis assez brune tout partout, ch'veux, zyeux, peau. J'suis latina en même temps, t't'attendais à quoi ? Ah et paraîtrait qu'j'aurais une sale gueule des fois, quand j'suis pas contente genre, ou quand on m'fait chier, ou quand j'dois taper des trucs... j'suis très forte pour les r'gards noir fluo. S'pourrait qu'ça aille ensemble d'ailleurs. Y en a qui disent qu'j'ai toujours une sale gueule, mais ça c'est parce qu'y s'sont pas r'gardés dans la glace. J'suis pas laide en vrai. Quand j'fais pas la tronche. On m'dit pas qu'chuis usée pour mon âge, j'pense qu'les gens y tiennent trop à leurs dents, mais j'le vois bien dans l'miroir. Ca use, la vie. Surtout en c’moment.
• Caractère •
Nan. Pas envie. ...ah. J'suis obligée genre vraiment ? Pfff. Bon, qu'est-ce que j'peux t'dire. J'suis... moi. Genre j'cause mal, pis si t'entends gueuler comme un putois en espagnol ça risque d'êt’ moi, aussi. J'ai jamais été connue pour être très discrète. Pis j'suis cynique y paraît, moi j'préfère dire qu'chuis réaliste. L'monde il est pourri, qu'on soit d'un côté ou d'l'autre. J'sais pas si y a encore grand-chose à en tirer. Pourquoi j'suis là ? Ah bah pas pour la Cause en tout cas. Et si y a des gens assez cons ici pour crever pour une idée, bah j'les plains. Ca vaut pas la peine. Les idées c'est joli dans les bouquins. En vrai faut des gens pour qu'elles existent, et ça les pourrit. Mais bon hein, si ça fait leur plaisir d'se chercher des excuses. Moi j'm’en cherche pas, des excuses. J'suis assez grande pour assumer. Et j'regrette pas. Ca sert à rien. ’fin y a des trucs j’aim’rais bien arriver à oublier quand même.
Hein quoi ? Nan j'aime pas mentir, j'sais pas faire, et j'vois pas l'intérêt. Si j'ai quequ'chose à dire j'le dis, si j'ai quequ'chose à cacher j'dis rien. Nan ch'pas occlumens nan. Ballot ouais, mais c'est comme Animagus j'aurai jamais la patience. Mais juste rien dire ça marche pas mal non plus, j't'assure. Rien dire et taper à la place, c'est encore mieux. J’aime bien m’battre. Par contre quand j'cause... bah j'dis c'que j'ai à dire. J'suis comme ça moi, j'ai merde à dire j'le dis. Ca plaît, ça plaît pas, c'est comme ça. S'pourrait qu'chois pas assez prudente, des fois. J’suis assez instinctive, "première impression".
Ah, pis un point en passant aussi, tant qu'on est cartes sur tables. On vient tous d'où on vient. Mais toutes ces histoires d'sang pur, mêlé, né d'Moldu tout ça. C'est des conn'ries. L'sang, il est toujours rouge pareil. Et l'seul qui doit couler, autant qu'possible, c'est çui des gens en face. Non j'suis pas sentimentale. J'suis pas comme ces abrutis qui vont s'jeter d'vant un sort pour protéger leur dulcinée. Ou leur dulciné d'ailleurs. Mais ça m’empêche pas d’avoir mon éthique. Et l’esprit d’groupe. ‘fin ici j’sais pas si ça va très bien passer avec les autres, mais quand y a un nul faut bien l’tirer vers le haut sinon y f’ra pas d’vieux os. D’jà qu’ça part mal…
Sinon j'aime les chats. Sérieux. Vingt-cinq piges ou presque à m'priver conn'ment alors qu'c'est des merveilles sur pattes. Pleines de poils. Ouais. On a plein d'temps à rattraper, eux et moi.
Chronologie
1992 • Naissance en Colombie, troisième enfant et seule fille d'une famille très aisée. Le père sang-mêlé occupe un poste important dans un des cartels locaux, la mère sang-pur est femme au foyer et gestionnaire avisée. L'un comme l'autre n'ont que peu de temps et d'attention à consacrer à leur dernière-née. Seul l'aîné de la fratrie prend parfois cette peine, ce qui limite quelque peu les hurlements et autres bêtises de la dernière venue de la famille.
1995 • La petite fille, en manque d'attention et d'affection de la part de sa famille commence, entre autres bêtises, à parler avec le chat récemment adopté.
1996 • Après quelques mois, la mère se rend compte que le chat ne miaule pas pour conter fleurette à une minette voisine ou pour n'importe quelle raison purement féline, mais parce qu'il discute avec sa fille. Le chat est promptement éliminé, l'affaire gardée secrète entre elles deux, elle explique longuement à la fillette que c'est mal, pas bien, et surtout dangereux si ça venait à se savoir. Pour une fois, l'enfant obéit.
2000 • La petite fille qui grandit dans l'indifférence générale, seulement bercée des rares lettres de son grand frère, voit parfois des messieurs très importants rendre visite à son père, entend parfois certaines discussions. Ils sont au service de ce Seigneur des Ténèbres dont les parents disent le plus grand bien à table. Elle se demande un peu comment un "Seigneur des Ténèbres" peut être quelqu'un de bien, mais a la présence d'esprit de ne poser la question qu'une fois seule avec ses parents. La gifle qu'on lui sert n'est pas vraiment la réponse espérée, mais ne la surprend pas.
2003 • Entrée à Castelobruxo, la toute jeune fille fait de son mieux pour ignorer les chats qui, eux, se rendent parfois compte qu'elle les comprend. Le frère aîné a terminé ses études et s'oriente vers une carrière de juriste, le puîné ignore totalement sa soeur. Les lettres de l'aîné s'espacent encore, elle se défoule dans les cours qui le permettent.
2010 • Ses études terminées, forte d'excellents résultats dans tous les domaines ayant trait au combat et de notes honnêtes dans les autres, la jeune femme rentre chez ses parents mais n'a aucun plan de carrière. Au moins elle peut se rapprocher de son aîné. Il n'a pas du tout le même tempérament ni beaucoup de temps à lui consacrer, mais toujours davantage que le reste de la famille qui se contente d'accueillir ses résultats comme si elle ne pouvait pas faire moins.
2011 • Conscients que leur fille ne sera hélas pas l'atout matrimonial qu'elle aurait dû être, les parents n'hésitent pas longtemps avant de la mêler aux affaires du cartel, où ses deux aînés sont déjà impliqués. On l'envoie d'abord accélérer le remboursement de certaines dettes en souffrance. Les premiers contrevenants prennent rarement au sérieux cette brindille qui prétend vouloir faire la loi ; ils changent vite d'avis.
2014 • Peu intéressée et de plus en plus réticente à l'idée de martyriser des civils incapables de représenter la moindre menace, et arguant que ses talents sont gaspillés, elle obtient enfin des missions plus adaptées à ses compétences : élimination de la concurrence d'autres cartels, et parfois traque et combat de ces "résistants" dont l'activité ne fait guère de bien aux affaires paternelles - et pire, commence à agacer les Mangemorts auxquels répond le cartel. Ca c'est intéressant, elle peut enfin se battre pour de vrai. Sans répondre, sans montrer qu'elle comprend, elle écoute de plus en plus les félins qu'elle rencontre. Ils parlent d'humains en fuite, d'humains cachés, d'humains somme toute pas si différents d'eux et qu'on les envoie tuer. Ils ne comprennent pas, les félins. Elle se demande ce qu'il y a à comprendre, réfléchit parfois un peu. Elle tue les résistants qui se défendent, blesse et parfois rate les fuyards et les enfants. Une fois qu'il est bien clair que le tir aux pigeons ne l'amuse toujours pas, on l'envoie plutôt sur des zones de combat. Jamais seule, elle veille par ailleurs sur ses acolytes moins à l'aise ou en difficulté et n'hésite pas à se mettre en danger, au grand dam de ses superviseurs et de son père qui n'ont aucune envie que la fille d'un haut responsable meure trop vite.
2016 • Elle est douée, elle aime se battre, et surtout elle aime la sensation d'être utile et d'avoir enfin un peu de considération de sa famille. Pourtant, elle se pose parfois quelques questions sur la course au pouvoir menée par le cartel, course qui passe souvent par le fait de tuer des gens pour de l'argent, des cristaux, de la poudre ou n'importe quelle substance qu'elle ne risque pas de toucher, tout ça pour des histoires de pouvoir et de prestige. Difficile pourtant de nier que les méthodes de la "résistance" valent bien les leurs. Les questions restent, tenaces, dans le coin de son esprit où elle a enfermé les chats.
2019 • On apprend que son frère aîné passe un peu trop de temps avec une jeune personne dont la famille est notoirement hostile aux cartels et au parti du Seigneur des Ténèbres. C'est elle qu'on envoie sauver l'honneur et les intérêts de la famille et du cartel au plus vite, avant que les Mangemorts n'apprennent cette situation délicate et ne l'exigent eux-mêmes. Elle tente tout ce qu'elle peut pour éviter d'en arriver là, en vain. Elle est accompagnée. Elle obéit.
2019 • Elle a l'habitude maintenant de se revoir abattre son frère. Pas de revivre à ce point cette impression de s'arracher le cœur. Pas de revoir tout ce qu'elle a bien pu faire de mal, concept un peu abstrait vu que ceux d'en face font sensiblement la même chose, mais qu'elle a fait quand même. Et tout ça pour quoi, au fond ? Quand il est vaguement question de trouver mieux ailleurs, peut-être la voix est-elle surprise de s'entendre demander si, dans cet ailleurs, il y a des chats.
1992 • Naissance en Colombie, troisième enfant et seule fille d'une famille très aisée. Le père sang-mêlé occupe un poste important dans un des cartels locaux, la mère sang-pur est femme au foyer et gestionnaire avisée. L'un comme l'autre n'ont que peu de temps et d'attention à consacrer à leur dernière-née. Seul l'aîné de la fratrie prend parfois cette peine, ce qui limite quelque peu les hurlements et autres bêtises de la dernière venue de la famille.
1995 • La petite fille, en manque d'attention et d'affection de la part de sa famille commence, entre autres bêtises, à parler avec le chat récemment adopté.
1996 • Après quelques mois, la mère se rend compte que le chat ne miaule pas pour conter fleurette à une minette voisine ou pour n'importe quelle raison purement féline, mais parce qu'il discute avec sa fille. Le chat est promptement éliminé, l'affaire gardée secrète entre elles deux, elle explique longuement à la fillette que c'est mal, pas bien, et surtout dangereux si ça venait à se savoir. Pour une fois, l'enfant obéit.
2000 • La petite fille qui grandit dans l'indifférence générale, seulement bercée des rares lettres de son grand frère, voit parfois des messieurs très importants rendre visite à son père, entend parfois certaines discussions. Ils sont au service de ce Seigneur des Ténèbres dont les parents disent le plus grand bien à table. Elle se demande un peu comment un "Seigneur des Ténèbres" peut être quelqu'un de bien, mais a la présence d'esprit de ne poser la question qu'une fois seule avec ses parents. La gifle qu'on lui sert n'est pas vraiment la réponse espérée, mais ne la surprend pas.
2003 • Entrée à Castelobruxo, la toute jeune fille fait de son mieux pour ignorer les chats qui, eux, se rendent parfois compte qu'elle les comprend. Le frère aîné a terminé ses études et s'oriente vers une carrière de juriste, le puîné ignore totalement sa soeur. Les lettres de l'aîné s'espacent encore, elle se défoule dans les cours qui le permettent.
2010 • Ses études terminées, forte d'excellents résultats dans tous les domaines ayant trait au combat et de notes honnêtes dans les autres, la jeune femme rentre chez ses parents mais n'a aucun plan de carrière. Au moins elle peut se rapprocher de son aîné. Il n'a pas du tout le même tempérament ni beaucoup de temps à lui consacrer, mais toujours davantage que le reste de la famille qui se contente d'accueillir ses résultats comme si elle ne pouvait pas faire moins.
2011 • Conscients que leur fille ne sera hélas pas l'atout matrimonial qu'elle aurait dû être, les parents n'hésitent pas longtemps avant de la mêler aux affaires du cartel, où ses deux aînés sont déjà impliqués. On l'envoie d'abord accélérer le remboursement de certaines dettes en souffrance. Les premiers contrevenants prennent rarement au sérieux cette brindille qui prétend vouloir faire la loi ; ils changent vite d'avis.
2014 • Peu intéressée et de plus en plus réticente à l'idée de martyriser des civils incapables de représenter la moindre menace, et arguant que ses talents sont gaspillés, elle obtient enfin des missions plus adaptées à ses compétences : élimination de la concurrence d'autres cartels, et parfois traque et combat de ces "résistants" dont l'activité ne fait guère de bien aux affaires paternelles - et pire, commence à agacer les Mangemorts auxquels répond le cartel. Ca c'est intéressant, elle peut enfin se battre pour de vrai. Sans répondre, sans montrer qu'elle comprend, elle écoute de plus en plus les félins qu'elle rencontre. Ils parlent d'humains en fuite, d'humains cachés, d'humains somme toute pas si différents d'eux et qu'on les envoie tuer. Ils ne comprennent pas, les félins. Elle se demande ce qu'il y a à comprendre, réfléchit parfois un peu. Elle tue les résistants qui se défendent, blesse et parfois rate les fuyards et les enfants. Une fois qu'il est bien clair que le tir aux pigeons ne l'amuse toujours pas, on l'envoie plutôt sur des zones de combat. Jamais seule, elle veille par ailleurs sur ses acolytes moins à l'aise ou en difficulté et n'hésite pas à se mettre en danger, au grand dam de ses superviseurs et de son père qui n'ont aucune envie que la fille d'un haut responsable meure trop vite.
2016 • Elle est douée, elle aime se battre, et surtout elle aime la sensation d'être utile et d'avoir enfin un peu de considération de sa famille. Pourtant, elle se pose parfois quelques questions sur la course au pouvoir menée par le cartel, course qui passe souvent par le fait de tuer des gens pour de l'argent, des cristaux, de la poudre ou n'importe quelle substance qu'elle ne risque pas de toucher, tout ça pour des histoires de pouvoir et de prestige. Difficile pourtant de nier que les méthodes de la "résistance" valent bien les leurs. Les questions restent, tenaces, dans le coin de son esprit où elle a enfermé les chats.
2019 • On apprend que son frère aîné passe un peu trop de temps avec une jeune personne dont la famille est notoirement hostile aux cartels et au parti du Seigneur des Ténèbres. C'est elle qu'on envoie sauver l'honneur et les intérêts de la famille et du cartel au plus vite, avant que les Mangemorts n'apprennent cette situation délicate et ne l'exigent eux-mêmes. Elle tente tout ce qu'elle peut pour éviter d'en arriver là, en vain. Elle est accompagnée. Elle obéit.
2019 • Elle a l'habitude maintenant de se revoir abattre son frère. Pas de revivre à ce point cette impression de s'arracher le cœur. Pas de revoir tout ce qu'elle a bien pu faire de mal, concept un peu abstrait vu que ceux d'en face font sensiblement la même chose, mais qu'elle a fait quand même. Et tout ça pour quoi, au fond ? Quand il est vaguement question de trouver mieux ailleurs, peut-être la voix est-elle surprise de s'entendre demander si, dans cet ailleurs, il y a des chats.
Pouvoirs spéciaux
• Félang •
J'm'en suis rendu compte j'avais quoi, trois ans ? Quatre ? Mes vieux ils avaient pris un chat. Il était magnifique, c'était un siamois, un trop beau avec des yeux bleus magnifiques, un amour. Ouais. S'app'lait Amílcar, y répondait quand j'y causais et des fois même y ronronnait. Bon entre Sa Majesté qu'a juste envie d'soleil, d'bouffer et d'dormir - et des fois qu'on lui papouille derrière les oreilles oui c'est vrai -, entre lui donc et moi qu'avais trois ans, les conversations étaient paaas super philosophiques. Mais c'était bien. On passait plein d'temps ensemble.
J'te laisse imaginer la gueule de ma mère quand elle a fini par percuter qu'le chat y causait pas tout seul et qu'j'y répondais. Quoi t'as cru qu'elle était contente ? T'es mignon. Mignonne. Minable allez ça met tout l'monde d'accord. Bien sûr qu'elle était pas contente ! J'ai plus jamais r'vu l'chat et j'me suis pris l'savon d'ma vie. Qu'y fallait pas faire ça, qu'c'était dangereux, qu'c'était mal, je sais moi. Qu'est-c'j'en savais moi qu'c'était mal d'parler aux chats ? J'ai promis. J'ai promis d'plus leur causer. Mais l'chat, il est jamais rev'nu. Ouais, avec le r'cul j'crois pas qu'il a eu une retraite tranquille moi non plus. Mais à l'époque j'ai pas pigé.
Après ça évidemment j'étais toute triste d'plus avoir Amílcar. Pis j'm'emmerdais. Alors j'faisais des conn'ries. 'fin encore plus qu'avant quoi. Y avait qu'comme ça qu'ma mère s'occupait d'moi un peu. Au moins à force d'faire des bêtises mon grand-grand frère a fini par percuter qu'il avait une soeur et il s'est un peu plus occupé de moi quand y rentrait d'Castelo, pis y m'envoyait des lettres des fois. Bien l'seul. Qu'je sache ma mère a jamais parlé à personne d'cette histoire d'chat donc aucun changement côté vieux, et l'frère du milieu lui... sorti d'son cul...
Pis j'me suis d'mandé pourquoi, quand même, au bout d'un moment. J'pensais qu'c'était l'chat qu'était spécial, genre un fléreur mais en différent, mais en fait non. C'est tout c'que j'ai pu trouver toute seule parce que des chats, du coup, j'en ai plus r'croisé des masses, pis même si j'les comprenais toujours j'leur ai plus parlé. Alors qu'pourtant j'les ai toujours adorés, les chats. Les gros, les p'tits, les panthères, les tigres, les oc'lots, les... tous, j'te dis. Tous. A cause d'Amílcar j'pense. Pôv' bête. Pis en plus c'était interdit alors forcément c'était bien quoi tu vois ? Pas au point d'désobéir à ma mère, passque ça aurait mis la famille en péril, mais quand même.
Donc à Castelo d'abord j'ai fait comme si d'rien était, pis quand les chats ont percuté qu'je comprenais et qu'moi j'me suis dit qu'y avait quand même un truc à faire, j'ai fait mes r'cherches un peu. Ca a pas été très compliqué, quand t'es dans une école en pleine jungle y a toujours une bonne raison d'se renseigner sur les bestioles. Bah bon courage pour trouver un truc là-d'ssus, c'est à peine si j'ai trouvé un truc sur les fourchelangs et la magie noire comme quoi c'était mal et pas bien. Tu t'sens bien quand t'as treize piges et qu'on t'dit qu't'es un genre d'monstre sur pattes hein. Pis quand j'ai appris qu'le Seign... 'fin l'aut', là, il était fourchelang, et qu'lui ça passait mais pas les autres, j'me suis dit qu'y fallait arrêter les conn'ries un peu hein, si c'est bon pour un c'est bon pour tout l'monde.
Alors après j'm'en suis servie pour écouter. Pour avoir des infos sur les résistants d'abord, surtout. Pis pour réfléchir. Pour comprendre. Pour avoir un autre son, un autre avis. Pis d'puis genre... mai... j'ai commencé à causer un peu. En m'cachant hein, pas folle. Pas très passionnant comme papotages en général. Moi j'ai grandi d'puis Amílcar, mais les chats c'est t'jours les mêmes.
L'plus drôle dans tout ça ? Les chats, eux, y s'en foutent qu'tu parles chat. Limite y sont contents d'en trouver une moins débile qu'les autres. J'crois qu'y croient qu'ils auront à bouffer plus vite, aussi. On a beau dire, ça a pas l'intelligence d'un humain. 'fin c'est intelligent hein 'tention, mais pas pareil. Y pensent pas comme nous. Voient pas l'monde pareil. Pas les mêmes priorités. Mais c'est... intéressant. Faut s'mettre à leur niveau juste, et j'crois qu'on peut apprendre des trucs. Des trucs sur la vie quoi, pas juste "marroooow". Ca ça veut dire "casse-toi ou j't'arrache la gueule". J't'ai parlé qu'les chats ça cause beaucoup avec les oreilles, la queue et les odeurs aussi ? Ouais ben j'suis bien dans la merde moi des fois.
J'me d'mande si ici y voient tous ça comme d'la magie noire. Les humains j'veux dire. J'veux pas en parler pour l'instant, pas avant d'avoir tâté l'terrain. C'qu'est sûr c'est qu'si y en a un qui m'dit qu'j'ai des chats dans mes ancêtres, y va la sentir passer.
• Félang •
J'm'en suis rendu compte j'avais quoi, trois ans ? Quatre ? Mes vieux ils avaient pris un chat. Il était magnifique, c'était un siamois, un trop beau avec des yeux bleus magnifiques, un amour. Ouais. S'app'lait Amílcar, y répondait quand j'y causais et des fois même y ronronnait. Bon entre Sa Majesté qu'a juste envie d'soleil, d'bouffer et d'dormir - et des fois qu'on lui papouille derrière les oreilles oui c'est vrai -, entre lui donc et moi qu'avais trois ans, les conversations étaient paaas super philosophiques. Mais c'était bien. On passait plein d'temps ensemble.
J'te laisse imaginer la gueule de ma mère quand elle a fini par percuter qu'le chat y causait pas tout seul et qu'j'y répondais. Quoi t'as cru qu'elle était contente ? T'es mignon. Mignonne. Minable allez ça met tout l'monde d'accord. Bien sûr qu'elle était pas contente ! J'ai plus jamais r'vu l'chat et j'me suis pris l'savon d'ma vie. Qu'y fallait pas faire ça, qu'c'était dangereux, qu'c'était mal, je sais moi. Qu'est-c'j'en savais moi qu'c'était mal d'parler aux chats ? J'ai promis. J'ai promis d'plus leur causer. Mais l'chat, il est jamais rev'nu. Ouais, avec le r'cul j'crois pas qu'il a eu une retraite tranquille moi non plus. Mais à l'époque j'ai pas pigé.
Après ça évidemment j'étais toute triste d'plus avoir Amílcar. Pis j'm'emmerdais. Alors j'faisais des conn'ries. 'fin encore plus qu'avant quoi. Y avait qu'comme ça qu'ma mère s'occupait d'moi un peu. Au moins à force d'faire des bêtises mon grand-grand frère a fini par percuter qu'il avait une soeur et il s'est un peu plus occupé de moi quand y rentrait d'Castelo, pis y m'envoyait des lettres des fois. Bien l'seul. Qu'je sache ma mère a jamais parlé à personne d'cette histoire d'chat donc aucun changement côté vieux, et l'frère du milieu lui... sorti d'son cul...
Pis j'me suis d'mandé pourquoi, quand même, au bout d'un moment. J'pensais qu'c'était l'chat qu'était spécial, genre un fléreur mais en différent, mais en fait non. C'est tout c'que j'ai pu trouver toute seule parce que des chats, du coup, j'en ai plus r'croisé des masses, pis même si j'les comprenais toujours j'leur ai plus parlé. Alors qu'pourtant j'les ai toujours adorés, les chats. Les gros, les p'tits, les panthères, les tigres, les oc'lots, les... tous, j'te dis. Tous. A cause d'Amílcar j'pense. Pôv' bête. Pis en plus c'était interdit alors forcément c'était bien quoi tu vois ? Pas au point d'désobéir à ma mère, passque ça aurait mis la famille en péril, mais quand même.
Donc à Castelo d'abord j'ai fait comme si d'rien était, pis quand les chats ont percuté qu'je comprenais et qu'moi j'me suis dit qu'y avait quand même un truc à faire, j'ai fait mes r'cherches un peu. Ca a pas été très compliqué, quand t'es dans une école en pleine jungle y a toujours une bonne raison d'se renseigner sur les bestioles. Bah bon courage pour trouver un truc là-d'ssus, c'est à peine si j'ai trouvé un truc sur les fourchelangs et la magie noire comme quoi c'était mal et pas bien. Tu t'sens bien quand t'as treize piges et qu'on t'dit qu't'es un genre d'monstre sur pattes hein. Pis quand j'ai appris qu'le Seign... 'fin l'aut', là, il était fourchelang, et qu'lui ça passait mais pas les autres, j'me suis dit qu'y fallait arrêter les conn'ries un peu hein, si c'est bon pour un c'est bon pour tout l'monde.
Alors après j'm'en suis servie pour écouter. Pour avoir des infos sur les résistants d'abord, surtout. Pis pour réfléchir. Pour comprendre. Pour avoir un autre son, un autre avis. Pis d'puis genre... mai... j'ai commencé à causer un peu. En m'cachant hein, pas folle. Pas très passionnant comme papotages en général. Moi j'ai grandi d'puis Amílcar, mais les chats c'est t'jours les mêmes.
L'plus drôle dans tout ça ? Les chats, eux, y s'en foutent qu'tu parles chat. Limite y sont contents d'en trouver une moins débile qu'les autres. J'crois qu'y croient qu'ils auront à bouffer plus vite, aussi. On a beau dire, ça a pas l'intelligence d'un humain. 'fin c'est intelligent hein 'tention, mais pas pareil. Y pensent pas comme nous. Voient pas l'monde pareil. Pas les mêmes priorités. Mais c'est... intéressant. Faut s'mettre à leur niveau juste, et j'crois qu'on peut apprendre des trucs. Des trucs sur la vie quoi, pas juste "marroooow". Ca ça veut dire "casse-toi ou j't'arrache la gueule". J't'ai parlé qu'les chats ça cause beaucoup avec les oreilles, la queue et les odeurs aussi ? Ouais ben j'suis bien dans la merde moi des fois.
J'me d'mande si ici y voient tous ça comme d'la magie noire. Les humains j'veux dire. J'veux pas en parler pour l'instant, pas avant d'avoir tâté l'terrain. C'qu'est sûr c'est qu'si y en a un qui m'dit qu'j'ai des chats dans mes ancêtres, y va la sentir passer.
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Pseudo • Chuuut.
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Comment nous avez-vous trouvés ? • Bouche à oreille. Et puis j'ai déjà la demi-Vélane la plus pipoue du forum
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Meure de façon utile à l’avancée de l’intrigue, sinon devienne un PNJ, utile si possible
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Halloween & aki the space corgi