Carte d'identité
Âge & Date de naissance • 27 Juillet 1994, 26 ans
Pays d'origine • Kenya
Métiers & Formations • Thanatopractrice
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-mêlé
Baguette • Prunellier, plume de phénix 27,6 centimètres, souple, idéale pour les sortilèges et la métamorphose
Patronus • Un pur-sang arabe
Avatar • Tati Gabrielle
Âge & Date de naissance • 27 Juillet 1994, 26 ans
Pays d'origine • Kenya
Métiers & Formations • Thanatopractrice
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-mêlé
Baguette • Prunellier, plume de phénix 27,6 centimètres, souple, idéale pour les sortilèges et la métamorphose
Patronus • Un pur-sang arabe
Avatar • Tati Gabrielle
Descriptions
• Physique •
Elle dépasse de la foule des gens ordinaires, son sourire goguenard comme un soleil qui éclate son visage. Excentrique, on la remarque pour ses tenues farfelues, pour son maquillage surchargé, pour ses ongles bien trop longs et colorés. Elle veut se démarquer, qu'on la déteste, qu'on l'adore, qu'on parle d'elle en somme. Elle a des longues jambes, agiles et fortes, Lion, comme celles des gazelles de sa brousse Kényane. Longiligne, gracieuse, on dirait un chat qui guette une proie, qui se lèche les babines. Elle a un air sage et mystérieux, comme la conteuse sous son baobab, comme si elle connaissait tous les secrets du monde. Elle juge du regard, hausse les yeux au ciel, tout en désinvolture, nonchalante.
Mais ses mains qui s’agitent la trahissent, son corps est tout en nœuds, tout en nerfs, prêt à bondir, à sauter à la gorge du malheureux qui la contrarierait. Ses deux billes noires qui scrutent le moindre mouvement autour d’elle se moquent, provoquent, déshabille, sans gêne et sans pudeur. Elle a rasé ses cheveux courts Lion, elle est guerrière Massaï, elle est prête à en découdre. Elle a paré sa peau de piercings et de tatouages comme miles peintures de guerre, comme les vives couleurs qui avertissent que les adorables grenouilles sont venimeuses, létales.
• Caractère •
Fonce dans le tas. C'est la colère qui guide ses pas, qui lui donne envie de se battre, comme une fille mal éduquée. C'est le goût du sang sur sa langue qui fait battre son cœur. Une veine palpite sur son front, les phalanges éclatées, meurtries. Susceptible, mauvaise perdante, fière, c'est la rage qui parle quand tout ne va pas dans son sens.
Pose des questions après. C'est pas la plus brillante Lion, c'est pas la plus réfléchie. Impulsive, à la limite du stupide, elle n'a pas le temps de se poser pour penser. Elle doit bouger, s'activer, faire. Penser c'est pour les peureux qui se cachent derrière les autres, c'est pour ceux qui ont peur de vivre.
Juge et bourreau. Moqueuse, hautaine, provocatrice, tout est bon pour tester son interlocuteur. On n'entre pas comme cela dans ses petits papiers mais on en sort d'un claquement de doigt. Rancunière, le moindre faux-pas est intolérable et se résout souvent, comme tous ses problèmes dans la violence. Sa langue est acérée, coupante, blessante. Mais une fois acquises, son affection et sa loyauté sont sans limite. C'est une lionne, qui mourrait pour protéger sa meute.
Comme un oignon Sous les épines, il y a un cœur. Après la tempête, il y a le calme. Elle est simplement pas très adroite avec les vivants Lion, elle les préfère morts, silencieux, coopératifs. Elle est si douce avec eux, elle n'a pas besoin de se cacher, ils ne la regardent pas. Elle se réfugie dans le sport pour arrêter de penser. Sa colère cache sa sensibilité et ses émotions qu'elle ne sait pas gérer. Elle cache sa peur de n'être impuissante, insignifiante, sous des couches et des couches de colère et d’agressivité. Elle à une face plus calme, plus amicale, plus vulnérable que très peu sont amenés à voir.
• Physique •
Elle dépasse de la foule des gens ordinaires, son sourire goguenard comme un soleil qui éclate son visage. Excentrique, on la remarque pour ses tenues farfelues, pour son maquillage surchargé, pour ses ongles bien trop longs et colorés. Elle veut se démarquer, qu'on la déteste, qu'on l'adore, qu'on parle d'elle en somme. Elle a des longues jambes, agiles et fortes, Lion, comme celles des gazelles de sa brousse Kényane. Longiligne, gracieuse, on dirait un chat qui guette une proie, qui se lèche les babines. Elle a un air sage et mystérieux, comme la conteuse sous son baobab, comme si elle connaissait tous les secrets du monde. Elle juge du regard, hausse les yeux au ciel, tout en désinvolture, nonchalante.
Mais ses mains qui s’agitent la trahissent, son corps est tout en nœuds, tout en nerfs, prêt à bondir, à sauter à la gorge du malheureux qui la contrarierait. Ses deux billes noires qui scrutent le moindre mouvement autour d’elle se moquent, provoquent, déshabille, sans gêne et sans pudeur. Elle a rasé ses cheveux courts Lion, elle est guerrière Massaï, elle est prête à en découdre. Elle a paré sa peau de piercings et de tatouages comme miles peintures de guerre, comme les vives couleurs qui avertissent que les adorables grenouilles sont venimeuses, létales.
• Caractère •
Fonce dans le tas. C'est la colère qui guide ses pas, qui lui donne envie de se battre, comme une fille mal éduquée. C'est le goût du sang sur sa langue qui fait battre son cœur. Une veine palpite sur son front, les phalanges éclatées, meurtries. Susceptible, mauvaise perdante, fière, c'est la rage qui parle quand tout ne va pas dans son sens.
Pose des questions après. C'est pas la plus brillante Lion, c'est pas la plus réfléchie. Impulsive, à la limite du stupide, elle n'a pas le temps de se poser pour penser. Elle doit bouger, s'activer, faire. Penser c'est pour les peureux qui se cachent derrière les autres, c'est pour ceux qui ont peur de vivre.
Juge et bourreau. Moqueuse, hautaine, provocatrice, tout est bon pour tester son interlocuteur. On n'entre pas comme cela dans ses petits papiers mais on en sort d'un claquement de doigt. Rancunière, le moindre faux-pas est intolérable et se résout souvent, comme tous ses problèmes dans la violence. Sa langue est acérée, coupante, blessante. Mais une fois acquises, son affection et sa loyauté sont sans limite. C'est une lionne, qui mourrait pour protéger sa meute.
Comme un oignon Sous les épines, il y a un cœur. Après la tempête, il y a le calme. Elle est simplement pas très adroite avec les vivants Lion, elle les préfère morts, silencieux, coopératifs. Elle est si douce avec eux, elle n'a pas besoin de se cacher, ils ne la regardent pas. Elle se réfugie dans le sport pour arrêter de penser. Sa colère cache sa sensibilité et ses émotions qu'elle ne sait pas gérer. Elle cache sa peur de n'être impuissante, insignifiante, sous des couches et des couches de colère et d’agressivité. Elle à une face plus calme, plus amicale, plus vulnérable que très peu sont amenés à voir.
Chronologie
27 Juillet 1995 • Naissance à l'hôpital de Nairobi. Son père est un sang pur suédois, influent marchant d'ingrédients et préparateur de potions en mission au Kenya pour trouver de nouveaux ingrédients exotiques. Sa mère est sang-mêlé originaire de Nairobi, briseuse de charmes. Ils s'aiment, innocents, inconscients. La famille de son père désapprouve ce mariage et refuse de rencontrer Lion ou sa mère, trop noires, trop impures.
Août 2001 • Son père est approché par des mangemorts souhaitant qu'il fabrique des potions asphyxiantes pour accomplir un attentat chimique contre des moldus. La famille déménage dans un village reculé et use de potions pour se déguiser et passer inaperçus.
24 Septembre 2002 • Le père de Lion disparaît, sans laisser de trace. Sa mère reste au Kenya pour lui permettre de fuir. La rage de l’inexpliqué.
30 Septembre 2002 • Lion est envoyée en Suède pour rejoindre sa grand-mère paternelle et des cousins dans l'espoir d'une vie meilleure. Sa grand-mère est la seule à l'accepter à la suite de la mort de son fils et pour honorer sa mémoire. Elle est la seule à prendre soin d'elle. La rage d'être déracinée.
01 Septembre 2006• Lion entre à l'académie de magie. Élève perturbatrice mais naturellement douée, son arrogance naît dans les couloirs de l'école. La rage d'être jugée
2009 • Début de l'apprentissage de L’Élémagie au près de sa grand-mère, non sans remous. La rage d'être bridée.
2013 • Lion obtient son diplôme, non sans difficultés. Son insolence lui ont valu de nombreuses corrections, ce qui n'a fait que renforcer sa rage du système, de la politique de l'autruche, de tout ceux qui comme elle finissait par être coupable de complaisance. La rage d'être impuissante
23 Janvier 2015 • Après avoir enchaîné des petits boulots de serveuses pour s'éloigner le plus possible de la putréfaction du monde sorcier qui se décompose, Lion décide d'aider à la maison mortuaire après la mort de sa grand-mère. La rage de l'inaction
2019 • Après des années sans gloire, bercée par les pulsations de son sang qui cogne dans ses tempes, le souffle coupé par la colère, le rêve survient. L'espoir.
27 Juillet 1995 • Naissance à l'hôpital de Nairobi. Son père est un sang pur suédois, influent marchant d'ingrédients et préparateur de potions en mission au Kenya pour trouver de nouveaux ingrédients exotiques. Sa mère est sang-mêlé originaire de Nairobi, briseuse de charmes. Ils s'aiment, innocents, inconscients. La famille de son père désapprouve ce mariage et refuse de rencontrer Lion ou sa mère, trop noires, trop impures.
Août 2001 • Son père est approché par des mangemorts souhaitant qu'il fabrique des potions asphyxiantes pour accomplir un attentat chimique contre des moldus. La famille déménage dans un village reculé et use de potions pour se déguiser et passer inaperçus.
24 Septembre 2002 • Le père de Lion disparaît, sans laisser de trace. Sa mère reste au Kenya pour lui permettre de fuir. La rage de l’inexpliqué.
30 Septembre 2002 • Lion est envoyée en Suède pour rejoindre sa grand-mère paternelle et des cousins dans l'espoir d'une vie meilleure. Sa grand-mère est la seule à l'accepter à la suite de la mort de son fils et pour honorer sa mémoire. Elle est la seule à prendre soin d'elle. La rage d'être déracinée.
01 Septembre 2006• Lion entre à l'académie de magie. Élève perturbatrice mais naturellement douée, son arrogance naît dans les couloirs de l'école. La rage d'être jugée
2009 • Début de l'apprentissage de L’Élémagie au près de sa grand-mère, non sans remous. La rage d'être bridée.
2013 • Lion obtient son diplôme, non sans difficultés. Son insolence lui ont valu de nombreuses corrections, ce qui n'a fait que renforcer sa rage du système, de la politique de l'autruche, de tout ceux qui comme elle finissait par être coupable de complaisance. La rage d'être impuissante
23 Janvier 2015 • Après avoir enchaîné des petits boulots de serveuses pour s'éloigner le plus possible de la putréfaction du monde sorcier qui se décompose, Lion décide d'aider à la maison mortuaire après la mort de sa grand-mère. La rage de l'inaction
2019 • Après des années sans gloire, bercée par les pulsations de son sang qui cogne dans ses tempes, le souffle coupé par la colère, le rêve survient. L'espoir.
Pouvoirs spéciaux
• Elémagie (feu) •
L’été est là, la saison du retour à la maison. Elle se gratte nonchalamment la joue, le regard droit, fier, royal, comme si la rue lui appartenait. Il y a du sang qui goutte par terre, comme une petite cascade, comme un métronome qui berce le rythme de ses pas. Plus elle s’approche, plus la boule dans son ventre grossie, plus ses chaussures miteuses raclent les cailloux, plus elle aimerait partir en courant. Partir, loin, loin, très loin. Est-ce qu’ils restent des endroits vierges de tous hommes? Est-ce qu’il reste des déserts où l’on peut encore être libre? Des îles à explorer, dans banquises esseulées, une maison abandonnée. La liberté. A travers les champs, à travers la forêt. Mais elle est déjà là, le cœur qui bat fort comme un petit oiseau effarouché, elle aimerait qu’il s’envole, et qu’elle puisse mourir ici, dans la cuisine avec pour seule pensée réconfortante que l’oiseau lui est libre. Et le sang continue de couler le long de son nez. Et les yeux noirs se font lames impitoyables pour résister aux cris qui résonnent. Les poings se serrent comme deux blocs de marbre. Oncles. Tantes. Cousins. Cousines. Elle s’est encore battue. Alors ils crient. Mauvaise fille. Mauvaise éducation. Mauvaise mère. La mâchoire se crispe, le souffle se coupe. Impure. Bâtarde. Fardeau. La colère gronde, comme si un chat sauvage c’était glissé dans sa poitrine. Ils crient qu’il y a trop de feu en elle. Elle est indomptable, sauvage, dangereuse. Ils crient que c’est la faute de sa mère au sang souillé. Le chat feule de douleur quand un oncle enlève sa ceinture pour zébrer son dos de marques multicolores. Elle ne crie pas. Les larmes roulent sur ses joues. Eau honnie. Il l’avait mérité. Tous les jours, on lui reproche son sang souillé, sa peau trop sombre, son tempérament trop volcanique. Et elle baisse la tête. Et elle serre les poings. Quand sa famille lui jette des regards noirs, quand tout le monde semble l’avoir oublié, que la nuit se referme sur elle comme les mâchoires d’un monstre et qu’elle se retrouve seule, asphyxiée, elle baisse la tête. Elle serre les poings. Le garçon a parlé de sa peau. Ébène, chocolat, café, boue. Sale. Différente. Elle a baissé la tête. Elle a serré les poings. Ne pas faire de vague. Être une bonne fille. Quand il l’a poussé à terre et quand ils se sont battus, elle l’a fait souffrir. Quand il a cassé son nez, elle lui a fait sauter les incisives. Quand il lui a tordu le bras, elle a cassé ses doigts. Œil pour œil. Elle ne voulait pas. Elle était désolée. C’est ce qu’elle voudrait dire. Mais elle sourit entre les larmes. Elle sourit pour ne pas hurler alors que les coups de la ceinture résonnent dans son crâne. Alors les coups redoublent d’intensité pour punir son insolence. Ils ne s’arrêtent que quand le dos est en charpie. Elle regarde l’homme s’éloigner. Elle aimerait le voir mort. Non. Elle aimerait le voir souffrir. La rage qui emplie sa bouche d’un goût de vomi s’envole alors qu’elle sombre dans les ténèbres de l’inconscience.
Elle sent le métal froid contre son ventre. Elle sent l’odeur de produits chimiques qui lui picotent le nez. Elle entend le bourdonnement musical de la voix de sa grand-mère. Elle respire. La douleur est partie. Elle sait où elle est. Elle n’a pas peur des morts, ni de la morgue. Les vivants sont bien plus sournois et dangereux que les malheureux corps qui ont pris place avant elle sur la table d’embaumement. Elle ouvre les yeux doucement. Nana a pris soin de son corps meurtri, a soigné ses blessures, a séché ses larmes. Elle lui dit qu’il est temps qu’elle apprenne la magie que les femmes pratiquent dans sa famille. Qu’il est temps qu’elle grandisse et qu’elle arrête ces enfantillages incessants, qu’elle prenne sa place dans sa tribu. La grand-mère est aveugle et sourde à la douleur de l’adolescente. A la rage qui consume son cœur peu à peu jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que des cendres. Alors elle acquiesce, prête à suivre le pèlerinage vers la méditerranée, vers ce lieux mystérieux, à suivre les enseignements de sa grand-mère. Il faut méditer chaque jour, en plein soleil, subir les morsures des insectes et la morsure de la chaleur. Rester sage, immobile, concentrée. Sa grand-mère lui dit qu’aucunes de ses cousines n’ont pris autant de temps. Mais l’immobilité n’est pas le fort de Lion. Puis après six semaines, elle est prête. Elle croit mourir mais le feu honni la sauve. Ils avaient raison, elle est une enfant des flammes.
Dans sa famille, personne ne joue avec le feu. Le feu détruit, il ne créer rien. Il n’apporte pas la vie, pas la joie, pas l’espoir comme l’eau. Même l’air si capricieux qui peut être si dangereux, même la terre qui peut s’effondrer et tout détruire, même eux sont moins dangereux. Mais pas le feu. C’est un mauvais présage. Un mauvais augure. Les pyromages n’apportent que la destruction, la honte sur la famille. Il fallait endiguer la rage comme un brasier qui court sur son corps qui n'avait pas encore fini de grandir. Il fallait éteindre les étincelles qui crépitent dans ses yeux. Mais ils n’ont fait que souffler sur les braises. Elle essaye pourtant. Elle essaye d’être une bonne fille, d’être gentille, d’être douce. Mais ça n’est jamais suffisant. Parce qu’elle est différente. Parce qu’elle est sauvage. Parce que le feu, la lave bouillonne en elle. Parce qu’elle refuse de baisser la tête.
• Elémagie (feu) •
L’été est là, la saison du retour à la maison. Elle se gratte nonchalamment la joue, le regard droit, fier, royal, comme si la rue lui appartenait. Il y a du sang qui goutte par terre, comme une petite cascade, comme un métronome qui berce le rythme de ses pas. Plus elle s’approche, plus la boule dans son ventre grossie, plus ses chaussures miteuses raclent les cailloux, plus elle aimerait partir en courant. Partir, loin, loin, très loin. Est-ce qu’ils restent des endroits vierges de tous hommes? Est-ce qu’il reste des déserts où l’on peut encore être libre? Des îles à explorer, dans banquises esseulées, une maison abandonnée. La liberté. A travers les champs, à travers la forêt. Mais elle est déjà là, le cœur qui bat fort comme un petit oiseau effarouché, elle aimerait qu’il s’envole, et qu’elle puisse mourir ici, dans la cuisine avec pour seule pensée réconfortante que l’oiseau lui est libre. Et le sang continue de couler le long de son nez. Et les yeux noirs se font lames impitoyables pour résister aux cris qui résonnent. Les poings se serrent comme deux blocs de marbre. Oncles. Tantes. Cousins. Cousines. Elle s’est encore battue. Alors ils crient. Mauvaise fille. Mauvaise éducation. Mauvaise mère. La mâchoire se crispe, le souffle se coupe. Impure. Bâtarde. Fardeau. La colère gronde, comme si un chat sauvage c’était glissé dans sa poitrine. Ils crient qu’il y a trop de feu en elle. Elle est indomptable, sauvage, dangereuse. Ils crient que c’est la faute de sa mère au sang souillé. Le chat feule de douleur quand un oncle enlève sa ceinture pour zébrer son dos de marques multicolores. Elle ne crie pas. Les larmes roulent sur ses joues. Eau honnie. Il l’avait mérité. Tous les jours, on lui reproche son sang souillé, sa peau trop sombre, son tempérament trop volcanique. Et elle baisse la tête. Et elle serre les poings. Quand sa famille lui jette des regards noirs, quand tout le monde semble l’avoir oublié, que la nuit se referme sur elle comme les mâchoires d’un monstre et qu’elle se retrouve seule, asphyxiée, elle baisse la tête. Elle serre les poings. Le garçon a parlé de sa peau. Ébène, chocolat, café, boue. Sale. Différente. Elle a baissé la tête. Elle a serré les poings. Ne pas faire de vague. Être une bonne fille. Quand il l’a poussé à terre et quand ils se sont battus, elle l’a fait souffrir. Quand il a cassé son nez, elle lui a fait sauter les incisives. Quand il lui a tordu le bras, elle a cassé ses doigts. Œil pour œil. Elle ne voulait pas. Elle était désolée. C’est ce qu’elle voudrait dire. Mais elle sourit entre les larmes. Elle sourit pour ne pas hurler alors que les coups de la ceinture résonnent dans son crâne. Alors les coups redoublent d’intensité pour punir son insolence. Ils ne s’arrêtent que quand le dos est en charpie. Elle regarde l’homme s’éloigner. Elle aimerait le voir mort. Non. Elle aimerait le voir souffrir. La rage qui emplie sa bouche d’un goût de vomi s’envole alors qu’elle sombre dans les ténèbres de l’inconscience.
Elle sent le métal froid contre son ventre. Elle sent l’odeur de produits chimiques qui lui picotent le nez. Elle entend le bourdonnement musical de la voix de sa grand-mère. Elle respire. La douleur est partie. Elle sait où elle est. Elle n’a pas peur des morts, ni de la morgue. Les vivants sont bien plus sournois et dangereux que les malheureux corps qui ont pris place avant elle sur la table d’embaumement. Elle ouvre les yeux doucement. Nana a pris soin de son corps meurtri, a soigné ses blessures, a séché ses larmes. Elle lui dit qu’il est temps qu’elle apprenne la magie que les femmes pratiquent dans sa famille. Qu’il est temps qu’elle grandisse et qu’elle arrête ces enfantillages incessants, qu’elle prenne sa place dans sa tribu. La grand-mère est aveugle et sourde à la douleur de l’adolescente. A la rage qui consume son cœur peu à peu jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que des cendres. Alors elle acquiesce, prête à suivre le pèlerinage vers la méditerranée, vers ce lieux mystérieux, à suivre les enseignements de sa grand-mère. Il faut méditer chaque jour, en plein soleil, subir les morsures des insectes et la morsure de la chaleur. Rester sage, immobile, concentrée. Sa grand-mère lui dit qu’aucunes de ses cousines n’ont pris autant de temps. Mais l’immobilité n’est pas le fort de Lion. Puis après six semaines, elle est prête. Elle croit mourir mais le feu honni la sauve. Ils avaient raison, elle est une enfant des flammes.
Dans sa famille, personne ne joue avec le feu. Le feu détruit, il ne créer rien. Il n’apporte pas la vie, pas la joie, pas l’espoir comme l’eau. Même l’air si capricieux qui peut être si dangereux, même la terre qui peut s’effondrer et tout détruire, même eux sont moins dangereux. Mais pas le feu. C’est un mauvais présage. Un mauvais augure. Les pyromages n’apportent que la destruction, la honte sur la famille. Il fallait endiguer la rage comme un brasier qui court sur son corps qui n'avait pas encore fini de grandir. Il fallait éteindre les étincelles qui crépitent dans ses yeux. Mais ils n’ont fait que souffler sur les braises. Elle essaye pourtant. Elle essaye d’être une bonne fille, d’être gentille, d’être douce. Mais ça n’est jamais suffisant. Parce qu’elle est différente. Parce qu’elle est sauvage. Parce que le feu, la lave bouillonne en elle. Parce qu’elle refuse de baisser la tête.
Joueur
Pseudo • Mogwai
Age • 23 ans mon capitaine
Commentaires & suggestions • Le forum est super joli et bien détaillé, ça fait plaisir
Comment nous avez-vous trouvés ? • En fouillant des coins sombres sur l'internet
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Meurt, si possible en souffrant, parce que pourquoi pas
Pseudo • Mogwai
Age • 23 ans mon capitaine
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Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Meurt, si possible en souffrant, parce que pourquoi pas
Halloween & aki the space corgi