Carte d'identité
Âge & Date de naissance • 41 ans, née le 4 juin 1977
Pays d'origine • Irlande
Métiers & Formations • Avocate en droits magiques
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-mêlée
Baguette • Bois de sapin, coeur en crin de Sombral, souple, possessive, 35 cm.
Patronus • Mésange
Avatar • Jessica Chastain
Âge & Date de naissance • 41 ans, née le 4 juin 1977
Pays d'origine • Irlande
Métiers & Formations • Avocate en droits magiques
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-mêlée
Baguette • Bois de sapin, coeur en crin de Sombral, souple, possessive, 35 cm.
Patronus • Mésange
Avatar • Jessica Chastain
Descriptions
• Physique •
J'ai d'abord perdu ma famille, il y a longtemps maintenant. Puis j'en ai perdu jusqu'au moindre souvenir physique en arrivant ici. Je pourrais extraire mes souvenirs et utiliser une pensine pour remplacer les photos et objets que je gardais d'eux lorsqu'ils me manquent trop, mais je ne veux ni vivre dans le passé ni offrir ainsi la chance à d'autres d'avoir accès à ce qui m'appartient. Ma simple mémoire doit donc suffire.
J'ignore pourquoi, mais depuis mon arrivée au Domaine mes parents occupent une grande part de mon esprit. Peut-être est-ce le fait de mourir qui m'a rapproché d'eux? Ou encore le fait de revivre qui me les a arrachés de nouveau, ouvrant ainsi un vieux deuil? Peu importe. Dans cette chambre que j'ai du mal à faire mienne, j'observe le plafond dans l'obscurité et me laisse emporter par l'image que je garde d'eux.
Ma mère d'abord, elle à qui je ressemble trait pour trait si on omet ses cheveux châtains et mes mèches rousses sombres. Celles-là, je les tiens de mon père et de son héritage irlandais, avec les taches de rousseur associées. Ce sont bien les deux seuls traits physiques que j'ai hérités de lui. Car d'elle, j'ai tout le reste. De l'ondulation dans mes cheveux au gris vert de mes yeux en passant par le teint laiteux de ma peau. J'ai même sa taille, touchant le mètre soixante-trois, ainsi que sa taille fine et son style vestimentaire, classique, toujours soigné et élégant. Dans mon souvenir, elle était toute en longueur et à l'ossature qui me semblait fragile. Lorsque j'observe mon poignet ou mes longues jambes fines, je peux facilement imaginer qu'il s'agit des siens. Mais même à seulement 56 kilos, je ne me sens pas fragile ou cassante pour autant. Était-ce la même chose pour elle, qui voulait tant être forte et droite?
Si les traits de ma mère sont clairs, sa voix m'est moins facile à me rappeler. C'est l'inverse pour mon père. Ses traits sont flous et je m'en veux de ne garder qu'une impression de sourire et de pattes d'oies au coin des yeux. Est-il étrange que j'espère un jour voir les mêmes apparaître dans mon miroir? Parce qu'il me manque. Sa voix me manque, elle qui était si tranquille, douce et mélodieuse, dansant au rythme de son accent irlandais prononcé. Je tente depuis toujours de calquer ma voix sur la sienne, tellement elle me fascinait, au point de ne plus savoir si je mime toujours aujourd'hui ou si ma propre voix est bel et bien mienne.
Que penseraient-ils de moi, aujourd'hui? Que penseraient-ils des cicatrices sur mon ventre, sur mon torse, mon dos et mon bras gauche? De la dureté déterminée qui a remplacé la joie et l'innocence dans mon regard? Des runes de protection gravées dans mon dos? Du fin bracelet d'or qui orne en permanence mon poignet, pour moi symbole de courage et de souffrance tout à la fois? Seraient-ils fiers ou détruits?
• Caractère •
Je ne suis pas de celles qu'on connait vraiment. Si je l'ai été un jour, cette personne est morte en même temps que ses parents et de l’avènement du Mage Noir. Ma passion de jeune femme s'est transformée en détermination obstinée et téméraire, et ma force de caractère qui me promettait un avenir brillant comme avocate en droits magique est devenue mon arme principale dans une guerre perdue d'avance.
Je ne vis que pour ce combat, y dédiant ma vie comme tant d'autres. Tout ce que je fais désormais, je le fais pour la résistance. Peu importe les moyens, peu importe si je ne crois pas aux grands discours des révolutionnaires ou en la personne du Directeur de Rementor. Tout ce qui importe, c'est que participer à leur projet me rapproche de mon but.
Tout le reste, je l'écarte. J'ai perdu tout ce que j'avais à perdre, de toute façon. Regagner des amitiés profondes, trouver l'amour... tout cela ne serait que faiblesse et folie. Faiblesse d'abord, car cela me détournerait de mon but. Puis folie, car je ne ferais que les mettre en danger. Chaque personne près d'une autre dédiant sa vie à la résistance est en danger, et je ne peux qu'être satisfaite qu'ici il n'y a que des individus pleinement conscients des risques.
J’apparais donc froide, distante, méfiante, sévère même. S'il est vrai que je fais difficilement confiance, au fond, je m'inquiète toujours pour les gens qui m'entourent. Je ne peux simplement pas me permettre de les laisser m'approcher. Alors ce que je montre de moi, c'est ce que je souhaite montrer et rien d'autre. Être une excellente menteuse aide beaucoup pour cela d'ailleurs, mais encore plus dans ma spécialisation.
Plusieurs disent également que je grogne, mais c'est simplement mal connaitre l'accent et la culture irlandaise. Enfin... en partie. Il est vrai que je ne laisse personne avoir le dessus sur moi et que je suis redoutable dans une salle d'audience ou en débats. Mes jurons colorés d'un côté et mon ton professionnellement acerbe d'avocate de l'autre surprennent également. Oh et j'ai aussi horreur qu'on se fiche de moi et que les choses tournent en rond. Mais outre tout cela, je crois être d'une compagnie agréable, si compagnie j'accepte d'être.
Parce que je dois l'avouer, j'ai du mal à être entourée. Pas seulement par principe ou même par peur, mais simplement parce que je ne sais pas comment être autre que professionnelle. J'ignore comment rassurer et consoler. Étant quelqu'un qui refoule toutes émotions négatives et traumatismes, je crois être particulièrement mal placée pour aider les autres.
Ce qu'on peut deviner d'autre sur moi reste relativement superficiel. On peut voir facilement que j'adore lire et apprendre puisque j'ai toujours un livre à la main et que je me passionne pour les runes et la métamorphose. Également, je ne bois pas de café, mais il est rare de me voir loin d'une tasse de thé, et on peut également remarquer que j'ai un profond attachement pour la pluie.
• Physique •
J'ai d'abord perdu ma famille, il y a longtemps maintenant. Puis j'en ai perdu jusqu'au moindre souvenir physique en arrivant ici. Je pourrais extraire mes souvenirs et utiliser une pensine pour remplacer les photos et objets que je gardais d'eux lorsqu'ils me manquent trop, mais je ne veux ni vivre dans le passé ni offrir ainsi la chance à d'autres d'avoir accès à ce qui m'appartient. Ma simple mémoire doit donc suffire.
J'ignore pourquoi, mais depuis mon arrivée au Domaine mes parents occupent une grande part de mon esprit. Peut-être est-ce le fait de mourir qui m'a rapproché d'eux? Ou encore le fait de revivre qui me les a arrachés de nouveau, ouvrant ainsi un vieux deuil? Peu importe. Dans cette chambre que j'ai du mal à faire mienne, j'observe le plafond dans l'obscurité et me laisse emporter par l'image que je garde d'eux.
Ma mère d'abord, elle à qui je ressemble trait pour trait si on omet ses cheveux châtains et mes mèches rousses sombres. Celles-là, je les tiens de mon père et de son héritage irlandais, avec les taches de rousseur associées. Ce sont bien les deux seuls traits physiques que j'ai hérités de lui. Car d'elle, j'ai tout le reste. De l'ondulation dans mes cheveux au gris vert de mes yeux en passant par le teint laiteux de ma peau. J'ai même sa taille, touchant le mètre soixante-trois, ainsi que sa taille fine et son style vestimentaire, classique, toujours soigné et élégant. Dans mon souvenir, elle était toute en longueur et à l'ossature qui me semblait fragile. Lorsque j'observe mon poignet ou mes longues jambes fines, je peux facilement imaginer qu'il s'agit des siens. Mais même à seulement 56 kilos, je ne me sens pas fragile ou cassante pour autant. Était-ce la même chose pour elle, qui voulait tant être forte et droite?
Si les traits de ma mère sont clairs, sa voix m'est moins facile à me rappeler. C'est l'inverse pour mon père. Ses traits sont flous et je m'en veux de ne garder qu'une impression de sourire et de pattes d'oies au coin des yeux. Est-il étrange que j'espère un jour voir les mêmes apparaître dans mon miroir? Parce qu'il me manque. Sa voix me manque, elle qui était si tranquille, douce et mélodieuse, dansant au rythme de son accent irlandais prononcé. Je tente depuis toujours de calquer ma voix sur la sienne, tellement elle me fascinait, au point de ne plus savoir si je mime toujours aujourd'hui ou si ma propre voix est bel et bien mienne.
Que penseraient-ils de moi, aujourd'hui? Que penseraient-ils des cicatrices sur mon ventre, sur mon torse, mon dos et mon bras gauche? De la dureté déterminée qui a remplacé la joie et l'innocence dans mon regard? Des runes de protection gravées dans mon dos? Du fin bracelet d'or qui orne en permanence mon poignet, pour moi symbole de courage et de souffrance tout à la fois? Seraient-ils fiers ou détruits?
• Caractère •
Je ne suis pas de celles qu'on connait vraiment. Si je l'ai été un jour, cette personne est morte en même temps que ses parents et de l’avènement du Mage Noir. Ma passion de jeune femme s'est transformée en détermination obstinée et téméraire, et ma force de caractère qui me promettait un avenir brillant comme avocate en droits magique est devenue mon arme principale dans une guerre perdue d'avance.
Je ne vis que pour ce combat, y dédiant ma vie comme tant d'autres. Tout ce que je fais désormais, je le fais pour la résistance. Peu importe les moyens, peu importe si je ne crois pas aux grands discours des révolutionnaires ou en la personne du Directeur de Rementor. Tout ce qui importe, c'est que participer à leur projet me rapproche de mon but.
Tout le reste, je l'écarte. J'ai perdu tout ce que j'avais à perdre, de toute façon. Regagner des amitiés profondes, trouver l'amour... tout cela ne serait que faiblesse et folie. Faiblesse d'abord, car cela me détournerait de mon but. Puis folie, car je ne ferais que les mettre en danger. Chaque personne près d'une autre dédiant sa vie à la résistance est en danger, et je ne peux qu'être satisfaite qu'ici il n'y a que des individus pleinement conscients des risques.
J’apparais donc froide, distante, méfiante, sévère même. S'il est vrai que je fais difficilement confiance, au fond, je m'inquiète toujours pour les gens qui m'entourent. Je ne peux simplement pas me permettre de les laisser m'approcher. Alors ce que je montre de moi, c'est ce que je souhaite montrer et rien d'autre. Être une excellente menteuse aide beaucoup pour cela d'ailleurs, mais encore plus dans ma spécialisation.
Plusieurs disent également que je grogne, mais c'est simplement mal connaitre l'accent et la culture irlandaise. Enfin... en partie. Il est vrai que je ne laisse personne avoir le dessus sur moi et que je suis redoutable dans une salle d'audience ou en débats. Mes jurons colorés d'un côté et mon ton professionnellement acerbe d'avocate de l'autre surprennent également. Oh et j'ai aussi horreur qu'on se fiche de moi et que les choses tournent en rond. Mais outre tout cela, je crois être d'une compagnie agréable, si compagnie j'accepte d'être.
Parce que je dois l'avouer, j'ai du mal à être entourée. Pas seulement par principe ou même par peur, mais simplement parce que je ne sais pas comment être autre que professionnelle. J'ignore comment rassurer et consoler. Étant quelqu'un qui refoule toutes émotions négatives et traumatismes, je crois être particulièrement mal placée pour aider les autres.
Ce qu'on peut deviner d'autre sur moi reste relativement superficiel. On peut voir facilement que j'adore lire et apprendre puisque j'ai toujours un livre à la main et que je me passionne pour les runes et la métamorphose. Également, je ne bois pas de café, mais il est rare de me voir loin d'une tasse de thé, et on peut également remarquer que j'ai un profond attachement pour la pluie.
Chronologie
1975 • Jean, sorcière née moldue, fuit l’Angleterre et la première montée en puissance de Voldemort pour se réfugier en Irlande, en campagne de Galway, ou elle a de la famille. Elle y fait la rencontre de Glenn, un humain, dont elle tombe amoureuse.
1976 • Mariage entre Jean et Glenn.
1977 • Naissance de Boudica, le 4 juin 1977 à Galway.
1980 • Après la chute de Voldemort, la famille de Boudica déménage à Dublin et fait plusieurs voyage en Angleterre pour revoir des amis et membres de la famille de Jean.
1995 • À 18 ans, graduation de Boudica de l’école de magie et début de ses études supérieures en droits magiques.
1998 • Arrivée de Voldemort au pouvoir. Mort de Jean et Glenn, tués après que la participation de Jean à des efforts de résistance en Angleterre ait été découverts. Boudica, âgée de 21 ans, s’engage aussitôt auprès d’une organisation de résistance irlandaise. Elle y avait été impliquée avec ses parents, mais la résistance devient alors sa vie, elle s’y consacre entièrement et passe d’une cellule à l’autre, voyageant beaucoup à travers l'Irlande.
2000 • Obtient son master en droits magiques. Pratique comme avocate officiellement mais travail en secret pour des cellules de résistance en tant que conseillère juridique et comme espionne.
2013 • Se fait tatouer des runes de protection des pensées et souvenirs dans le dos, qu'elle infuse de sa propre magie. Cette protection est purement symbolique, puisque les runes ne seront pas utiles contre un legilimens. Les runes de protection forment un cercle autour d'un plus grand "ᚾ" (la lettre "N" en runique) dont la signification n'est connue que d'elle-même et semble avoir une grande symbolique personnelle.
2014 • Rejoint la cellule de résistance “The Banshee’s Wail”, ou elle travaille avec un groupe restreint de cinq individus (trois de terrain, dont elle fait partie, et deux informateurs).
2019 • Est capturée lors d’une mission d’infiltration avec sa partenaire. Est torturée et “tuée”, son coeur ayant lâché après une utilisation trop prolongée du sortilège endoloris, mais suit la lumière et se retrouve au Domaine. Elle prend le nom de Boudica et devient professeure d’espionnage et d’infiltration.
1975 • Jean, sorcière née moldue, fuit l’Angleterre et la première montée en puissance de Voldemort pour se réfugier en Irlande, en campagne de Galway, ou elle a de la famille. Elle y fait la rencontre de Glenn, un humain, dont elle tombe amoureuse.
1976 • Mariage entre Jean et Glenn.
1977 • Naissance de Boudica, le 4 juin 1977 à Galway.
1980 • Après la chute de Voldemort, la famille de Boudica déménage à Dublin et fait plusieurs voyage en Angleterre pour revoir des amis et membres de la famille de Jean.
1995 • À 18 ans, graduation de Boudica de l’école de magie et début de ses études supérieures en droits magiques.
1998 • Arrivée de Voldemort au pouvoir. Mort de Jean et Glenn, tués après que la participation de Jean à des efforts de résistance en Angleterre ait été découverts. Boudica, âgée de 21 ans, s’engage aussitôt auprès d’une organisation de résistance irlandaise. Elle y avait été impliquée avec ses parents, mais la résistance devient alors sa vie, elle s’y consacre entièrement et passe d’une cellule à l’autre, voyageant beaucoup à travers l'Irlande.
2000 • Obtient son master en droits magiques. Pratique comme avocate officiellement mais travail en secret pour des cellules de résistance en tant que conseillère juridique et comme espionne.
2013 • Se fait tatouer des runes de protection des pensées et souvenirs dans le dos, qu'elle infuse de sa propre magie. Cette protection est purement symbolique, puisque les runes ne seront pas utiles contre un legilimens. Les runes de protection forment un cercle autour d'un plus grand "ᚾ" (la lettre "N" en runique) dont la signification n'est connue que d'elle-même et semble avoir une grande symbolique personnelle.
2014 • Rejoint la cellule de résistance “The Banshee’s Wail”, ou elle travaille avec un groupe restreint de cinq individus (trois de terrain, dont elle fait partie, et deux informateurs).
2019 • Est capturée lors d’une mission d’infiltration avec sa partenaire. Est torturée et “tuée”, son coeur ayant lâché après une utilisation trop prolongée du sortilège endoloris, mais suit la lumière et se retrouve au Domaine. Elle prend le nom de Boudica et devient professeure d’espionnage et d’infiltration.
Pouvoirs spéciaux
• Métamorphomage •
La métamorphose a toujours fait partie de ma vie. Elle fait partie de moi, de mon sang et mes gênes. Ce ne fut donc une surprise pour personne que je me sois spécialisée en métamorphose pendant et après mes études magiques. Car en fait, je suis née métamorphomage.
Mes parents m'ont raconté plusieurs fois les premiers instants de ma vie, premiers instants pendant lesquels j'ai apparemment changé drastiquement de couleur de cheveux avant même de pousser mes premiers pleurs. Si ma mère, qui était sorcière, a tout de suite compris ce qui se passait, ce fut toute une surprise pour mon père. Sa vie avec ma mère l'avait habitué à la magie, mais en qualité de mordu, le concept des métamorphomages lui était inconnu et le découvrir sur sa propre fille fut un choc. Un choc qui ne l'empêcha néanmoins pas de m'aimer plus fort que n'importe qui et d'être le père le plus merveilleux qu'on puisse espérer avoir.
Bref, ainsi entourée, j'ai pu exprimer librement ce côté de moi pendant toute mon enfance, tant que nous restions à la maison ou dans les quartiers sorciers. Bien encadrée, je n'ai jamais eu peur de mes capacités, et j'eus de bons professeurs pour apprendre à les contrôler. Ma mère, déjà, puis une métamorphomage, connaissance de mes parents, qui m'en apprit beaucoup sur moi-même à l'adolescence. J'eus également droit à des cours de méditation et de tai-chi pour m'apprendre à contrôler mon corps, mes émotions et mes énergies, et ainsi éviter les transformations involontaires. Finalement, mes cours de métamorphose à l'école magique m'ont également aidés à comprendre davantage la théorie derrière mes pouvoirs.
À la fin de l'adolescence, j'avais donc une bonne maîtrise et compréhension de mes capacités de métamorphose, mais j'avais toujours du mal à contrôler mes émotions les plus fortes. Passionnée, pleine de conviction et de combativité, ça a toujours été mon point faible. Avec les années, et l'entrainement intensif que je me suis imposée personnellement suite à la mort de mes parents et mon entrée de plein front dans la résistance contre le Mage Noir, j'ai appris à me contrôler davantage, mais je dois malheureusement avouer qu'il s'agit toujours de mon point faible. Néanmoins, j'y fais d'autant plus attention, comme j'en suis consciente. Je crois sincèrement que c'est une force que de reconnaître ses faiblesses. Ainsi, ont peut mieux les contrôler qu'en les ignorant.
Cela, je l'ai appris pendant mes années d'espionnage et d'infiltration. En tant qu'avocate, j'avais accès à de hauts lieux où plusieurs têtes dirigeantes se rassemblaient. Je pu à de nombreuses reprises étudier attentivement des sorciers suspectés d'être des taupes implantées dans des réseaux de résistance, ou encore des mangemorts eux-mêmes ainsi que leur entourage. Parce qu'il ne suffit pas simplement de savoir prendre l'apparence de quelqu'un pour se faire passer pour lui, il faut également apprendre comment bouger, parler et penser comme lui. Il faut connaitre le plus de détails possible sur cette personne afin de pouvoir répondre aux questions qu'on me pose une fois sous sa forme physique et ne pas me faire démasquer. C'est un processus long, laborieux, rigoureux et souvent dangereux. On ne doit pas me surprendre à prendre quelqu'un en filature ou à espionner ses faits et gestes avant même d'avoir pu atteindre mon but ou l'opération est un échec avant même d'avoir réellement commencée. Je dois également faire attention à ce qu'on ne m'associe jamais personnellement aux incidents. Mais lorsque je parviens enfin à obtenir toutes ses connaissances, je peux réellement entrer en jeu.
Se faire passer pour quelqu'un d'autre, dans ce contexte, est extrêmement dangereux et jamais à ne prendre à la légère. Je l'ai fait suffisamment souvent, pendant des années, pour être une experte sur le sujet, mais encore aujourd'hui je ne prends aucune mission du genre sans un sérieux absolu. Une simple hésitation, un mot de travers ou une réaction pas complètement synchronisée avec le caractère de ma cible et les conséquences peuvent être fatales, pour moi et mes collègues. Mais le risque en vaut la chandelle, puisque les informations, documents et autres que j'arrive à obtenir ainsi sont d'une valeur inestimable pour la résistance. Localisation de rencontres, dates de razzia prévues, confirmation de suspicions sur individus liés à la résistance, préventions d'arrêt et d'emprisonnement... J'ai même à quelques reprises réussi à semer suffisamment la confusion dans un groupe de jeunes recrues mangemorts pour permettre à des familles ou rebelles de s'échapper.
Je suis fière de qui je suis, et la métamorphomagie fait partie de moi. Je suis également fière de ce que cela me permet d'accomplir, et je le mettrais au service de la résistance aussi longtemps que je pourrais.
• Animagus •
J'aime voler. Le sentiment de liberté et de plénitude que je ressens lorsque je laisse mes ailes danser avec le vent est difficile à décrire. Il semblerait que la forme animale que l'on prend lorsque l'on devient animagus est celle de l'animal qui nous représente le plus, de celui qui sommeille en nous profondément. C'est peut-être pour cela que j'ai tant de mal à décrire aux autres ce qu'être un oiseau représente pour moi et me fait ressentir, car c'est quelque chose de viscéral, d'encré dans mon corps plus que dans mon esprit. C'est peut-être aussi l'expression de ce dont mon coeur et mon corps a besoin, de voler, de m'échapper, de disparaître ou j'en ai envie et de fuir cette vie qui me fait mal.
Mais tout cela, ce ne sont que des réflexions que j'ai acquises avec le temps. Parce qu'à l'origine, je ne pensais pas au caractère profondément spirituel et intime de l'animagie, mais bien à son coté pratique. Ayant intérêt à passer inaperçue, à pouvoir écouter des conversations secrètes, à m’échapper rapidement en cas de besoin et puisque ma spécialité a toujours été la métamorphose, j'ai commencé à m'intéresser à la possibilité de devenir animagus en 2001. Plusieurs membres de la cellule de résistance basée à Dublin dont je faisais partie à l'époque tentaient de le devenir, et j'ai participé aux efforts. Bien sur, si nous réussissions, nos facultés resteraient secrètes et loin des registres ministériels.
Étant déjà reconnue comme spécialiste de la métamorphose, je suis devenue la responsable de ce projet collectif, et c'est moi qui avais la charge de préparer les potions et de guider les autres dans le long et difficile processus. Comme moi et mes collègues nous y attendions, aucun d'entre nous n'a réussi les premières fois, et seulement deux personnes devinrent animagus au final. Je suis une de ces deux réussites.
J'ignorais quel serait mon animal de métamorphose, comme il est impossible de le prédire avec certitude avant la transformation. Néanmoins, j'avais misé sur la mésange, mon patronus corporel prenant la forme de ce petit oiseau. J'espérais également que ce serait le cas, puisque cette forme me permettrait d'atteindre mes objectifs d'espionnage. S'il se révélait que ma forme d'animagus était un cheval ou un lynx, par exemple, j'aurais été bien embêtée, mais j'avais vu juste.
Aussi, après avoir conservé une feuille de mandragore dans ma bouche pendant un mois entier, après avoir exposé cette même feuille à la lumière d'une pleine lune et concocté la potion d'animagie, j'ai récité rigoureusement l'incantation "Amato Animo Animato Animagus" chaque matin et chaque soir pendant un peu plus de deux mois avant qu'un orage ne se manifeste enfin. J'ai cru un instant que quelque chose s'était mal déroulé comme mes deux premières tentatives, mais la potion est finalement devenue rouge sang. Je suis alors sortie dans la cour extérieure du petit appartement qui me logeait puisque, par chance, il faisait nuit. Je me souviens encore de mon coeur battant à tout rompre alors que je récitais une dernière fois l'incantation juste avant de boire enfin la potion. Puis vint la douleur. Une douleur déchirante, qui vient de l'intérieur des os et qui coule dans les veines.
Ce dont je garde le plus vif souvenir n'est néanmoins ni l'appréhension, ni les longs mois de travail, ni même la douleur, mais bien mon premier vol. Je n'ai pas compris ce que j'étais au début, confus et perdu dans mes sens et dans mon nouveau corps. L'instinct a donc pris le dessus et j'ai ouvert mes ailes pour rejoindre le ciel qui m'appelait. Ce n'est qu'une fois à plusieurs mètres au-dessus des édifices de la ville que j'ai réellement pris conscience que j'avais réussi, que j'étais une mésange et que je volais. J'aurais pu paniquer, mais étrangement, je me sentais apaisée. C'était... comme s'il s'agissait de la chose le plus normale au monde. Ce que j'ai risqué le plus, c'est de ne jamais trouver la volonté de redescendre sur terre et reprendre forme humaine.
Pendant les mois qui ont suivi, je me suis énormément entraînée à contrôler mes transformations, à les réaliser rapidement ainsi qu'à agir comme un véritable oiseau pour me fondre littéralement dans la nature et éviter les doutes. Ce n'est que lorsque je fus pleinement en possession de ma nouvelle capacité que j'ai commencé à l'utiliser pour la résistance. Le nombre d'informations que j'ai récupérées perchée sur une branche ou sur le rebord d'une fenêtre ne se comptent plus aujourd'hui. Mon pouvoir d'animagus m'a également sauvé la vie quelques fois lorsque, risquant d'être découverte ou étant poursuivie, j'ai réussi à me transformer pour disparaître sans laisser de traces.
Aujourd'hui, mon pouvoir d'animagus fait autant partie de moi que ma capacité innée à être métamorphomage. Je ne pourrais concevoir ne plus devenir une mésange, ce corps d'oiseau étant le mien tout autant que celui de forme humaine. J'aime profondément ce pouvoir et j'en suis fière.
• Métamorphomage •
La métamorphose a toujours fait partie de ma vie. Elle fait partie de moi, de mon sang et mes gênes. Ce ne fut donc une surprise pour personne que je me sois spécialisée en métamorphose pendant et après mes études magiques. Car en fait, je suis née métamorphomage.
Mes parents m'ont raconté plusieurs fois les premiers instants de ma vie, premiers instants pendant lesquels j'ai apparemment changé drastiquement de couleur de cheveux avant même de pousser mes premiers pleurs. Si ma mère, qui était sorcière, a tout de suite compris ce qui se passait, ce fut toute une surprise pour mon père. Sa vie avec ma mère l'avait habitué à la magie, mais en qualité de mordu, le concept des métamorphomages lui était inconnu et le découvrir sur sa propre fille fut un choc. Un choc qui ne l'empêcha néanmoins pas de m'aimer plus fort que n'importe qui et d'être le père le plus merveilleux qu'on puisse espérer avoir.
Bref, ainsi entourée, j'ai pu exprimer librement ce côté de moi pendant toute mon enfance, tant que nous restions à la maison ou dans les quartiers sorciers. Bien encadrée, je n'ai jamais eu peur de mes capacités, et j'eus de bons professeurs pour apprendre à les contrôler. Ma mère, déjà, puis une métamorphomage, connaissance de mes parents, qui m'en apprit beaucoup sur moi-même à l'adolescence. J'eus également droit à des cours de méditation et de tai-chi pour m'apprendre à contrôler mon corps, mes émotions et mes énergies, et ainsi éviter les transformations involontaires. Finalement, mes cours de métamorphose à l'école magique m'ont également aidés à comprendre davantage la théorie derrière mes pouvoirs.
À la fin de l'adolescence, j'avais donc une bonne maîtrise et compréhension de mes capacités de métamorphose, mais j'avais toujours du mal à contrôler mes émotions les plus fortes. Passionnée, pleine de conviction et de combativité, ça a toujours été mon point faible. Avec les années, et l'entrainement intensif que je me suis imposée personnellement suite à la mort de mes parents et mon entrée de plein front dans la résistance contre le Mage Noir, j'ai appris à me contrôler davantage, mais je dois malheureusement avouer qu'il s'agit toujours de mon point faible. Néanmoins, j'y fais d'autant plus attention, comme j'en suis consciente. Je crois sincèrement que c'est une force que de reconnaître ses faiblesses. Ainsi, ont peut mieux les contrôler qu'en les ignorant.
Cela, je l'ai appris pendant mes années d'espionnage et d'infiltration. En tant qu'avocate, j'avais accès à de hauts lieux où plusieurs têtes dirigeantes se rassemblaient. Je pu à de nombreuses reprises étudier attentivement des sorciers suspectés d'être des taupes implantées dans des réseaux de résistance, ou encore des mangemorts eux-mêmes ainsi que leur entourage. Parce qu'il ne suffit pas simplement de savoir prendre l'apparence de quelqu'un pour se faire passer pour lui, il faut également apprendre comment bouger, parler et penser comme lui. Il faut connaitre le plus de détails possible sur cette personne afin de pouvoir répondre aux questions qu'on me pose une fois sous sa forme physique et ne pas me faire démasquer. C'est un processus long, laborieux, rigoureux et souvent dangereux. On ne doit pas me surprendre à prendre quelqu'un en filature ou à espionner ses faits et gestes avant même d'avoir pu atteindre mon but ou l'opération est un échec avant même d'avoir réellement commencée. Je dois également faire attention à ce qu'on ne m'associe jamais personnellement aux incidents. Mais lorsque je parviens enfin à obtenir toutes ses connaissances, je peux réellement entrer en jeu.
Se faire passer pour quelqu'un d'autre, dans ce contexte, est extrêmement dangereux et jamais à ne prendre à la légère. Je l'ai fait suffisamment souvent, pendant des années, pour être une experte sur le sujet, mais encore aujourd'hui je ne prends aucune mission du genre sans un sérieux absolu. Une simple hésitation, un mot de travers ou une réaction pas complètement synchronisée avec le caractère de ma cible et les conséquences peuvent être fatales, pour moi et mes collègues. Mais le risque en vaut la chandelle, puisque les informations, documents et autres que j'arrive à obtenir ainsi sont d'une valeur inestimable pour la résistance. Localisation de rencontres, dates de razzia prévues, confirmation de suspicions sur individus liés à la résistance, préventions d'arrêt et d'emprisonnement... J'ai même à quelques reprises réussi à semer suffisamment la confusion dans un groupe de jeunes recrues mangemorts pour permettre à des familles ou rebelles de s'échapper.
Je suis fière de qui je suis, et la métamorphomagie fait partie de moi. Je suis également fière de ce que cela me permet d'accomplir, et je le mettrais au service de la résistance aussi longtemps que je pourrais.
• Animagus •
J'aime voler. Le sentiment de liberté et de plénitude que je ressens lorsque je laisse mes ailes danser avec le vent est difficile à décrire. Il semblerait que la forme animale que l'on prend lorsque l'on devient animagus est celle de l'animal qui nous représente le plus, de celui qui sommeille en nous profondément. C'est peut-être pour cela que j'ai tant de mal à décrire aux autres ce qu'être un oiseau représente pour moi et me fait ressentir, car c'est quelque chose de viscéral, d'encré dans mon corps plus que dans mon esprit. C'est peut-être aussi l'expression de ce dont mon coeur et mon corps a besoin, de voler, de m'échapper, de disparaître ou j'en ai envie et de fuir cette vie qui me fait mal.
Mais tout cela, ce ne sont que des réflexions que j'ai acquises avec le temps. Parce qu'à l'origine, je ne pensais pas au caractère profondément spirituel et intime de l'animagie, mais bien à son coté pratique. Ayant intérêt à passer inaperçue, à pouvoir écouter des conversations secrètes, à m’échapper rapidement en cas de besoin et puisque ma spécialité a toujours été la métamorphose, j'ai commencé à m'intéresser à la possibilité de devenir animagus en 2001. Plusieurs membres de la cellule de résistance basée à Dublin dont je faisais partie à l'époque tentaient de le devenir, et j'ai participé aux efforts. Bien sur, si nous réussissions, nos facultés resteraient secrètes et loin des registres ministériels.
Étant déjà reconnue comme spécialiste de la métamorphose, je suis devenue la responsable de ce projet collectif, et c'est moi qui avais la charge de préparer les potions et de guider les autres dans le long et difficile processus. Comme moi et mes collègues nous y attendions, aucun d'entre nous n'a réussi les premières fois, et seulement deux personnes devinrent animagus au final. Je suis une de ces deux réussites.
J'ignorais quel serait mon animal de métamorphose, comme il est impossible de le prédire avec certitude avant la transformation. Néanmoins, j'avais misé sur la mésange, mon patronus corporel prenant la forme de ce petit oiseau. J'espérais également que ce serait le cas, puisque cette forme me permettrait d'atteindre mes objectifs d'espionnage. S'il se révélait que ma forme d'animagus était un cheval ou un lynx, par exemple, j'aurais été bien embêtée, mais j'avais vu juste.
Aussi, après avoir conservé une feuille de mandragore dans ma bouche pendant un mois entier, après avoir exposé cette même feuille à la lumière d'une pleine lune et concocté la potion d'animagie, j'ai récité rigoureusement l'incantation "Amato Animo Animato Animagus" chaque matin et chaque soir pendant un peu plus de deux mois avant qu'un orage ne se manifeste enfin. J'ai cru un instant que quelque chose s'était mal déroulé comme mes deux premières tentatives, mais la potion est finalement devenue rouge sang. Je suis alors sortie dans la cour extérieure du petit appartement qui me logeait puisque, par chance, il faisait nuit. Je me souviens encore de mon coeur battant à tout rompre alors que je récitais une dernière fois l'incantation juste avant de boire enfin la potion. Puis vint la douleur. Une douleur déchirante, qui vient de l'intérieur des os et qui coule dans les veines.
Ce dont je garde le plus vif souvenir n'est néanmoins ni l'appréhension, ni les longs mois de travail, ni même la douleur, mais bien mon premier vol. Je n'ai pas compris ce que j'étais au début, confus et perdu dans mes sens et dans mon nouveau corps. L'instinct a donc pris le dessus et j'ai ouvert mes ailes pour rejoindre le ciel qui m'appelait. Ce n'est qu'une fois à plusieurs mètres au-dessus des édifices de la ville que j'ai réellement pris conscience que j'avais réussi, que j'étais une mésange et que je volais. J'aurais pu paniquer, mais étrangement, je me sentais apaisée. C'était... comme s'il s'agissait de la chose le plus normale au monde. Ce que j'ai risqué le plus, c'est de ne jamais trouver la volonté de redescendre sur terre et reprendre forme humaine.
Pendant les mois qui ont suivi, je me suis énormément entraînée à contrôler mes transformations, à les réaliser rapidement ainsi qu'à agir comme un véritable oiseau pour me fondre littéralement dans la nature et éviter les doutes. Ce n'est que lorsque je fus pleinement en possession de ma nouvelle capacité que j'ai commencé à l'utiliser pour la résistance. Le nombre d'informations que j'ai récupérées perchée sur une branche ou sur le rebord d'une fenêtre ne se comptent plus aujourd'hui. Mon pouvoir d'animagus m'a également sauvé la vie quelques fois lorsque, risquant d'être découverte ou étant poursuivie, j'ai réussi à me transformer pour disparaître sans laisser de traces.
Aujourd'hui, mon pouvoir d'animagus fait autant partie de moi que ma capacité innée à être métamorphomage. Je ne pourrais concevoir ne plus devenir une mésange, ce corps d'oiseau étant le mien tout autant que celui de forme humaine. J'aime profondément ce pouvoir et j'en suis fière.
Joueur
Pseudo • Aki' the Space Corgi
Age • 26 ans
Commentaires & suggestions • Trouvez vous une autre codeuse, non mais, celle-là est nulle /SBAF
Comment nous avez-vous trouvés ? • Via une pie jolie et un poulpe magique *lance des coeurs*
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Devienne un PNJ pour le staff
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Halloween & aki the space corgi