Descriptions
• Physique •
Grande brune d'un mètre 75, élancée demoiselle pleine de charme, cheveux de gaie et regard de braise, tout son physique transpire la femme de caractère. De composition plutôt menue, elle n'en paraît tout de même pas pour autant fragile. Si parfois certains se mettent à le penser, ne vous méprenez pas, c'est qu'elle l'a déjà pleinement réfléchis et calculé. Malgré tout elle reste la plus jeune de sa fratrie et parfois cela se fait sentir dans ses gestes, ses mimiques, son comportement. Elle n'a que 28 ans, ou plutôt déjà 28 ans si vous écoutez certains conservateurs de son entourage qui s'étonnent de ne pas la voir déjà mère. Son doux visage n'en est qu'à connaitre ses premières rides, petits réceptacles aux coins de ses yeux qui restent après de nombreux sourires, et cette année son tout premier cheveux blanc. Ce fut l'instant d'une grande introspection, tel Willy Wonka elle vit dans ce premier cheveux blanc l'occasion de faire un bilan désastreux de sa vie passée et d'une grosse prise de conscience.
Même si son style vestimentaire a été fortement influencé par sa scolarité française à Beauxbâtons, elle a toujours farouchement tenue à sa touche indienne, rappelant ses origines. Depuis son retour à la maison elle s'habille bien évidemment de façon plus traditionnelle, mais elle garde ses robes et tenues passées comme une relique de ces moments où elle était un peu plus libre de ce qu'elle faisait.

• Caractère •
Douce demoiselle pleine de grâce, elle fait des efforts depuis son enfance pour être parfaite, que ses parents soient fiers d'elle. Mais c'était sans compter le petit caractère de feu qui couvait sous ces jolies nattes brunes. Espiègle petite boule de nerfs, elle n'était pas la dernière à participer aux bêtises durant sa scolarité à Beauxbâtons. A vrai dire elle se permettait d'être pleinement elle-même là-bas durant l'année scolaire, pas comme à la maison. Elle n'a jamais aimé se faire marcher sur les pieds mais à la maison, avec papa et maman, il n'est pas question de tenir tête, ce ne serait pas respectueux. Elle a toujours réussi à frôler les limites sans jamais les franchir, aussi sa famille n'a jamais vraiment su à quel point elle jouait les trouble fête, sauf son frère et sa sœur qui eux ont toujours été des complices que des juges. Depuis qu'elle est mariée elle fait bonne figure, elle n'a pas choisis son époux et son caractère est des plus exécrable, mais encore une fois pour garantir les bonnes apparences, elle fait comme si elle était une épouse docile, mais en réalité elle le haï plus que tout, lui, ses humeurs et ses idées conservatrices.
Malgré ce fort tempérament, elle reste une femme pleine d'insécurité, elle sur-compense pour cacher son manque de confiance, elle sourit sans arrêt, mais en réalité elle n'est pas heureuse, elle tourne en rond dans sa grande maison, s'occupant comme elle peut en arts et loisirs, la vie d'action et d'aventures dont elle a toujours rêvé, bien loin d'elle. Elle en veut à tout son monde pour ces injustices et, même si elle ne le montre pas, elle est extrêmement touchée par la situation mondiale depuis ces quelques années. Son empathie bien camouflée la ronge de l'intérieur doucement mais surement, en silence.

Chronologie
25 Février 1992 • 6h du matin, début du travail de madame maman pour finalement aboutir à 15h07 par la naissance de notre joli petit bout de chou bientôt pourrie gâtée par cette famille comblée d'accueillir ce dernier membre tant attendu.
1996 • L'enfant sauvage déclare ses premiers signes de pouvoirs magique et sème la pagaille dans la salle de jeux où, rigolant à grands éclats, ses parents ont retrouvés toute la fratrie faisant léviter des jouets et décolorant le chat (oui le grand-frère et la grande-sœur n'ont rien fait pour arranger les choses, au contraire, c'était de joyeux complices).
Septembre 2002 • L'enfant terrible fait son plus beau spectacle de fille sage et parfaite pour sa première rentrée à la prestigieuse école de magie BeauxBâtons, ses parents ayant fait jouer leurs relations pour qu'elle y entre comme son frère et sa soeur (deux mois plus tard elle faisait sa première infraction au règlement sans se faire prendre).
Eté 2008 • L'enfant sauvage du haut de ses 16 ans voit son monde s'écrouler quand elle apprend qu'elle ne retournera pas en France, elle finira ses études à la maison car un mari allait lui être trouvé et qu'à ses 18 ans elle serait mariée.
2010 • Année qui pour elle marque le début de la fin de sa vie. Un mariage non désiré avec un homme non désiré, une jeunesse trop tôt achevée, elle se promet cependant ce jour de ne jamais perdre l'espoir de retrouver sa liberté, et si ce n'est pas le cas alors elle aura au moins la satisfaction de lui rendre la vie impossible tout en paraissant parfaite aux yeux de tous.

Pouvoirs spéciaux
• Animagus (chauve-souris roussette) •
Ma capacité d'animagus ne découle pas d'une mystique affaire d'héritage, d'une question de vie ou de mort, ou de tout autre acte héroïque comme certains le racontent. Non, moi c'était une lubie de jeunesse, un acte qui pourrait paraître futile et stupide aux yeux de beaucoup, et qui m'a conduit à pouvoir pour toujours me transformer en cette adorable petite chose qu'est une roussette.
J'étais à Beauxbâtons à l'époque, je venais de voir mon corps passé de celui d'une enfant à celui d'une femme, définitivement et pour toujours, j'ai apprit également ce jour là que j'allais devoir renoncer à ma scolarité française, que j'allais devoir dire au revoir à mes amis aux prochaines vacances d'été. C'est la tradition dans ma famille si conservatrice, lorsqu'une jeune femme a ses premières règles, on prend soin de la garder à la maison, en sécurité, en attendant le jour du mariage. J'ai sue que ce jour là mes parents commençaient déjà à me chercher un mari, si cela n'avait pas déjà été le cas depuis ma naissance.
Ma tristesse en apprenant cette nouvelle était telle que j'étais partagée entre l'envie de m'effondrer dans ma chambre pour ne ressortir que le jour de mon départ, et la rage qui me dictait de tout faire pour ne pas être oubliée. J'ai finalement opté, non après avoir discrètement pleuré en présence de deux amies privilégiées (je n'aime pas que l'on soit témoin de mes faiblesses), pour l'amusement ! Après tout pourquoi partir sans me retournée, complètement renfrognée ?! Non, ce n'était, et ce n'est toujours pas dans mon tempérament.
J'ai réuni ma petite bande pour leur annoncer la nouvelle, la gêne était palpable, il faut dire que ce genre de problèmes d'un autre temps ne les concernait en rien, eux issus de familles modernes, mais j'ai vite mis le holà, je ne voulais pas que l'ont se laisse abattre. Cela serait l'occasion de marquer le coup avec une farce digne de ce nom ! Mais personne n'avait d'idée que l'ont ai déjà fomenté malheureusement.  
On a eu beau se creuser les méninges on a pas eu plus d'idées, du coup on s'est plutôt dirigé sur les potions et autres gestes que l'on pourrait faire pour rester liés à jamais, comme un signe à nous qui nous marquerait à vie et nous permettrait de nous reconnaître et jamais nous oublier. Au début on a pensé à un pacte de sang, mais certains étaient réticents, on a entendu pas mal de choses là-dessus et pas que des bonnes. Alors finalement celui qui à l'époque était le premier amour que j'ai jamais eu à eu la magnifique idée d'entamer tous ensemble le procédé pour devenir animagus. Comme il nous restait du temps avant on départ, nous avons fait toutes les recherches et les préparatifs nécessaires. Lorsque la dernière étape est arrivée, nous l'avons affrontée ensemble, recevant ce que certains appellent un don. Nous avons chacun pris une forme différente. Une fois notre réussite complète, la question de nous déclarer officiellement auprès du ministère, comme le ferait tout un chacun, se posa, certains étaient pour, d'autres catégoriquement contre. Au final le vote a été fait et nous avons fait notre choix séparément, je me suis faite recensé pensant que de toute façon depuis mon Inde natale qui viendrait me chercher sur des registres français.
Durant le reste de mon année j'ai passé de merveilleux moments, transformée en chauve-souris, à effrayer les autres et les professeurs, faisant croire que j'étais un vampire venu me repaître de leur sang. Les voir détaler à toutes jambes comme des furies était, je l'avoue, parfaitement jouissif, j'en ai eu de tels fous rires qu'une fois je me suis faite pipi dessus devant le comique de la situation. Une fois de retour en Inde ils ont bien dû se douter que j'y étais pour quelque chose, les attaques ayant complètement cessé. Je n'ai jamais su si mes parents avaient été mis au courant, en tout cas je me suis bien gardée de le leur dire, encore une fois, par contre je ne me suis pas retenue pour craner devant mon frère et ma sœur !

Premières impressions
• Choisir la résistance •
Mon rêve a toujours été de devenir Auror, pouvoir me rendre utile, combattre le mal et aider les autres. Mais ce rêve m'a été enlevé à mes 18 ans lorsqu'on m'a lié pour la vie à une personne que je ne connaissais pas. Depuis ce jour des choses atroces se sont produites sur cette terre, et même avant, les frontières entre l'impossible et le possible se sont effacées, l'horreur s'est immiscée dans les vies de sorciers et de moldus à travers le monde et moi depuis ma cage dorée j'étais terriblement épargnée. Chez moi la situation n'était pas aussi critique qu'elle l'était en Angleterre et à Londres, mais les changements se sont tout de même faits ressentir. J'en connais un qui jubilait depuis sa petite place de privilégié au consulat magique, et moi je pensais à mes amis, là-bas, en Europe, que pouvait-il leur arriver, étaient-ils en sécurité ? Il alla jusqu'à contrôler ma correspondance, j'ai appris par hasard un jour qu'il avait intercepté toutes les lettres qui m'annonçaient de mauvaises nouvelles, un tel était mort, une autre capturée, un autre disparu, une torturée. Ma rancœur et mon dégoût n'ont fait que croître depuis ce jour là. Alors lorsque ce rêve m'est apparut, lorsque j'ai vu toutes ces images, ces horreurs, c'est injustices, les larmes m'ont prit, autant que la colère et le désespoir. J'ai éprouvé des doute tout en me sentant coupable d'avoir eu une vie si facile pendant tout ce temps. Alors je n'ai pas hésité un instant lorsque cette occasion s'est présenté à moi

• Les instructeurs •
Je ne peux ni le cacher, ni le nier, j'ai toujours eu un soucis avec l'autorité, qu'importe le visage qu'elle pouvait prendre. Certains de mes professeurs à Beauxbâtons pourront en témoigner d'ailleurs, je n'étais pas tendre quand il s'agissait de faire remarquer que je n'aimais pas qu'on me dicte mes actes. Alors c'est sans surprise qu'une fois sur le domaine, j'ai vite repris mes anciennes habitudes avec mes instructeurs. Ayant cependant mûrit, du moins je me plait à le croire, les conflits se font moins intenses et moins fréquents.
J'ai du respect pour les deux instructrices attachées à ma brigade. Deux femmes de caractère qui n'ont pas volé leur place, elle ont beaucoup à m'apprendre et contrairement à d'autres j'ai du mal à les voir simplement comme des professeurs aux responsabilités lointaines et inaccessibles. Je m'entends plutôt bien avec Ishtar, il faut dire que son cours sur l'étiquette, en tant que femme de bonne famille ayant étudié à Beauxbâtons et été élevée pour bien présenter auprès qu'un mari, c'est peut être le cours que je maîtrise le plus naturellement (même si faire semblant et faire bonne impression m'exècre au plus haut point ces dernières années).

J'admire beaucoup Morrigan, il faut dire qu'elle incarne tout ce que j'aurais voulu être, Auror avec une bonne carrière, un caractère de feu follet, une femme passionnée et passionnante. Je sais que je pourrais en apprendre beaucoup auprès d'elle et a façon d'être parfois quelque peu désinvolte me fait tellement penser à ma grande-sœur que mon petit cœur est comme nostalgo-comblé (oui je sais ça existe pas mais c'est un sentiment très contradictoire).
J'avoue avoir été quelque peu interpellée par Vyãsa, déjà que j'attendais son cours avec impatience, le personnage qu'est ce homme qu'il faut avouer charmant, veux à mon humble avis le détour. J'ai mon petit caractère, vous commencez à le comprendre, et parfois il me démange de ne pas renvoyer une boutade ou une taquinerie à ce professeur haut en couleur. Je sais qu'à première vue il a l'air un peu bourru, j'ai pensé comme tout le monde bien sûr, mais j'ai vite vu que derrière ces airs un peu brusque se cache juste quelqu'un d'un peu trop plein de vie et de fougue, juste le caractère plein et entier que j'apprécie, aucun chichi et bassesses comme mon satané époux le ferait.

• Les enrôlés de ma brigade •
Moustique
Petit jeune qui semble déjà bien trop mature pour son âge. J'avoue que parfois cela m'agace de devoir admettre qu'il a raison, mon petit caractère de boudeuse reprend le dessus. J'aurais presque honte, après tout c'est moi l’aînée, mon orgueil prends un coup. Mais je dois avouer que parfois il a des idées plus calmes et plus posées que mes fougueuses envies de bataille et de vengeance.
Givre
Cette jeune fille semble plutôt réservée, en tout cas je l'entends rarement parler. Je vois bien qu'elle observe tout avec attention, et quand elle fait une intervention c'est toujours réfléchis, mais c'est tout de même un tempérament plutôt calme, peut être un peu trop came pour moi qui aime quand ça bouge un peu plus. Ce qui est sur c'est que si j'engageais une conversation avec elle, je risque de vite la monopoliser ... Je suis pas sûre que ce soit si positif.
Andromeda
Ça c'est une femme pas comme les autres. Elle semble toujours un peu ailleurs, comme si le monde qu'elle voyait n'était pas le même que le notre, je me demande ce que cela donne de voir avec ses yeux. Ses tatouages et son côté mystique m'ont toujours fascinés, par chez moi on a pour coutume d'accorder une importance non négligeable à ceux qui ont ce genre de lien. Je n'ai pas plus d'avis, j'avoue ne pas la connaitre, mais je suis mue d'une curiosité non dissimulée.