Carte d'identité
Âge & Date de naissance • 28 ans. On pense qu'il est né dans les premiers jours de Juin 1991, fin Mai tout au plus.
Pays d'origine • Inde. Originaire de la vallée du cachemire, aux alentours de Srinagar.
Métiers & Formations • Sans-emploi, résistant à temps plein. Formation plus ou moins scolaire par des résistants.
Statut Civil • Célibataire.
Sang sorcier • Inconnu. Manul est orphelin, abandonné à la naissance. Dans le doute, on le considère comme Né-Moldu.
Baguette • Bois de vigne, griffe de Nundu, 30 cm, relativement souple.
Patronus • La pratique des Patronus étant complexe et pas des plus répandues en Inde, Manul n'a jamais appris à en faire un, encore moins corporel.
Avatar • Dev Patel.
Âge & Date de naissance • 28 ans. On pense qu'il est né dans les premiers jours de Juin 1991, fin Mai tout au plus.
Pays d'origine • Inde. Originaire de la vallée du cachemire, aux alentours de Srinagar.
Métiers & Formations • Sans-emploi, résistant à temps plein. Formation plus ou moins scolaire par des résistants.
Statut Civil • Célibataire.
Sang sorcier • Inconnu. Manul est orphelin, abandonné à la naissance. Dans le doute, on le considère comme Né-Moldu.
Baguette • Bois de vigne, griffe de Nundu, 30 cm, relativement souple.
Patronus • La pratique des Patronus étant complexe et pas des plus répandues en Inde, Manul n'a jamais appris à en faire un, encore moins corporel.
Avatar • Dev Patel.
Descriptions
• Physique •
Il a la grâce sauvage, Manul. Ses gestes sont précis, il donne l'apparence de savoir ce qu'il fait, d'être maître de son corps. La posture droite, on sent son assurance, sa détermination. Un fauve, oui, c'en est un. La peau hâlée, la tignasse sombre, des yeux vagabonds mais vifs, alertes.
Il évite la Lumière, et ça se voit. L'indien ne portera jamais de tenue tape-à-l’œil et restera dans un confort sobre, discret. Pas d'objets fétiches dans sa poche, pas de bijoux. A quoi bon ?
On raconte qu'il ne se déshabille jamais, même pour se mettre torse-nu. Personne ne sait s'il a quelque chose à cacher sur sa peau.
Il passe souvent sa main sur sa barbe ou dans ses cheveux épais quand il semble mal-à-l'aise.
• Caractère •
Il a le regard étrange, Manul. Parfois, on a l'impression qu'il voit au delà des choses, qu'il perce certaines barrières invisibles entre nous, qu'il n'a pas besoin de mots pour comprendre. Parfois, il se perd vers un autre monde, se fait absent et vague, froid. C'est sa dualité j'imagine, ses contradictions.
Il en a bavé, c'est clair. Pourtant, on peut facilement considérer que c'est un enrôlé fiable, profondément habité par la Cause. Bon, il est impulsif, ne mâche pas ses mots, s'énerve facilement, mais c'est toujours cohérent avec sa vision de la justice et du bien commun. Il est obligé d'arrêter de fumer aussi, ça n'aide pas. Clairement, il faut mieux éviter de se mettre en travers de son chemin quand sa tête se retourne. D'autant qu'il a un goût prononcé pour les maléfices et sortilèges de base, mais improbables et très bien exécutés. De quoi en déstabiliser plus d'un.
Pour autant, on ne peut pas le considérer comme un bourrin de base, pas vraiment. Il se pose beaucoup de questions, sans arrêt à vrai dire, et est habité par une curiosité démangeante. C'est comme s'il voulait tout apprendre, tout vivre, tout ressentir, parce qu'il est intimement convaincu que la mort peut le frapper dans l'heure. Un peu parano, oui. S'il a tendance à agir d'abord, il prend souvent le temps de réfléchir à ses actes après coup. Parce qu'il ne veut pas répéter ses erreurs. Qu'il est conscient des défauts de sa nature.
Il sait s'adapter socialement mais n'a jamais été très populaire. Il préfère toujours un ou deux amis sur lesquels il peut compter, de vrais amis, qu'une dizaine de connaissances. Le premier rôle, c'est pas pour lui, mais il tient à son indépendance. Manul ne sera pas du genre à obéir aveuglément à un ordre (il veut comprendre, encore une fois) bien qu'il ait profondément conscience que la hiérarchie est nécessaire en temps de guerre, en ce qu'elle est synonyme d'organisation.
• Physique •
Il a la grâce sauvage, Manul. Ses gestes sont précis, il donne l'apparence de savoir ce qu'il fait, d'être maître de son corps. La posture droite, on sent son assurance, sa détermination. Un fauve, oui, c'en est un. La peau hâlée, la tignasse sombre, des yeux vagabonds mais vifs, alertes.
Il évite la Lumière, et ça se voit. L'indien ne portera jamais de tenue tape-à-l’œil et restera dans un confort sobre, discret. Pas d'objets fétiches dans sa poche, pas de bijoux. A quoi bon ?
On raconte qu'il ne se déshabille jamais, même pour se mettre torse-nu. Personne ne sait s'il a quelque chose à cacher sur sa peau.
Il passe souvent sa main sur sa barbe ou dans ses cheveux épais quand il semble mal-à-l'aise.
• Caractère •
Il a le regard étrange, Manul. Parfois, on a l'impression qu'il voit au delà des choses, qu'il perce certaines barrières invisibles entre nous, qu'il n'a pas besoin de mots pour comprendre. Parfois, il se perd vers un autre monde, se fait absent et vague, froid. C'est sa dualité j'imagine, ses contradictions.
Il en a bavé, c'est clair. Pourtant, on peut facilement considérer que c'est un enrôlé fiable, profondément habité par la Cause. Bon, il est impulsif, ne mâche pas ses mots, s'énerve facilement, mais c'est toujours cohérent avec sa vision de la justice et du bien commun. Il est obligé d'arrêter de fumer aussi, ça n'aide pas. Clairement, il faut mieux éviter de se mettre en travers de son chemin quand sa tête se retourne. D'autant qu'il a un goût prononcé pour les maléfices et sortilèges de base, mais improbables et très bien exécutés. De quoi en déstabiliser plus d'un.
Pour autant, on ne peut pas le considérer comme un bourrin de base, pas vraiment. Il se pose beaucoup de questions, sans arrêt à vrai dire, et est habité par une curiosité démangeante. C'est comme s'il voulait tout apprendre, tout vivre, tout ressentir, parce qu'il est intimement convaincu que la mort peut le frapper dans l'heure. Un peu parano, oui. S'il a tendance à agir d'abord, il prend souvent le temps de réfléchir à ses actes après coup. Parce qu'il ne veut pas répéter ses erreurs. Qu'il est conscient des défauts de sa nature.
Il sait s'adapter socialement mais n'a jamais été très populaire. Il préfère toujours un ou deux amis sur lesquels il peut compter, de vrais amis, qu'une dizaine de connaissances. Le premier rôle, c'est pas pour lui, mais il tient à son indépendance. Manul ne sera pas du genre à obéir aveuglément à un ordre (il veut comprendre, encore une fois) bien qu'il ait profondément conscience que la hiérarchie est nécessaire en temps de guerre, en ce qu'elle est synonyme d'organisation.
Chronologie
Début Juin 1991 • Le bébé est découvert par une bande de gamins sur les berges du lac Dhal à l'aube, avant l'ouverture du marché. On recherche vaguement sa mère - sans succès - et on le confie à la bonne garde d'un des orphelinats de Srinagar.
1994 • Le mioche a trois ans, il déambule dans le petit jardin cloîtré de sa maison, navigue de bras en bras, de mamans en mamans et papas en papas. Il ne comprend pas le monde le mioche, mais ça lui va cette vie là, ce mouvement, ces silhouettes qui vont et viennent. C'est un enfant facile, qui se tient bien, parle peu, rêve beaucoup. La vie commence bientôt, et avec elle, le travail.
1997 • Il est pas très doué pour mendier le petit, mais c'est un bon fouineur. On l'envoie dans la décharge avec quelques autres, il ramasse son lot de trouvailles en fin de journée. Bon, il y a l'odeur, et ça coupe et ça gratte parfois, mais il reste persuadé qu'il y a un trésor, là dessous, bien caché, et qu'avec un peu de chance il le trouvera. Qu'on lui crie dessus, qu'on le brusque, c'est pas grave, parce qu'ils ne comprennent pas. Ils ne savent pas. Il deviendra riche et célèbre et pourra vivre dans un vrai palais avec qui il veut, et manger des piles de mangues. Des mangues quoi !
Fin 1998 • Le mioche manifeste ses premiers pouvoirs magiques dans une crise de colère avec un copain qui lui a piqué ses chaussures. Des sorciers passent pour arranger les souvenirs, et appliquent la directive du gouvernement sorcier indien concernant les Nés-Moldus orphelins : on le place dans un orphelinat sorcier (il faut bien être organisés quand on a un milliard d'habitants). Le mioche déménage donc aussitôt pour un immeuble à Calcutta. Il pleure d'abord, hurle en frappant sourdement ce qu'il peut atteindre. On lui vole ses rêves, son trésor, ses amis aussi ! C'est quoi ces gens bizarres, ces mots qu'il ne comprend pas, ces choses qu'il n'explique pas ? Il est où le grand air, et les montagnes enneigées, et les échos du marché flottant au petit matin ? Sa vie prend un tournant, qu'il le veuille ou non, c'est le Destin. Et, quelques jours après son arrivée, les pieds nus contre un mur frais, les yeux rivés au plafond, le mioche se dit que, peut-être, il a trouvé son trésor, peut-être que c'est ça, sa chance. De nouveaux possibles.
Septembre 2001 • Le gouvernement indien s'effondre suite à une brève guerre civile. Le mioche, qui n'a jamais vraiment appris quoi que ce soit sur la crise mondiale et la menace de Celui-Dont-On-Ne-Prononce-Pas-Le-Nom ne comprend pas bien ce qu'il se passe, mais il voit les regards terrifiés des adultes. La nuit, en se faufilant dans les couloirs, il entend parler de massacres, de mises-à-mort de moldus par dizaines, et la peur commence à se saisir de lui. On le convoque dans la semaine pour lui dire qu'en l'absence de registre, il sera considéré comme Né-Moldu, fortement indésirable dans la société. Il ne pourra pas aller à l'école comme les autres. Pire, il est potentiellement en danger. Alors, on lui dit de se cacher, d'attendre que ça passe, et de ne surtout pas faire de magie. Le mioche part avec un petit sac à dos et mille roupies. Complètement pris au dépourvu, perdu, il erre un temps à la gare et décide de prendre le premier bus en direction de son enfance, havre rassurant.
Septembre 2001 - Janvier 2002 • 2300 km avec mille roupies, c'était un peu trop loin. Alors il échoue à Gaya. Pas de quoi se payer un toit, il vagabonde, arrive à squatter de vieux immeubles quand il pleut. Pour vivre, il mendie un peu et soutire quelques billets aux touristes. Ça craint vraiment, cette vie, mais il vaut mieux ça que de se faire exécuter en public ou torturer par des mages noirs. C'est un gosse des rues parmi des milliers d'autres. Jusqu'à ce qu'il s'énerve, encore une fois, un soir, pour protéger son territoire. Pas envie de dormir dehors, encore. Un adolescent est propulsé contre un mur. Il est récupéré par une sorcière alertée, qui s'empresse de le mettre en sûreté, dans le sous-sol de sa maison. On lui sert un dhal, et il l'engloutit avec avidité. Un rire qui résonne dans les murs, comme un bonheur trop longtemps retenu. Le gamin tend son bol pour en avoir à nouveau, et se dit qu'il verra bien le lendemain, que le reste de la vie, c'est un peu pourri et pas si important.
2002 - 2011 • Il passe de cachette en cachette, finit rapidement dans le réseau de la résistance. On l'envoie dans la campagne profonde, dans un centre secret destiné à former les résistants de demain, ceux qui n'ont leur place nulle part ailleurs. Plusieurs sorciers se relaient pour les cours, les enfants ne sortent pas. Condamné à devenir un sorcier capable, il se plonge dans ses études et son entraînement.
2012 - 2015 • C'est un jeune sorcier maintenant, qui s'occupe des plus jeunes, file un coup de main pour les cours. Il a du potentiel, et il commence à prendre sa place dans son petit groupe de résistants. On lui confie des missions de base, il fait un peu de renseignement, apprend à duper, sans pour autant y prendre un grand plaisir. La planque est découverte en 2015, le combat est sanglant et il est contraint de fuir avec quelques membres.
2015 - 2019 • Il comprend avec son groupe qu'aucune victoire ne pourra être remportée sans fédérer les différentes unités de la résistance. Ils recherchent donc à prendre contact avec les autres, parviennent à en trouver parfois, tombent dans des pièges souvent. Il s'en sort plus ou moins bien à chaque fois, disparaît quelques mois de temps en temps mais revient inlassablement, reprendre les armes. Honorer les morts. Renoncer, c'est pire que tout, c'est leur victoire incontestée. Il sait que ça se terminera dans le sang, qu'il ne verra rien venir. C'est pas grave, au fond. Il faut bien essayer de vivre.
2019 • Il a son rêve, sa porte de sortie vers une nouvelle chance. Ou vers un autre piège, mais c'est une technique très élaborée pour des mages noirs, et beaucoup de peine pour quelqu'un comme lui. Deux semaines plus tard, Manul arrive au Domaine de Rementor. Ya plus qu'à espérer qu'il y ait aussi le Trésor.
Début Juin 1991 • Le bébé est découvert par une bande de gamins sur les berges du lac Dhal à l'aube, avant l'ouverture du marché. On recherche vaguement sa mère - sans succès - et on le confie à la bonne garde d'un des orphelinats de Srinagar.
1994 • Le mioche a trois ans, il déambule dans le petit jardin cloîtré de sa maison, navigue de bras en bras, de mamans en mamans et papas en papas. Il ne comprend pas le monde le mioche, mais ça lui va cette vie là, ce mouvement, ces silhouettes qui vont et viennent. C'est un enfant facile, qui se tient bien, parle peu, rêve beaucoup. La vie commence bientôt, et avec elle, le travail.
1997 • Il est pas très doué pour mendier le petit, mais c'est un bon fouineur. On l'envoie dans la décharge avec quelques autres, il ramasse son lot de trouvailles en fin de journée. Bon, il y a l'odeur, et ça coupe et ça gratte parfois, mais il reste persuadé qu'il y a un trésor, là dessous, bien caché, et qu'avec un peu de chance il le trouvera. Qu'on lui crie dessus, qu'on le brusque, c'est pas grave, parce qu'ils ne comprennent pas. Ils ne savent pas. Il deviendra riche et célèbre et pourra vivre dans un vrai palais avec qui il veut, et manger des piles de mangues. Des mangues quoi !
Fin 1998 • Le mioche manifeste ses premiers pouvoirs magiques dans une crise de colère avec un copain qui lui a piqué ses chaussures. Des sorciers passent pour arranger les souvenirs, et appliquent la directive du gouvernement sorcier indien concernant les Nés-Moldus orphelins : on le place dans un orphelinat sorcier (il faut bien être organisés quand on a un milliard d'habitants). Le mioche déménage donc aussitôt pour un immeuble à Calcutta. Il pleure d'abord, hurle en frappant sourdement ce qu'il peut atteindre. On lui vole ses rêves, son trésor, ses amis aussi ! C'est quoi ces gens bizarres, ces mots qu'il ne comprend pas, ces choses qu'il n'explique pas ? Il est où le grand air, et les montagnes enneigées, et les échos du marché flottant au petit matin ? Sa vie prend un tournant, qu'il le veuille ou non, c'est le Destin. Et, quelques jours après son arrivée, les pieds nus contre un mur frais, les yeux rivés au plafond, le mioche se dit que, peut-être, il a trouvé son trésor, peut-être que c'est ça, sa chance. De nouveaux possibles.
Septembre 2001 • Le gouvernement indien s'effondre suite à une brève guerre civile. Le mioche, qui n'a jamais vraiment appris quoi que ce soit sur la crise mondiale et la menace de Celui-Dont-On-Ne-Prononce-Pas-Le-Nom ne comprend pas bien ce qu'il se passe, mais il voit les regards terrifiés des adultes. La nuit, en se faufilant dans les couloirs, il entend parler de massacres, de mises-à-mort de moldus par dizaines, et la peur commence à se saisir de lui. On le convoque dans la semaine pour lui dire qu'en l'absence de registre, il sera considéré comme Né-Moldu, fortement indésirable dans la société. Il ne pourra pas aller à l'école comme les autres. Pire, il est potentiellement en danger. Alors, on lui dit de se cacher, d'attendre que ça passe, et de ne surtout pas faire de magie. Le mioche part avec un petit sac à dos et mille roupies. Complètement pris au dépourvu, perdu, il erre un temps à la gare et décide de prendre le premier bus en direction de son enfance, havre rassurant.
Septembre 2001 - Janvier 2002 • 2300 km avec mille roupies, c'était un peu trop loin. Alors il échoue à Gaya. Pas de quoi se payer un toit, il vagabonde, arrive à squatter de vieux immeubles quand il pleut. Pour vivre, il mendie un peu et soutire quelques billets aux touristes. Ça craint vraiment, cette vie, mais il vaut mieux ça que de se faire exécuter en public ou torturer par des mages noirs. C'est un gosse des rues parmi des milliers d'autres. Jusqu'à ce qu'il s'énerve, encore une fois, un soir, pour protéger son territoire. Pas envie de dormir dehors, encore. Un adolescent est propulsé contre un mur. Il est récupéré par une sorcière alertée, qui s'empresse de le mettre en sûreté, dans le sous-sol de sa maison. On lui sert un dhal, et il l'engloutit avec avidité. Un rire qui résonne dans les murs, comme un bonheur trop longtemps retenu. Le gamin tend son bol pour en avoir à nouveau, et se dit qu'il verra bien le lendemain, que le reste de la vie, c'est un peu pourri et pas si important.
2002 - 2011 • Il passe de cachette en cachette, finit rapidement dans le réseau de la résistance. On l'envoie dans la campagne profonde, dans un centre secret destiné à former les résistants de demain, ceux qui n'ont leur place nulle part ailleurs. Plusieurs sorciers se relaient pour les cours, les enfants ne sortent pas. Condamné à devenir un sorcier capable, il se plonge dans ses études et son entraînement.
2012 - 2015 • C'est un jeune sorcier maintenant, qui s'occupe des plus jeunes, file un coup de main pour les cours. Il a du potentiel, et il commence à prendre sa place dans son petit groupe de résistants. On lui confie des missions de base, il fait un peu de renseignement, apprend à duper, sans pour autant y prendre un grand plaisir. La planque est découverte en 2015, le combat est sanglant et il est contraint de fuir avec quelques membres.
2015 - 2019 • Il comprend avec son groupe qu'aucune victoire ne pourra être remportée sans fédérer les différentes unités de la résistance. Ils recherchent donc à prendre contact avec les autres, parviennent à en trouver parfois, tombent dans des pièges souvent. Il s'en sort plus ou moins bien à chaque fois, disparaît quelques mois de temps en temps mais revient inlassablement, reprendre les armes. Honorer les morts. Renoncer, c'est pire que tout, c'est leur victoire incontestée. Il sait que ça se terminera dans le sang, qu'il ne verra rien venir. C'est pas grave, au fond. Il faut bien essayer de vivre.
2019 • Il a son rêve, sa porte de sortie vers une nouvelle chance. Ou vers un autre piège, mais c'est une technique très élaborée pour des mages noirs, et beaucoup de peine pour quelqu'un comme lui. Deux semaines plus tard, Manul arrive au Domaine de Rementor. Ya plus qu'à espérer qu'il y ait aussi le Trésor.
Pouvoirs spéciaux
• Légilimencie •
Savoir pénétrer dans un esprit est un talent utile au sein de la Résistance. En Inde, on était jamais sûrs de rien ni de personne, et la plupart des sorciers de son réseaux y étaient formés. Bien sûr, il y en avait de moins bons que d'autres. Certains avaient des prédispositions, comme Manul. Sa curiosité maladive y était probablement pour quelque chose, à moins qu'il ne s'agisse de son tempérament.
Il commença à pratiquer sur d'autres recrues aux alentours de quatorze ans, quand sa maîtrise de la magie était assez sûre pour qu'il ne risque pas de blesser par inadvertance. C'était des séances assez particulières, la légilimencie. Les enfants étaient mis en binômes et devaient lancer l'incantation chacun leur tour. Il se souvient de cette première fois, du visage de Shama quand il était revenu de sa tête. Ce n'était pas un prodige, et il lui avait fallu plusieurs cours avant d'y parvenir, mais quand il avait trouvé le chemin, il avait enfoncé la porte d'un coup unique, violent. Elle n'y était pas préparée. Elle s'était crispée, avait tenté de le repousser. Il sentait les parois se refermer sur lui, doucement, trop doucement. Maintenant qu'il y était, il avait fouillé. Tourbillon de souvenirs confus, images et émotions trop rapides pour être compréhensibles. Un cri, du sang, du sang partout. Il avait hurlé et s'était retiré aussitôt. Les deux enfants se toisaient, le visage défiguré, choqué. Jamais rien ne serait pareil entre eux. Il n'y avait pas de point de retour à ce genre de choses. Il changea de camarade par la suite, et prit de plus en plus d'aisance dans la pratique. C'en était presque agréable parfois, presque jubilatoire d'avoir ce pouvoir sur quelqu'un. Socialement, c'était compliqué à assumer, par contre. Encore plus quand, quelques mois plus tard, il commença à employer le sort en dehors des exercices, pour avoir une réponse qu'on lui refusait.
En réalité, il arrêta très vite de faire ça, quand il réalisa les limites morales à une telle technique, qu'il créait des problèmes plus qu'il n'en résolvait. C'était frustrant, mais il ne pouvait interdire aux autres la liberté de garder le silence, de ne pas dire pourquoi ils riaient entre eux, de ne pas savoir si un échange particulier de regard signifiait quelque chose - ou pas. La légilimencie, c'était nier l'humanité d'un être, le priver de ses droits les plus intimes, le renvoyer à l'état de chose. Apprentissage difficile de ses limites, mais nécessaire.
C'est quand il commença à sortir vraiment de sa planque pour ses missions qu'il comprit l'importance de ce don. Non seulement il pouvait soutirer des informations au besoin - ou tenter du moins, quand les mots étaient à leur limite - mais en plus, cela rendait le processus de reconnaissance entre résistants beaucoup plus facile, à moins de tomber sur un très bon Occlumens. L'Occlumencie d'ailleurs est une pratique qu'il ne parvint jamais à maîtriser. Faire le vide ? IMPOSSIBLE. Trop de pensées, trop d'émotions, tout le temps. Il était une cible facile, à peine plus aguerrie que les sorciers moyens par sa compréhension de plus en plus précise des mécanismes de ce sort.
Il trouva un autre usage à ce sort ces dernières années. Oh, bien sûr, d'autres personnes devaient employer cette technique dans le monde, mais il n'en connaissait pas et avait un peu le sentiment d'être un pionnier, de sortir une fois de plus des pratiques balisées de la magie. Legilimens était un sort redoutable pendant un duel. Profondément déstabilisant, il pouvait offrir une ou deux secondes précieuses pour prendre le dessus sur un adversaire. Sauf s'il s'écrasait contre un mur. Probablement plus efficace et sûr avec quelqu'un qu'il connait.
• Légilimencie •
Savoir pénétrer dans un esprit est un talent utile au sein de la Résistance. En Inde, on était jamais sûrs de rien ni de personne, et la plupart des sorciers de son réseaux y étaient formés. Bien sûr, il y en avait de moins bons que d'autres. Certains avaient des prédispositions, comme Manul. Sa curiosité maladive y était probablement pour quelque chose, à moins qu'il ne s'agisse de son tempérament.
Il commença à pratiquer sur d'autres recrues aux alentours de quatorze ans, quand sa maîtrise de la magie était assez sûre pour qu'il ne risque pas de blesser par inadvertance. C'était des séances assez particulières, la légilimencie. Les enfants étaient mis en binômes et devaient lancer l'incantation chacun leur tour. Il se souvient de cette première fois, du visage de Shama quand il était revenu de sa tête. Ce n'était pas un prodige, et il lui avait fallu plusieurs cours avant d'y parvenir, mais quand il avait trouvé le chemin, il avait enfoncé la porte d'un coup unique, violent. Elle n'y était pas préparée. Elle s'était crispée, avait tenté de le repousser. Il sentait les parois se refermer sur lui, doucement, trop doucement. Maintenant qu'il y était, il avait fouillé. Tourbillon de souvenirs confus, images et émotions trop rapides pour être compréhensibles. Un cri, du sang, du sang partout. Il avait hurlé et s'était retiré aussitôt. Les deux enfants se toisaient, le visage défiguré, choqué. Jamais rien ne serait pareil entre eux. Il n'y avait pas de point de retour à ce genre de choses. Il changea de camarade par la suite, et prit de plus en plus d'aisance dans la pratique. C'en était presque agréable parfois, presque jubilatoire d'avoir ce pouvoir sur quelqu'un. Socialement, c'était compliqué à assumer, par contre. Encore plus quand, quelques mois plus tard, il commença à employer le sort en dehors des exercices, pour avoir une réponse qu'on lui refusait.
En réalité, il arrêta très vite de faire ça, quand il réalisa les limites morales à une telle technique, qu'il créait des problèmes plus qu'il n'en résolvait. C'était frustrant, mais il ne pouvait interdire aux autres la liberté de garder le silence, de ne pas dire pourquoi ils riaient entre eux, de ne pas savoir si un échange particulier de regard signifiait quelque chose - ou pas. La légilimencie, c'était nier l'humanité d'un être, le priver de ses droits les plus intimes, le renvoyer à l'état de chose. Apprentissage difficile de ses limites, mais nécessaire.
C'est quand il commença à sortir vraiment de sa planque pour ses missions qu'il comprit l'importance de ce don. Non seulement il pouvait soutirer des informations au besoin - ou tenter du moins, quand les mots étaient à leur limite - mais en plus, cela rendait le processus de reconnaissance entre résistants beaucoup plus facile, à moins de tomber sur un très bon Occlumens. L'Occlumencie d'ailleurs est une pratique qu'il ne parvint jamais à maîtriser. Faire le vide ? IMPOSSIBLE. Trop de pensées, trop d'émotions, tout le temps. Il était une cible facile, à peine plus aguerrie que les sorciers moyens par sa compréhension de plus en plus précise des mécanismes de ce sort.
Il trouva un autre usage à ce sort ces dernières années. Oh, bien sûr, d'autres personnes devaient employer cette technique dans le monde, mais il n'en connaissait pas et avait un peu le sentiment d'être un pionnier, de sortir une fois de plus des pratiques balisées de la magie. Legilimens était un sort redoutable pendant un duel. Profondément déstabilisant, il pouvait offrir une ou deux secondes précieuses pour prendre le dessus sur un adversaire. Sauf s'il s'écrasait contre un mur. Probablement plus efficace et sûr avec quelqu'un qu'il connait.
Joueur
Pseudo • Durwell
Age • 26 ans
Commentaires & suggestions • Vous avez fait un chouette travail sur ce forum, c'est un vrai plaisir !
Comment nous avez-vous trouvés ? • Long story.
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Devienne un PNJ pour le staff
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Halloween & aki the space corgi