Carte d'identité
Âge & Date de naissance • 28 ans (né le 15 mars 1991).
Pays d'origine • Australie.
Métiers & Formations • Combattant de la Résistance.
Statut Civil • Marié.
Sang sorcier • Sang-pur.
Baguette • 33,6 cm en bois de frêne plutôt rigide contenant un poil de Womatou ; loyale.
Patronus • Puma.
Avatar • Karl Urban.
Âge & Date de naissance • 28 ans (né le 15 mars 1991).
Pays d'origine • Australie.
Métiers & Formations • Combattant de la Résistance.
Statut Civil • Marié.
Sang sorcier • Sang-pur.
Baguette • 33,6 cm en bois de frêne plutôt rigide contenant un poil de Womatou ; loyale.
Patronus • Puma.
Avatar • Karl Urban.
Descriptions
• Physique •
A première vue, Muguet n’a rien de très particulier. Il est de taille moyenne (environ 1,75 m), ni gros ni maigre, et bien qu’il ait perdu de la musculature après un an sans exercice physique, des heures à tourner en rond comme un fauve en cage ne l’ont pas trop amyotrophié. Il bouge en général de façon fluide et calme, qu’il s’agisse de se déplacer ou d’un simple mouvement de bras, mais est capable de s’immobiliser instantanément ou, au contraire, de réagir avec vivacité, presque par réflexe, lorsque c’est nécessaire.
Il fut un temps où il ressemblait au surfeur australien des publicités, avec son teint bronzé, ses cheveux bruns parsemés de mèches éclaircies par le soleil et ses yeux gris qui semblaient plus clairs à la lumière… mais ça c’était avant. Quand il passait sa vie dans le désert australien, dehors, à combattre. Après un an de captivité, il a perdu son hâle et ne présente plus qu’une peau mate qui n’attend que le soleil pour foncer de nouveau et des cheveux bruns, presque noirs. Son regard a perdu en lumière, il est à présent d’un gris terne, sombre, et ne s’éclaire même pas lorsque ses lèvres s’étirent dans un semblant de sourire.
Les sourires, d’ailleurs, sont plutôt aux abonnés absents. Muguet n’a jamais été quelqu’un de particulièrement joyeux ou boute-en-train, mais les derniers mois écoulés n’ont pas améliorés les choses et ça se voit. Une ride se creuse parfois entre ses sourcils mais aucune n’apparaît au coin de ses yeux. Quelques cicatrices parsèment son corps, évidemment – on ne peut pas passer dix ans à combattre et à se cacher dans le désert sans y gagner quelques marques – mais aucune n’est handicapante et seules quelques-unes, sur ses avant-bras, sont visibles en temps normal, puisqu’il porte souvent des vêtements relativement couvrants. Il a toujours privilégié les tenues pratiques et simples, à la coupe standard et dans les tons neutres – c’est mieux pour passer inaperçu, en plus – aux diktats de la mode. Il présente également une cicatrice plus marquée au niveau de la cuisse droite, séquelle d’une chute dans les rochers du désert australien et une marque de naissance rappelant un cœur stylisé – ou la forme de l’île de Tasmanie – entre les omoplates.
• Caractère •
En apparence, Muguet est toujours calme, ou presque. Il semble même détaché, parfois. Il s’énerve rarement, parle d’une voix calme et posée, avec courtoisie et politesse la plupart du temps. Il a été élevé dans une famille où on lui a inculqué la fierté de ses origines et l’importance du paraître et, s’il déteste lesdites origines qui sont synonymes de malheur partout dans le monde, les codes enseignés dans son enfance sont devenus une deuxième nature. Il les utilise par réflexe, sans y penser, d’autant plus qu’ils sont très efficaces pour tenir le reste du monde à l’écart. Savoir tenir une conversation de plusieurs heures sur le temps qu’il fait est un excellent moyen de ne pas laisser deviner ce qu’on pense réellement. La seule personne à qu’il a vraiment laissé voir ce qu’il y avait derrière le voile de la politesse, c’est Elle. Mais Elle n’est plus là, donc il garde toutes ses réflexions et ses pensées par-devers lui, même si ses sourcils, plus souvent froncés qu’auparavant, et ses sourires, moins nombreux et moins crédibles, fissurent un peu la façade parfaite qu’il offre aux autres.
Pour autant, le calme de Muguet n’est pas qu’une façade. Le fait est qu’il prend rarement une décision sur un coup de tête, sans peser le pour et le contre. Ça lui arrive parfois d’agir par instinct ou par réflexe, évidemment, mais surtout dans le feu du combat, quand l’adrénaline coule dans ses veines et qu’il n’y a pas de place pour la réflexion. Et la plupart du temps, ça lui a plutôt réussi, dans ces circonstances. Si on oublie le 8 avril 2018, bien sûr. Cette date-là cristallise toutes les fois où les décisions qu’il a prises sur un coup de tête se sont retournées contre lui. Sans doute ne sont-elles pas majoritaires mais ce sont celles qui restent, qui marquent. Alors, il tâche d’envisager toutes les conséquences bénéfiques ou néfastes à court et long terme avant d’agir… mais il a une fâcheuse tendance à voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein. Le verre plein, c’était Elle qui le voyait. Le bon côté des choses, c’était Son sourire qui l’illuminait et Ses taquineries qui le mettaient en valeur. Avec Elle, le Seigneur des Ténèbres ne pouvait pas gagner parce qu’il restait un peu de lumière et de couleur dans ce monde et la chance leur souriait. Sans Elle, l’univers est terne, gris et sombre.
Le Rêve a fait toutefois renaître une minuscule lueur d’espoir. Il est persuadé que rien ne pourra effacer la culpabilité de L’avoir laissée, de ce qui s’est passé pendant un an, mais s’il y a la moindre chance qu’il puisse obtenir ne serait-ce qu’une once de justice pour Elle et pour tous les autres, il est bien décidé à la saisir. Parce que Muguet est également déterminé, pour ne pas dire obstiné et, une fois sa décision prise, une fois sa loyauté acquise, il s’y tient. Jusqu’au bout.
• Physique •
A première vue, Muguet n’a rien de très particulier. Il est de taille moyenne (environ 1,75 m), ni gros ni maigre, et bien qu’il ait perdu de la musculature après un an sans exercice physique, des heures à tourner en rond comme un fauve en cage ne l’ont pas trop amyotrophié. Il bouge en général de façon fluide et calme, qu’il s’agisse de se déplacer ou d’un simple mouvement de bras, mais est capable de s’immobiliser instantanément ou, au contraire, de réagir avec vivacité, presque par réflexe, lorsque c’est nécessaire.
Il fut un temps où il ressemblait au surfeur australien des publicités, avec son teint bronzé, ses cheveux bruns parsemés de mèches éclaircies par le soleil et ses yeux gris qui semblaient plus clairs à la lumière… mais ça c’était avant. Quand il passait sa vie dans le désert australien, dehors, à combattre. Après un an de captivité, il a perdu son hâle et ne présente plus qu’une peau mate qui n’attend que le soleil pour foncer de nouveau et des cheveux bruns, presque noirs. Son regard a perdu en lumière, il est à présent d’un gris terne, sombre, et ne s’éclaire même pas lorsque ses lèvres s’étirent dans un semblant de sourire.
Les sourires, d’ailleurs, sont plutôt aux abonnés absents. Muguet n’a jamais été quelqu’un de particulièrement joyeux ou boute-en-train, mais les derniers mois écoulés n’ont pas améliorés les choses et ça se voit. Une ride se creuse parfois entre ses sourcils mais aucune n’apparaît au coin de ses yeux. Quelques cicatrices parsèment son corps, évidemment – on ne peut pas passer dix ans à combattre et à se cacher dans le désert sans y gagner quelques marques – mais aucune n’est handicapante et seules quelques-unes, sur ses avant-bras, sont visibles en temps normal, puisqu’il porte souvent des vêtements relativement couvrants. Il a toujours privilégié les tenues pratiques et simples, à la coupe standard et dans les tons neutres – c’est mieux pour passer inaperçu, en plus – aux diktats de la mode. Il présente également une cicatrice plus marquée au niveau de la cuisse droite, séquelle d’une chute dans les rochers du désert australien et une marque de naissance rappelant un cœur stylisé – ou la forme de l’île de Tasmanie – entre les omoplates.
• Caractère •
En apparence, Muguet est toujours calme, ou presque. Il semble même détaché, parfois. Il s’énerve rarement, parle d’une voix calme et posée, avec courtoisie et politesse la plupart du temps. Il a été élevé dans une famille où on lui a inculqué la fierté de ses origines et l’importance du paraître et, s’il déteste lesdites origines qui sont synonymes de malheur partout dans le monde, les codes enseignés dans son enfance sont devenus une deuxième nature. Il les utilise par réflexe, sans y penser, d’autant plus qu’ils sont très efficaces pour tenir le reste du monde à l’écart. Savoir tenir une conversation de plusieurs heures sur le temps qu’il fait est un excellent moyen de ne pas laisser deviner ce qu’on pense réellement. La seule personne à qu’il a vraiment laissé voir ce qu’il y avait derrière le voile de la politesse, c’est Elle. Mais Elle n’est plus là, donc il garde toutes ses réflexions et ses pensées par-devers lui, même si ses sourcils, plus souvent froncés qu’auparavant, et ses sourires, moins nombreux et moins crédibles, fissurent un peu la façade parfaite qu’il offre aux autres.
Pour autant, le calme de Muguet n’est pas qu’une façade. Le fait est qu’il prend rarement une décision sur un coup de tête, sans peser le pour et le contre. Ça lui arrive parfois d’agir par instinct ou par réflexe, évidemment, mais surtout dans le feu du combat, quand l’adrénaline coule dans ses veines et qu’il n’y a pas de place pour la réflexion. Et la plupart du temps, ça lui a plutôt réussi, dans ces circonstances. Si on oublie le 8 avril 2018, bien sûr. Cette date-là cristallise toutes les fois où les décisions qu’il a prises sur un coup de tête se sont retournées contre lui. Sans doute ne sont-elles pas majoritaires mais ce sont celles qui restent, qui marquent. Alors, il tâche d’envisager toutes les conséquences bénéfiques ou néfastes à court et long terme avant d’agir… mais il a une fâcheuse tendance à voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein. Le verre plein, c’était Elle qui le voyait. Le bon côté des choses, c’était Son sourire qui l’illuminait et Ses taquineries qui le mettaient en valeur. Avec Elle, le Seigneur des Ténèbres ne pouvait pas gagner parce qu’il restait un peu de lumière et de couleur dans ce monde et la chance leur souriait. Sans Elle, l’univers est terne, gris et sombre.
Le Rêve a fait toutefois renaître une minuscule lueur d’espoir. Il est persuadé que rien ne pourra effacer la culpabilité de L’avoir laissée, de ce qui s’est passé pendant un an, mais s’il y a la moindre chance qu’il puisse obtenir ne serait-ce qu’une once de justice pour Elle et pour tous les autres, il est bien décidé à la saisir. Parce que Muguet est également déterminé, pour ne pas dire obstiné et, une fois sa décision prise, une fois sa loyauté acquise, il s’y tient. Jusqu’au bout.
Chronologie
15/03/1991 • Naissance de Muguet à Launceston en Tasmanie.
01/09/2002 • Entrée à l’École de Magie.
27/08/2003 • Entrée à l’école de magie clandestine.
12/06/2009 • Attaque de l’école par des Mangemorts ; Muguet et sa meilleure amie couvrent la fuite des plus jeunes.
03/07/2009 • Muguet prend le maquis aux côtés de son père et de sa meilleure amie.
21/12/2009 • Muguet épouse sa meilleure amie, contre l’avis de sa famille.
2010 - 2018 • Muguet et sa femme combattent les Mangemorts au sein de la Résistance.
08/04/2018 • Sa femme tombe au combat ; Muguet est enlevé par les Mangemorts et envoyé dans un de leur camp pour les Sang-purs rebelles.
30/04/2019 • Muguet Rêve.
25/05/2019 • Muguet arrive au Domaine.
15/03/1991 • Naissance de Muguet à Launceston en Tasmanie.
01/09/2002 • Entrée à l’École de Magie.
27/08/2003 • Entrée à l’école de magie clandestine.
12/06/2009 • Attaque de l’école par des Mangemorts ; Muguet et sa meilleure amie couvrent la fuite des plus jeunes.
03/07/2009 • Muguet prend le maquis aux côtés de son père et de sa meilleure amie.
21/12/2009 • Muguet épouse sa meilleure amie, contre l’avis de sa famille.
2010 - 2018 • Muguet et sa femme combattent les Mangemorts au sein de la Résistance.
08/04/2018 • Sa femme tombe au combat ; Muguet est enlevé par les Mangemorts et envoyé dans un de leur camp pour les Sang-purs rebelles.
30/04/2019 • Muguet Rêve.
25/05/2019 • Muguet arrive au Domaine.
Pouvoirs spéciaux
• Animagus (Puma) •
04/04/2005
« Ah, tu vois, y a pas que toi qui peux changer à volonté ! Je vais apprendre et ce sera même plus classe que toi puisque je serai un animal !
– Chiche !
– Chiche ! »
C’était plus facile à dire qu’à faire, comme ils l’apprirent pendant la suite du cours. Mais il était têtu. Rien dans le processus n’était impossible, donc il y arriverait. Hors de question qu’il perde son pari ou, pire, qu’il abandonne, elle n’aurait de cesse de le charrier. Et puis, pour quelqu’un qui ne se débrouillait pas trop mal en métamorphose, il fallait avouer que c’était la classe ultime, de se changer en animal. Restait plus à espérer qu’il ne se transforme pas en rat ou en cloporte...
Il s’y mit de suite, mais sans se presser. Il lui faudrait déjà un mois avec une feuille de mandragore dans la bouche, ça laissait le temps de rassembler les ingrédients. Et puis, les nuits de pleine lune claire, ça avait plus de chance d’arriver au printemps et en été, donc il valait mieux attendre quelques mois avant de se lancer. Il passa donc la fin de l’automne et l’hiver à rassembler consciencieusement les ingrédients nécessaires et à repérer les lieux autour de l’école. Un endroit sécurisé pour le jour de la transformation, c’était facile, mais un coin non exposé au soleil ou foulé par les humains pendant une semaine mais susceptible d’abriter de la rosée au matin, en plein milieu du désert australien, c’était tout de suite vachement plus compliqué. Pour le matériel, par contre, ça restait plutôt simple… La feuille de mandragore et le papillon, il y en avait toujours à l’école, même dans une école clandestine. Et la fiole de cristal et la cuiller en argent, c’était facile, Mère en avait dans l’argenterie familiale.
A la rentrée en 4ème année, il était donc paré. Ou presque. La feuille de mandragore fut avalée dès la première nuit. Il n’avait plus qu’à attendre la prochaine lune, en compagnie des gentilles moqueries de son amie. La deuxième feuille, il la garda 3 jours. C’était mieux ! Mais clairement pas assez… Sauf pour se rendre compte que ça risquait d’être difficile. Ce coup-ci, en attendant la pleine lune, il décida de s’entraîner avec une feuille de menthe. C’était moins magique mais ça l’habituait à vivre sa vie avec un truc en bouche. Le troisième mois, il réussit ! Mais, pas de bol, malgré tous ses beaux calculs sur les saisons, la pleine lune du mois de novembre fut perdue dans les nuages. Il amusa beaucoup son amie à égrainer tous les jurons qu’il connaissait – elle lui en fournit même quelques-uns de plus, la bourrique – et laissa tomber pour le mois suivant. Il ne se voyait pas garder une nouvelle feuille en bouche pendant 28 jours… avec les vacances de Noël au milieu et ses parents sur le dos toute la journée.
Ce n’était donc que partie remise et cette fois, ce fut la bonne ! Au mois de février, la petite fiole en cristal et son précieux contenu intégrèrent une petite boîte de bois bien hermétique à la lumière qu’il cacha sous son lit. Il y avait au moins un avantage à être le fils du Directeur : il était sûr d’être là quand l’orage éclaterait. Mais l’orage se fit attendre. Longtemps. Tout l’automne. Tout l’hiver. Tout le printemps. Alors qu’il y en avait tout le temps, d’habitude, là les cumulonimbus semblaient avoir décidé d’éviter leur petit coin de désert. C’est pas que c’était un peu contraignant cette histoire d’incantations matin et soir, mais un peu quand même. Mais il n’était plus à ça près, et il était hors de question d’échouer si près du but !
11/11/2006
Enfin, enfin, le ciel se couvrait d’un bon gros nuage noir annonciateur d’orage. La température avait été étouffante toute la journée mais, une fois n’est pas coutume, il se sentait excité comme une puce. Intérieurement, évidemment, mais elle se doutait sans doute de quelque chose. C’était pas comme si elle avait suivi toutes les étapes depuis un an et demi mais si. En tout cas, la chance qui lui faisait défaut depuis des mois semblait avoir décidé de tourner puisque le premier éclair déchira le ciel au moment où ils quittaient leur dernier cours. Il abandonna donc sa camarade, ravi, et bondit vers son dortoir qu’il atteignit avant même que le roulement du tonnerre ne se fasse entendre. La potion était rouge sang, ô victoire ! Son précieux bien en main, il s’élança dehors, sous l’orage, en direction d’un petit coin isolé de la propriété, au cœur d’un bosquet de buissons épineux, où il savait pouvoir être tranquille.
Le cœur battant, il prononça une dernière fois l’incantation et avala la potion d’un trait. Pendant une seconde, il eut l’impression que rien ne se passait, et se demanda s’il n’avait rien loupé, puis la douleur fulgura. Il tomba à genoux, incapable de penser à rien, sauf à une espèce de gros chat dont l’image semblait clignoter comme chauffée à blanc derrière son front. La panique commença à monter et il envisagea une seconde de fuir mais avant qu’il ne puisse concrétiser son idée, la douleur commença à refluer. Il resta pantelant un moment, couché au sol, inconscient du temps qui s’écoulait, avant de se redresser… ou d’essayer du moins. Il se mit debout mais pas sur ses pieds. Sur ses quatre pattes. A la fois fier, ravi et incrédule, il tourna la tête pour se détailler sous toutes les coutures et prendre la mesure de sa nouvelle forme. Il n’était définitivement pas un cloporte !
Description
Le puma de Muguet est de taille et de poids standards, environ 2 mètres de long (queue comprise) pour une soixantaine de kilos. Son pelage est quasiment uniforme, fauve tirant sur le jaune, avec le ventre plus clair et le bout de la queue plus foncé, sauf une tache plus sombre, presque brune, semblable à la marque de naissance de Muguet entre les omoplates. Il a une cicatrice sur la cuisse droite le long de laquelle les poils sont plus rares.
• Animagus (Puma) •
04/04/2005
« Ah, tu vois, y a pas que toi qui peux changer à volonté ! Je vais apprendre et ce sera même plus classe que toi puisque je serai un animal !
– Chiche !
– Chiche ! »
C’était plus facile à dire qu’à faire, comme ils l’apprirent pendant la suite du cours. Mais il était têtu. Rien dans le processus n’était impossible, donc il y arriverait. Hors de question qu’il perde son pari ou, pire, qu’il abandonne, elle n’aurait de cesse de le charrier. Et puis, pour quelqu’un qui ne se débrouillait pas trop mal en métamorphose, il fallait avouer que c’était la classe ultime, de se changer en animal. Restait plus à espérer qu’il ne se transforme pas en rat ou en cloporte...
Il s’y mit de suite, mais sans se presser. Il lui faudrait déjà un mois avec une feuille de mandragore dans la bouche, ça laissait le temps de rassembler les ingrédients. Et puis, les nuits de pleine lune claire, ça avait plus de chance d’arriver au printemps et en été, donc il valait mieux attendre quelques mois avant de se lancer. Il passa donc la fin de l’automne et l’hiver à rassembler consciencieusement les ingrédients nécessaires et à repérer les lieux autour de l’école. Un endroit sécurisé pour le jour de la transformation, c’était facile, mais un coin non exposé au soleil ou foulé par les humains pendant une semaine mais susceptible d’abriter de la rosée au matin, en plein milieu du désert australien, c’était tout de suite vachement plus compliqué. Pour le matériel, par contre, ça restait plutôt simple… La feuille de mandragore et le papillon, il y en avait toujours à l’école, même dans une école clandestine. Et la fiole de cristal et la cuiller en argent, c’était facile, Mère en avait dans l’argenterie familiale.
A la rentrée en 4ème année, il était donc paré. Ou presque. La feuille de mandragore fut avalée dès la première nuit. Il n’avait plus qu’à attendre la prochaine lune, en compagnie des gentilles moqueries de son amie. La deuxième feuille, il la garda 3 jours. C’était mieux ! Mais clairement pas assez… Sauf pour se rendre compte que ça risquait d’être difficile. Ce coup-ci, en attendant la pleine lune, il décida de s’entraîner avec une feuille de menthe. C’était moins magique mais ça l’habituait à vivre sa vie avec un truc en bouche. Le troisième mois, il réussit ! Mais, pas de bol, malgré tous ses beaux calculs sur les saisons, la pleine lune du mois de novembre fut perdue dans les nuages. Il amusa beaucoup son amie à égrainer tous les jurons qu’il connaissait – elle lui en fournit même quelques-uns de plus, la bourrique – et laissa tomber pour le mois suivant. Il ne se voyait pas garder une nouvelle feuille en bouche pendant 28 jours… avec les vacances de Noël au milieu et ses parents sur le dos toute la journée.
Ce n’était donc que partie remise et cette fois, ce fut la bonne ! Au mois de février, la petite fiole en cristal et son précieux contenu intégrèrent une petite boîte de bois bien hermétique à la lumière qu’il cacha sous son lit. Il y avait au moins un avantage à être le fils du Directeur : il était sûr d’être là quand l’orage éclaterait. Mais l’orage se fit attendre. Longtemps. Tout l’automne. Tout l’hiver. Tout le printemps. Alors qu’il y en avait tout le temps, d’habitude, là les cumulonimbus semblaient avoir décidé d’éviter leur petit coin de désert. C’est pas que c’était un peu contraignant cette histoire d’incantations matin et soir, mais un peu quand même. Mais il n’était plus à ça près, et il était hors de question d’échouer si près du but !
11/11/2006
Enfin, enfin, le ciel se couvrait d’un bon gros nuage noir annonciateur d’orage. La température avait été étouffante toute la journée mais, une fois n’est pas coutume, il se sentait excité comme une puce. Intérieurement, évidemment, mais elle se doutait sans doute de quelque chose. C’était pas comme si elle avait suivi toutes les étapes depuis un an et demi mais si. En tout cas, la chance qui lui faisait défaut depuis des mois semblait avoir décidé de tourner puisque le premier éclair déchira le ciel au moment où ils quittaient leur dernier cours. Il abandonna donc sa camarade, ravi, et bondit vers son dortoir qu’il atteignit avant même que le roulement du tonnerre ne se fasse entendre. La potion était rouge sang, ô victoire ! Son précieux bien en main, il s’élança dehors, sous l’orage, en direction d’un petit coin isolé de la propriété, au cœur d’un bosquet de buissons épineux, où il savait pouvoir être tranquille.
Le cœur battant, il prononça une dernière fois l’incantation et avala la potion d’un trait. Pendant une seconde, il eut l’impression que rien ne se passait, et se demanda s’il n’avait rien loupé, puis la douleur fulgura. Il tomba à genoux, incapable de penser à rien, sauf à une espèce de gros chat dont l’image semblait clignoter comme chauffée à blanc derrière son front. La panique commença à monter et il envisagea une seconde de fuir mais avant qu’il ne puisse concrétiser son idée, la douleur commença à refluer. Il resta pantelant un moment, couché au sol, inconscient du temps qui s’écoulait, avant de se redresser… ou d’essayer du moins. Il se mit debout mais pas sur ses pieds. Sur ses quatre pattes. A la fois fier, ravi et incrédule, il tourna la tête pour se détailler sous toutes les coutures et prendre la mesure de sa nouvelle forme. Il n’était définitivement pas un cloporte !
Description
Le puma de Muguet est de taille et de poids standards, environ 2 mètres de long (queue comprise) pour une soixantaine de kilos. Son pelage est quasiment uniforme, fauve tirant sur le jaune, avec le ventre plus clair et le bout de la queue plus foncé, sauf une tache plus sombre, presque brune, semblable à la marque de naissance de Muguet entre les omoplates. Il a une cicatrice sur la cuisse droite le long de laquelle les poils sont plus rares.
Joueur
Pseudo • Ruckbat.
Age • 30 ans... C’est vilain de demander !
Commentaires & suggestions • Préciser les quotas et restrictions dans la catégorie de création des personnages (ou mettre un lien vers les bottins) parce que c’est pas évident d’aller chercher à deux endroits.
Comment nous avez-vous trouvés ? • Cris a lancé un Accio.
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Disparaisse sans laisser de trace ou devienne un PNJ pour le staff, comme ça vous arrange.
Pseudo • Ruckbat.
Age • 30 ans... C’est vilain de demander !
Commentaires & suggestions • Préciser les quotas et restrictions dans la catégorie de création des personnages (ou mettre un lien vers les bottins) parce que c’est pas évident d’aller chercher à deux endroits.
Comment nous avez-vous trouvés ? • Cris a lancé un Accio.
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Disparaisse sans laisser de trace ou devienne un PNJ pour le staff, comme ça vous arrange.
Halloween & aki the space corgi