Carte d'identité
Âge & Date de naissance • 25 ans / 2 mai
Pays d'origine • Canada
Métiers & Formations • Urgentologue
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-pur
Baguette • 30cm, Aubépine avec coeur en ventricule de dragon, rigide, fidèle et flamboyante.
Patronus • Raton Laveur
Avatar • Robert Sheehan
Âge & Date de naissance • 25 ans / 2 mai
Pays d'origine • Canada
Métiers & Formations • Urgentologue
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-pur
Baguette • 30cm, Aubépine avec coeur en ventricule de dragon, rigide, fidèle et flamboyante.
Patronus • Raton Laveur
Avatar • Robert Sheehan
Descriptions
• Physique •
Silhouette fine en longueur, plus nerveuse que puissante, la démarche pressée, le maintien droit qui trahis des origines que la couleur de son sang ne saurait dévoiler. Brume n’a rien de très impressionnant avec son mètre soixante seize, ne cherche pas vraiment à l’être non plus. S’il est soigné, il ne l’est pas à l’excès et ne parvient que rarement à maîtriser ses indomptables mèches brunes qui partent joyeusement autour de ta tête, ondulés.
Son regard est d’un vert changeant et capricieux, cerné au noir d’un coup de pinceau qui s’est précisé depuis son arrivée. Ses sourcils sont épais et plutôt expressifs, alors qu’il fronce souvent le nez, que ce soit par concentration, agacement, dégoût et autres émotions peu joyeuses. Il porte une moustache et une barbiche soignée qui casse un peu la douceur de ses traits, les matures un peu, probablement pas autant qu’il le voudrait.
Si l’envie de rajouter un peu de couleur à ses vêtements est là, pour le moment, il reste plutôt sobre et pas très fan des robes ou des chapeau de sorciers.
La peau de Brume exhibe un tatouage, c’est-à-dire l’ombre d’un petit renard d’une dizaine de centimètres dans laquelle on peut voir un paysage de forêt et de montagnes avec un bout de ciel. Si le tout est noir et blanc, on peut voir le temps passer, la lune faire place au soleil et les saisons tourner, calqué sur celles canadiennes. Le petit canidé, de base tatoué sur le bras droit de Brume, vient souvent pointer son museau sur sa main ou dans son cou, comme pour regarder ce qui se passe.
• Caractère •
Brume se cherche. Il cherche son essence volatile, cherche qui il est, ce qu’il aime et déteste sous toutes ces couches de faussetés qu’il monte depuis des années et qui maintenant s’effritent sous le poids des vérités et des réalisations. La crise existentielle survient tard, insidieuse et brutale, tout à la fois. Son esprit analyse les scènes de sa mémoire, les retournes à l’envers pour en trouver les sens cachés, trouver les non-dits interlignés aux paroles, gestes et attitudes. Le monde lui paraît faux, destabilisant et les gens, d’autant plus acteurs qu’ils peuvent tout autant s’être créer de toutes pièces, comme il l’a fait inconsciemment, comme on l’a forcé à le faire en lui cachant des choses, en lui offrant une vérité bien léché pour mieux l’abuser.
L’homme cherche son air, cherche à assumer qui il est, à dealer avec ces idées qui étaient enracinées dans son crâne et qui maintenant ont les racines à l’air. C’est beaucoup de changements et il cherche à profiter de ce nouveau pseudonyme, de ce nouvel endroit qu’est Rementor pour trancher dans le vif sans avoir a justifier.
Quelle ironie que de profiter d’un endroit où l’ont cache son identité pour mieux affirmer la sienne. Qu’importe, Brume cherche à travers cet univers complexe les clefs de son bonheur et de l’acceptation de soi-même.
Il occulte les vérités un peu trop crue, un peu trop terrible pour ne pas se laisser miner, avance sur une corde raide, nerveux et à fleur de peau. Son orgueil lui brûle la plante des pieds, refusant de se laisser être faible ou mou, les bourrasques des paroles d’autrui le font dangereusement tanguer sous le poids du regard des autres et le tranchant de la vérité menace de lui fendre les orteils, mais qu’importe. Il avance, petit à petit, inéluctablement.
Il n’est ni mou, ni faible, mais reste fragile, son assurance est dangereusement factice, mais son entêtement non feint. Il est appliqué et loyal, mais sélectif, mauvaise langue, mais ne tente pas vraiment de se soigner. Ses passions sont dévorantes, mais peu nombreuses, sa confiance frileuse et facile à perdre. Il n’est pas mauvais, mais pas particulièrement bon, doué sous la pression d’une vie suspendu à ses mains d’urgentologue, mais nettement moins face à celle d’un combat. Il peut être d’agréable compagnie tout comme excessivement désagréable en fonction de la tête de son interlocuteur, définitivement plus subjectif qu’objectif.
Brume sera détesté plus ou moins fort, aimé par ceux qui parviendront à passer au travers de premières mauvaises impressions. Les matières qui l’intéressent le trouveront studieux et appliqué, brillant et perspicace, tandis que les autres devront se contenter d’une attention pour le moins distraite, au désagrément de ses notes et aux cheveux arrachés de ses instructeurs.
• Physique •
Silhouette fine en longueur, plus nerveuse que puissante, la démarche pressée, le maintien droit qui trahis des origines que la couleur de son sang ne saurait dévoiler. Brume n’a rien de très impressionnant avec son mètre soixante seize, ne cherche pas vraiment à l’être non plus. S’il est soigné, il ne l’est pas à l’excès et ne parvient que rarement à maîtriser ses indomptables mèches brunes qui partent joyeusement autour de ta tête, ondulés.
Son regard est d’un vert changeant et capricieux, cerné au noir d’un coup de pinceau qui s’est précisé depuis son arrivée. Ses sourcils sont épais et plutôt expressifs, alors qu’il fronce souvent le nez, que ce soit par concentration, agacement, dégoût et autres émotions peu joyeuses. Il porte une moustache et une barbiche soignée qui casse un peu la douceur de ses traits, les matures un peu, probablement pas autant qu’il le voudrait.
Si l’envie de rajouter un peu de couleur à ses vêtements est là, pour le moment, il reste plutôt sobre et pas très fan des robes ou des chapeau de sorciers.
La peau de Brume exhibe un tatouage, c’est-à-dire l’ombre d’un petit renard d’une dizaine de centimètres dans laquelle on peut voir un paysage de forêt et de montagnes avec un bout de ciel. Si le tout est noir et blanc, on peut voir le temps passer, la lune faire place au soleil et les saisons tourner, calqué sur celles canadiennes. Le petit canidé, de base tatoué sur le bras droit de Brume, vient souvent pointer son museau sur sa main ou dans son cou, comme pour regarder ce qui se passe.
• Caractère •
Brume se cherche. Il cherche son essence volatile, cherche qui il est, ce qu’il aime et déteste sous toutes ces couches de faussetés qu’il monte depuis des années et qui maintenant s’effritent sous le poids des vérités et des réalisations. La crise existentielle survient tard, insidieuse et brutale, tout à la fois. Son esprit analyse les scènes de sa mémoire, les retournes à l’envers pour en trouver les sens cachés, trouver les non-dits interlignés aux paroles, gestes et attitudes. Le monde lui paraît faux, destabilisant et les gens, d’autant plus acteurs qu’ils peuvent tout autant s’être créer de toutes pièces, comme il l’a fait inconsciemment, comme on l’a forcé à le faire en lui cachant des choses, en lui offrant une vérité bien léché pour mieux l’abuser.
L’homme cherche son air, cherche à assumer qui il est, à dealer avec ces idées qui étaient enracinées dans son crâne et qui maintenant ont les racines à l’air. C’est beaucoup de changements et il cherche à profiter de ce nouveau pseudonyme, de ce nouvel endroit qu’est Rementor pour trancher dans le vif sans avoir a justifier.
Quelle ironie que de profiter d’un endroit où l’ont cache son identité pour mieux affirmer la sienne. Qu’importe, Brume cherche à travers cet univers complexe les clefs de son bonheur et de l’acceptation de soi-même.
Il occulte les vérités un peu trop crue, un peu trop terrible pour ne pas se laisser miner, avance sur une corde raide, nerveux et à fleur de peau. Son orgueil lui brûle la plante des pieds, refusant de se laisser être faible ou mou, les bourrasques des paroles d’autrui le font dangereusement tanguer sous le poids du regard des autres et le tranchant de la vérité menace de lui fendre les orteils, mais qu’importe. Il avance, petit à petit, inéluctablement.
Il n’est ni mou, ni faible, mais reste fragile, son assurance est dangereusement factice, mais son entêtement non feint. Il est appliqué et loyal, mais sélectif, mauvaise langue, mais ne tente pas vraiment de se soigner. Ses passions sont dévorantes, mais peu nombreuses, sa confiance frileuse et facile à perdre. Il n’est pas mauvais, mais pas particulièrement bon, doué sous la pression d’une vie suspendu à ses mains d’urgentologue, mais nettement moins face à celle d’un combat. Il peut être d’agréable compagnie tout comme excessivement désagréable en fonction de la tête de son interlocuteur, définitivement plus subjectif qu’objectif.
Brume sera détesté plus ou moins fort, aimé par ceux qui parviendront à passer au travers de premières mauvaises impressions. Les matières qui l’intéressent le trouveront studieux et appliqué, brillant et perspicace, tandis que les autres devront se contenter d’une attention pour le moins distraite, au désagrément de ses notes et aux cheveux arrachés de ses instructeurs.
Chronologie
2 mai 1994 • Naissance de Brume à Nanaïmo, une ville sur l’île de Vancouver en Colombie-Britannique au Canada. Sa mère et son père sont respectivement médicomage et journaliste.
2000 • Les États-Unis tombent aux mains du Mage Noir, le Canada ne tardant pas à suivre. La famille de Brume, étant de sang pur, est épargné et bénéficie d’un certain confort.
2004 • Les parents de Brume meurent dans un accident provoqué par la résistance. L’enfant est remis à un couple de sang pur fidèle au triumvirat qui traque les sangs-de-Bourbe et les résistants. On lui apprend à être un sang-pur digne de ce nom et à appuyer le régime en place.
2005 • Brume commence ses études de sorcellerie à Ilvermorny. C’est un élève brillant et travailleur qui cherche invariablement la perfection quitte à se refermer sur lui-même et passer tout son temps en études et en pratique. Il cherche l’approbation de ses parents adoptifs qui n’attendent pas moins de lui que l’excellence.
2012 • Le jeune sorcier termine ses études à Ilvermorny avec des notes qui lui ouvrent toutes les portes, pourtant, c’est vers la médicomagie qu’il se tourne, à la surprise de ses parents. Si ce choix n’est pas vu d’un bon œil en premier lieu, il finit tout de même par être accepté alors que Brume s’engage dans des études longues et ardues qu’il doit concilier avec les devoirs familiaux.
2014 • Brume commence le travail sur le terrain à Vancouver à travers ses études en médicomagie. L’urgentologie s’impose lentement comme la branche dans laquelle il désire travailler et il y met l’accent, soignant de nombreux sorciers blessés dans les conflits avec la résistance.
2017 • Le jeune homme devient élémage d’eau. Il est fiancé à une jeune femme de sang pur avec laquelle il n’a aucune affinité.
2018 • C’est en portant secours à une sorcière qui fait partie de la résistance -il l’ignore à ce moment- qu’il apprend que la mort de ses parents ne serait pas de nature accidentelle et encore moins du fait de la résistance. Troublé, il laisse la résistante filer et se met à la recherche d’informations. Lentement, à l’insu de tous, la vérité remonte. Des parents oeuvrant pour la résistance, un faux accident, les centres de reproduction… Les morceaux se collent pour créer un portrait de mensonges et de tromperies qui dégoûte profondément l’urgentologue. S’il fait mine d’ignorer tout cela, il cherche discrètement le moyen de sauver ses parents.
2019 • Malheureusement, l’entreprise apparaît aussi suicidaire qu'irréalisable et il n’est pas assez aveugle et fou pour tenter cela seul. Alors que le désespoir veut refermer ses crocs sur le sorcier qui ne sait vers qui se tourner, un rêve troublant se faufile dans son sommeil. C’est le ventre noué d’angoisse qu’un matin il quitte la demeure familiale, sac sur le dos pour rejoindre un portoloin laissé à son attention.
2 mai 1994 • Naissance de Brume à Nanaïmo, une ville sur l’île de Vancouver en Colombie-Britannique au Canada. Sa mère et son père sont respectivement médicomage et journaliste.
2000 • Les États-Unis tombent aux mains du Mage Noir, le Canada ne tardant pas à suivre. La famille de Brume, étant de sang pur, est épargné et bénéficie d’un certain confort.
2004 • Les parents de Brume meurent dans un accident provoqué par la résistance. L’enfant est remis à un couple de sang pur fidèle au triumvirat qui traque les sangs-de-Bourbe et les résistants. On lui apprend à être un sang-pur digne de ce nom et à appuyer le régime en place.
2005 • Brume commence ses études de sorcellerie à Ilvermorny. C’est un élève brillant et travailleur qui cherche invariablement la perfection quitte à se refermer sur lui-même et passer tout son temps en études et en pratique. Il cherche l’approbation de ses parents adoptifs qui n’attendent pas moins de lui que l’excellence.
2012 • Le jeune sorcier termine ses études à Ilvermorny avec des notes qui lui ouvrent toutes les portes, pourtant, c’est vers la médicomagie qu’il se tourne, à la surprise de ses parents. Si ce choix n’est pas vu d’un bon œil en premier lieu, il finit tout de même par être accepté alors que Brume s’engage dans des études longues et ardues qu’il doit concilier avec les devoirs familiaux.
2014 • Brume commence le travail sur le terrain à Vancouver à travers ses études en médicomagie. L’urgentologie s’impose lentement comme la branche dans laquelle il désire travailler et il y met l’accent, soignant de nombreux sorciers blessés dans les conflits avec la résistance.
2017 • Le jeune homme devient élémage d’eau. Il est fiancé à une jeune femme de sang pur avec laquelle il n’a aucune affinité.
2018 • C’est en portant secours à une sorcière qui fait partie de la résistance -il l’ignore à ce moment- qu’il apprend que la mort de ses parents ne serait pas de nature accidentelle et encore moins du fait de la résistance. Troublé, il laisse la résistante filer et se met à la recherche d’informations. Lentement, à l’insu de tous, la vérité remonte. Des parents oeuvrant pour la résistance, un faux accident, les centres de reproduction… Les morceaux se collent pour créer un portrait de mensonges et de tromperies qui dégoûte profondément l’urgentologue. S’il fait mine d’ignorer tout cela, il cherche discrètement le moyen de sauver ses parents.
2019 • Malheureusement, l’entreprise apparaît aussi suicidaire qu'irréalisable et il n’est pas assez aveugle et fou pour tenter cela seul. Alors que le désespoir veut refermer ses crocs sur le sorcier qui ne sait vers qui se tourner, un rêve troublant se faufile dans son sommeil. C’est le ventre noué d’angoisse qu’un matin il quitte la demeure familiale, sac sur le dos pour rejoindre un portoloin laissé à son attention.
Pouvoirs spéciaux
• Élémagie •
Brume n’avait jamais connu le nom du sorcier qui l’avait accompagné dans son cheminement pour devenir Élémage. Ce dernier n’avait jamais connu le nom de Brume non plus. Ce n’était pas important à ses yeux. Les noms n’étaient que des sons qu’on attribuait aux gens pour qu’il soit plus facile de les désigner, mais ils ne représentaient en rien l’essence d’une personne. Pires, ils étaient souvent porteurs des attentes et espoirs des parents, un carcan imposé dès la naissance, une pression sur des épaules qui fléchiraient trop tôt sous le poids d’une société invasive et crue.
Il fallait revenir aux choses simples. Rappeler la primalité qui habite chaque être, le chant des racines, le chant de son âme, de son essence. Là, où s’emmêlait l’élément qui se confond en chaque chose, chaque être.
Apprendre à méditer. Apprendre à vider son esprit. À être un élément d’un tout, non-inférieur ou supérieur à quoi que ce soit. À ne pas craindre le froid, les tempêtes, l’océan, les canicules, les créatures évoluant autour de soi.
Des préceptes complexent à comprendre, complexent à accepter. Et l’intérieur de soi-même à affronter. C’était effrayant, anxiogène. Brume avait appris des choses sur lui-même sans le désirer, sans l’apprécier, il avait parfois abandonné sa place pour rentrer chez lui en se jurant de ne plus y retourner… Mais il était toujours revenu au poste. Sans un mot, sans une excuse.
Ce n’était pas ce qu’on attendait de lui, de toute façon.
Son mentor donnait l’impression qu’il était libre de disparaître et de ne plus jamais revenir. Peut-être était-ce simplement parce que celui qui serait le plus pénalisé s’il arrêtait, c’était Brume. Peut-être parce qu’il était là pour l’accompagner dans son voyage, mais que c’était au jeune homme d’avancer de lui-même, de s’engager là-dedans. Parce que c’était un chemin qu’on ne faisait que parce qu’on le voulait vraiment, pour soi-même et pas pour les autres.
Quand Brume y repensait, plus de questions subsistaient que de réponses. Ça avait été long, fastidieux, difficile, mais il avait la satisfaction d’avoir effectué lui-même chaque pas.
Et puis un jour, lorsqu’il était arrivé auprès de son mentor, ce dernier lui avait tendu une potion particulière. Lui avait simplement dit que c’était le moment.
L’élève avait chassé ses questions et incertitude, l’avait avalé d’une traite, confiant quant au jugement de son mentor.
Et le monde s’était transformé en tempête terrible. L’écume d’une vague se fracassant contre des rochers l’avait détrempé de la tête aux pieds, glacée, puis une terrible déferlante s’était élevé devant lui, prête à le broyer de sa puissance tempétueuse. C’était trop rapide, trop grand pour fuir, il avait levé les bras devant lui, ridicule tentative pour se protéger d’éléments trop puissants pour lui, avait fermé les yeux pour ne pas voir la fin.
Pourtant, elle n’était pas venue. L’océan l’avait avalé, enfouit en son sein où la tourmente ne pouvait plus l’atteindre, le protégeant de sa propre colère, de son propre déchaînement pour finir par le déposer sur une plage de sable doux avec lequel il dansait.
Il était eau. Calme et tourmente, entêté et adaptable, donneur de vie comme de mort.
• Élémagie •
Brume n’avait jamais connu le nom du sorcier qui l’avait accompagné dans son cheminement pour devenir Élémage. Ce dernier n’avait jamais connu le nom de Brume non plus. Ce n’était pas important à ses yeux. Les noms n’étaient que des sons qu’on attribuait aux gens pour qu’il soit plus facile de les désigner, mais ils ne représentaient en rien l’essence d’une personne. Pires, ils étaient souvent porteurs des attentes et espoirs des parents, un carcan imposé dès la naissance, une pression sur des épaules qui fléchiraient trop tôt sous le poids d’une société invasive et crue.
Il fallait revenir aux choses simples. Rappeler la primalité qui habite chaque être, le chant des racines, le chant de son âme, de son essence. Là, où s’emmêlait l’élément qui se confond en chaque chose, chaque être.
Apprendre à méditer. Apprendre à vider son esprit. À être un élément d’un tout, non-inférieur ou supérieur à quoi que ce soit. À ne pas craindre le froid, les tempêtes, l’océan, les canicules, les créatures évoluant autour de soi.
Des préceptes complexent à comprendre, complexent à accepter. Et l’intérieur de soi-même à affronter. C’était effrayant, anxiogène. Brume avait appris des choses sur lui-même sans le désirer, sans l’apprécier, il avait parfois abandonné sa place pour rentrer chez lui en se jurant de ne plus y retourner… Mais il était toujours revenu au poste. Sans un mot, sans une excuse.
Ce n’était pas ce qu’on attendait de lui, de toute façon.
Son mentor donnait l’impression qu’il était libre de disparaître et de ne plus jamais revenir. Peut-être était-ce simplement parce que celui qui serait le plus pénalisé s’il arrêtait, c’était Brume. Peut-être parce qu’il était là pour l’accompagner dans son voyage, mais que c’était au jeune homme d’avancer de lui-même, de s’engager là-dedans. Parce que c’était un chemin qu’on ne faisait que parce qu’on le voulait vraiment, pour soi-même et pas pour les autres.
Quand Brume y repensait, plus de questions subsistaient que de réponses. Ça avait été long, fastidieux, difficile, mais il avait la satisfaction d’avoir effectué lui-même chaque pas.
Et puis un jour, lorsqu’il était arrivé auprès de son mentor, ce dernier lui avait tendu une potion particulière. Lui avait simplement dit que c’était le moment.
L’élève avait chassé ses questions et incertitude, l’avait avalé d’une traite, confiant quant au jugement de son mentor.
Et le monde s’était transformé en tempête terrible. L’écume d’une vague se fracassant contre des rochers l’avait détrempé de la tête aux pieds, glacée, puis une terrible déferlante s’était élevé devant lui, prête à le broyer de sa puissance tempétueuse. C’était trop rapide, trop grand pour fuir, il avait levé les bras devant lui, ridicule tentative pour se protéger d’éléments trop puissants pour lui, avait fermé les yeux pour ne pas voir la fin.
Pourtant, elle n’était pas venue. L’océan l’avait avalé, enfouit en son sein où la tourmente ne pouvait plus l’atteindre, le protégeant de sa propre colère, de son propre déchaînement pour finir par le déposer sur une plage de sable doux avec lequel il dansait.
Il était eau. Calme et tourmente, entêté et adaptable, donneur de vie comme de mort.
Joueur
Pseudo • Mahigan
Age • 27 ans
Commentaires & suggestions • Des dragons. ÉNORMES. /PAN/
Comment nous avez-vous trouvés ? • Amo m'a passé le lien <3
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Meurt!!!
Pseudo • Mahigan
Age • 27 ans
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Halloween & aki the space corgi