Descriptions
• Physique •
D'assez grande taille, 1m85, Ocelot semble plus massif qu'il ne l'est en réalité. Sa largeur d'épaule, ses mains épaisses et calleuses mais surtout sa posture très droite, militaire dans le moindre de ses gestes, contribuent à cette impression, puisqu'il ne pèse somme toute que 77 kg.

Sous ses cheveux blonds foncés, sur son visage à la peau claire teintée d'un léger hâle, on peut lire les épreuves qu'il a traversées. Ses traits sont durs, avec sa mâchoire carrée et ses yeux couleur azur enfoncés sous une arcade marquée, soulignés par des cernes incolores révélant plus d'usure et de tristesse que de fatigue malgré son jeune age.

Dans le plus simple appareil, on remarque une série de fines cicatrices symétriques sur son dos, d'un blanc rosâtre, résultat de la vie sous le régime d'Abali. Elles le font souffrir considérablement par temps orageux, mais il tente de ne pas le laisser paraitre. Une trace de brûlure marque son épaule gauche, reliquat d'un sortilège qui l'a pris par surprise assez récemment bien que cela semble avoir guéri sans séquelles.

• Caractère •
Le jeune enrôlé n'est pas d'un naturel très directif, si ce n'est avec lui même. Bon petit soldat depuis quelques années maintenant, ayant grandi sous une dictature, il a appris à s’exécuter quand il recevait un ordre, et sans discuter, acquérant un degré de discipline peu commun. Ça ne l'empêche pas de penser, mais la nécessite de survie personnelle ou de groupe sont pour lui un réflexe qui prend vite le dessus sur toute réaction trop impulsive. Boule de sentiments refoulés sous tension, il agira au moment opportun si une contestation s'impose. Il est d'ailleurs très attaché à la défense des plus faibles et au devoir de protection de ceux-ci, et la notion de sacrifice est pour lui des plus admirables, d'où son départ de Tunisie pour rejoindre la résistance en Irlande, pays d'origine de son père.

Bien qu'amical de nature, il est taiseux, non pas par discrétion mais du fait de difficultés de langage. Il a en effet passé six ans dans un silence absolu, ne communiquant que par les gestes au sein de son groupe de résistants où le mutisme était la règle, afin d'éviter tout mot tabou dont les mages noirs auraient pu profiter. Parler s'avère donc désormais assez désagréable au niveau de la gorge, étrange voire douloureux si le volume est trop élevé. Il en a dégagé un bon sens de l'observation pour les réactions non verbales de ceux qui l'entourent, et ne se reconditionne pas vraiment la voix, pris dans ses habitudes.

Il apprécie aussi la différence. Ce n'est pas la première fois qu'il fait partie d'une unité destinée au combat, et a conscience de la nécessité d'avoir autant de forces dans le groupe que nécessaire, chaque personne ne pouvant en posséder que quelques unes individuellement. Cela le pousse a être assez dédaigneux vis-à-vis des gens centrés sur eux-mêmes, et à éviter leur contact autant que possible. Quelqu'un qui se la joue solo est quelqu'un qui risque la vie du groupe.

Ceux qui ont pu l'observer dans son sommeil auront compris qu'il souffre de cauchemars violents, bien qu'il n'en parle jamais et évite le sujet lorsqu'il est abordé. Sa petite solution c'est de faire un peu d'exercice à l'extérieur. Se défouler un peu en solitaire, peu importe l'heure, l'aide à se remettre la tête en place. Pareil pour les cours. Bon étudiant ado, il n'avait pas forcément l'application qu'il a maintenant. Retrouver un semblant de normalité s'approchant de ce qu'il a connu plus jeune n'est pas pour lui déplaire.

Chronologie
1992 • Naissance d'un père Irlandais et d'une mère Tunisiènne à Douz
2001 • Décès du père lors d'un voyage en solitaire pour rejoindre de la famille dans son pays d'origine.
2003 • Entrée à Bayt al-Ḥikmah, école de Magie située en Iran
2010 • Fin des études à Bayt al-Ḥikmah.
2013 • Acquisition de la capacité d'Animagie, et départ clandestin pour l'Irlande afin de rejoindre la résistance.
2013 • Après un voyage ardu de plusieurs mois hors du regard des autorités locales en traversant l'Italie, la France et le nord de l'Espagne, L'Irlande est atteinte par bateau.
2014 • Une unité de la resitance devient un nouveau foyer pour les années à venir.
2019 • Arrivée au Domaine après la fin supposée définitive de l'unité résistante.

Pouvoirs spéciaux
•Animagie•
Sans surprise, je constatais que ma mère ne s'était pas trompée dans ses prédictions. Malgré le froid trompeur qui s'abattait sur le désert une fois la nuit tombée, on pouvait sentir l'atmosphère se réchauffer de minute en minute. Un orage s’annonçait. Enfin!

Depuis trois semaines maintenant j'attendais que cela arrive, la fiole de potion bien rangée dans un sachet de soie noire. Trois semaines interminables pendant lesquelles j'avais récité infailliblement la même incantation, matin et soir. "Amato Animo Animato Animagus". Les ingrédients n'avaient pas été faciles à obtenir, en particulier pour un sang-mêlé. Les embargos étaient sévères. Mais quelques ficelles tirées auprès des gens qu'il fallait avaient fini par venir à bout de cette difficulté.

Le pire, ça avait été le gout. L'amertume de la feuille de mandragore les quelques premiers jours. Et puis le coté acidulé pour plus de deux semaines. Les derniers jours avaient étés les pires. La feuille dégageait des relents putrides qui me rendaient heureux d'au moins être en vacances dans la demeure familiale. Il aurait été impossible de cacher le processus autrement.

Je m'apprêtais donc ce soir a en remettre une couche niveau délices. J'osais à peine imaginer le gout que ça aurait après trois semaines de macération. Le vent commençait à se lever, et j'entrepris de me déshabiller. Il n'y avait aucun moyen de savoir en quoi je me transformerais, et je doutais d'être capable de métamorphoser mes vêtements dans le procédé. Une dizaine de minutes plus tard, les premiers éclairs commençaient à se laisser apercevoir tandis que le tonnerre roulait sur les dunes. Le sable incrusté par les bourrasques dans les plaies encore ouvertes de mon dos me fit grimacer, mais je repoussai le sentiment de douleur pour me concentrer.

Le gout sucré du breuvage me surprit un instant. Les potions n'avaient jamais eu ni rime ni raison dans leurs changements de couleurs, d'odeurs ou de gout pour moi. Heureusement que ma mère m'avait épaulé pour celle-ci. Ma concentration reprit vite le dessus. "Amato Animo Animato Animagus!". La tempête commençait maintenant à battre son plein. L'air tourbillonnait, la nuit noire couverte de nuages sombres percée par des éclats aveuglants de plus en plus frénétiques. Une souffrance atroce se fit sentir instantanément. Une sensation qui ne peut être décrite que par le sentiment de rétrécir de l'intérieur, les os tirant sur tous les muscles de plus en plus fort, comme si ils allaient se détacher un par un.

En quelques instants, l'atroce torture s'évapora. Un simple regard me suffit à comprendre que j'avais réussi. Une vision bien plus perçante qu'elle n'aurait du l'être, maintenant que j'y pensais. Et l'odeur me révéla ce que j'étais devenu. Un fennec. Peu glorieux, mais au moins c'était discret, et pas forcément étonnant. Ca faisait des années maintenant que j'étais surnommé "Micro-Dumbo". Ça a tendance à arriver quand on arrive à produire son patronus rachitiques aux oreilles en pantoufle juste après le gars populaire de la classe alors qu'il vient de sortir un ours.

Une inspection détaillée me révéla ma marque permanente. Une succession de stries blanches sur le dos, bariolant mon pelage couleur crème. Rien de trop farfelu mais cela me fit grommeler. Quoi qu'il en soit, ça n'avait pas été un coup d'épée dans l'eau. Ma transformation se révélerait utile sous peu.

Premières impressions
• Choisir la résistance •
Depuis huit mois j'arpentais les bois où notre dernier campement avait été posé sans avoir croisé le moindre être humain. Plus de cinq ans avec le même groupe, survivant tant bien que mal avec les nés-moldus à notre charge, constamment en déplacement. Il avait suffi d'un seul nouvel arrivage mal exécuté et nous avions été découverts. Après une bataille qui avait décimé le camp et provoqué une retraite chaotique, je me suis retrouvé seul. Impossible de trouver la moindre trace de qui que ce soit, hormis les cadavres de jeunes sorciers nés-moldus exécutés, empilés sur les corps de leurs gardiens résistants plus expérimentés. La fin du mois d’août s'approchait, et je savais pertinemment que chasser des oiseaux sous ma forme d'animagus ne serait bientôt plus suffisant pour me nourrir. Pas après l'expérience que j'avais eue l'hiver dernier alors même qu'il me restait des rations. Rejoindre une zone habitée était risqué, et tenter de contacter un autre groupe ne ferait que les mettre en danger.

C'est dans cette période là que j'ai eu mon rêve. Une main tendue, un espoir de continuer la lutte. Ça aurait pu être un piège, mais je ne savais de toute façon rien qui aiderait la cause des mages noirs. Et la solitude commençait à me jouer des tours. Les arbres semblaient avoir des visages. J'ai donc saisi ma chance.

• Les instructeurs de ma brigade •
Je ne sais pas trop sur quel pied danser avec Lancelot. Ce n'est pas tant son manque de mots qui me déranges, j'ai connu pire, mais le fait qu'il ne laisse absolument rien passer. Et il ne fraternise que très peu de ce que j'en ai senti, même pour un instructeur. On sent que ce n'est pas un soldat. Par contre il connait son sujet. Ce serait con de nier ses compétences et la valeur qu'elles ont pour nous.

Alors pour Morrigan, on est à l'opposé. C'est la douceur incarnée cette femme. Enfin, la douceur d'une mère, elle hésitera pas a te mettre une claque sur l'oreille si tu foires. On peut pas lui nier qu'elle sait recadrer. Mais sans elle, je pense qu'il y en aurait une bonne brochette parmi nous qui serait paumée. Cela dit, j'ai pas l'impression qu'elle même se repose pas souvent sur quelqu'un. Ça lui ferait pas de mal pourtant.

Vyâsa. Lui, par contre, je trouve que c'est une énigme. Solide, direct, rapide de réflexion et sans chichis mais patient, le genre de type sur lequel on peut se reposer dans les situations tendues ou en apprentissage. L'étoffe d'un commandant de troupes. Et pourtant pas capable de terminer un projet, aucun ordre... C'est comme si on avait concentré les meilleures qualités et les pires défauts qu'un leader puisse avoir en temps de guerre. Mais pas un mauvais os dans le corps.

• Les enrôlés de ma brigade •
Aubépine. Une fille intrigante. Je ne comprends pas ce qu'elle fait là. Elle n'a pas du tout l'air taillée pour ce qui se joue en terme de caractère. Trop tendre. Mais personne n'est ici sans raison. Toute frêle qu'elle est, on voit qu'elle en veut, et elle bosse plus que sa part. Je respecte ça. On sent qu'elle a bon cœur et que sous son apparence douce, elle a quelque chose à prouver. A elle même ou aux autres? Je sais pas trop.

Ardoise. Ardoise met de l'ambiance. C'est toujours bien d'avoir un pitre. Mais il est fouineur. Il parle trop. Et six ans de silence te permettent de lire un regard. Que ce soit en bien ou en mal, il a toujours l'air d'avoir un truc derrière la tête. Il est bien tombé dans sa spécialité. Et j'aime pas trop sa tendance a surprendre. Ca me met un peu sur le qui-vive. Comme si on avait pas assez de stress comme ça. Au final pas un mauvais type je pense, mais à surveiller.

Jaguar... la carte surprise de la brigade, ma seule partenaire d'infanterie chez les Zouwu. C'est le genre de nana qui me parle. Solide, directe. Elle râle mais elle fait le job et lâche pas les autres. Un peu trop va t'en guerre et acharnée à ce que j'ai compris, c'est le seul truc qui m'inquiète un peu si on part en mission. Mais du coup j'ai pas besoin de tourner la tête toutes les trois secondes. On l'entend venir de loin. Puis on est pas la pour chanter en se tenant la main en groupe autour du feu. J'ai pas besoin qu'elle me raconte sa vie pour avoir le sentiment qu'on peut compter l'un sur l'autre.

Secrets
Ces informations ne sont visibles que pour le joueur et l'équipe admin! Ce sont les secrets du personnage que nous devons connaitre, mais qui peuvent rester un mystère aussi longtemps que le joueur le désir pour les autres membres.