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Colchiques dans les prés
Mar 10 Déc - 11:10
Aubépine
Aubépine
257
Aubépine
25 ans
Intelligence
Sang pur
Animagus (chat du bengale)
Intelligence
https://rementor.forumactif.com/t108-aubepine-enroleehttps://rementor.forumactif.com/t137-de-l-autre-cote-du-miroir
Le souffle un peu court, Aubépine s’accorde une légère pause sur le chemin rocailleux. D’un regard, elle vérifie que sa camarade est toujours là. Devant elles, la montagne se dresse, immobile, infranchissable, arrachant à la jeune sang pur citadine un soupir d’ennui. Il avait fallu que cela tombe sur elles. Une obèse et une poids-plume pour aller chercher des plantes spécifiques en altitude. Alors qu’il y avait tant d’enrôlés en infanterie qui auraient été heureux de s’affronter à qui escalade le mieux ou va le plus vite. Elle remet derrière son oreille l’une des mèches dérangées par le vent.

Corbeau, elle la connaît peu. C’est une jeune femme discrète de sa brigade, qui semble avoir vraiment souffert de sa vie d’avant, pas comme tous ceux qui se plaignent bruyamment de leur passé sulfureux comme s’ils avaient été les seuls à savoir ce qu’est vraiment avoir mal. Et si Pivoine a les oreilles qui sifflent, tant pis pour elle. Certes, elle ne parle pas d’elle, ni de son passé mais pffff qu’est ce que ça se voit sur sa blancheur que Madame est différente et que Madame en souffre. Bref. Tout ça pour dire que perdue dans le quotidien, la slave n’a pas eu le temps de creuser la personnalité de l’officier près d’elle. Et connaissant Sycomore et sa bouderie continuelle en ce moment, lui non plus.

Alors oui, ce travail en binôme aurait pu être une bonne opportunité pour apprendre à se découvrir, à travailler ensemble. Pour connaître les forces et les faiblesses de ses camarades, non pour les exploiter comme on le lui a enseigné toute sa vie mais au contraire pour consolider les premières et effacer les secondes.

Sauf qu’elle n’a jamais été sportive –trop de gras sur les hanches- et qu’avec l’altitude, elle a un peu de mal à respirer. L’Oural mis à part, la Russie n’a jamais tellement été un pays montagnard et puis ce n’était pas là qu’elle allait, elle. Elle regarde autour d’elle. L’herbe est rare. Les arbres petits. Elle a froid, un peu. Elle se dit que sous forme de chat, elle serait plus à l’aise mais alors elle ne pourrait pas aider sa camarade au besoin. Elle attrape sa gourde. Boit une longue gorgée d’eau à la verveine. Passe le tout à sa binôme.

« Tu as de bonnes connaissances en botanique ? » A force de fréquenter Lancelot dans les serres et de le faire parler de ses passions, elle a progressé, elle. Seulement les montagnes ne sont pas les serres. Elle se demande si Odysseus l’a fait exprès. Est-il ce genre d’homme ? Et puis elle se dit que non. Il n’a pas l’air mesquin. Il n’a pas l’air grand-chose. Elle sort la liste. La relit. Ce sont des plantes qu’ils ont vues mais toujours séchées, ou en tige, ou en feuilles. Et elle ne s’est pas embarrassée de prendre son herbier sur elle, merci bien.

Au moins elle ne souffre pas du froid. Elle regarde autour d’elle.

« … Ne seraient-ce pas des colchiques, les fleurs violettes sur notre droite ? »
Re: Colchiques dans les prés
Mar 10 Déc - 13:07
Corbeau
Corbeau
17
20 ans
Je sais paaaaaas
Né moldu
Officier

Aubépine. Le meilleur du pire et surtout le pire pour moi probablement. Je pense que j'aurais préféré travailler avec quelqu'un d'opposé à mon caractère plutôt qu'elle. C'était dommage qu'il y avait juste une anomalie génétique dans ses veines qui faisait que j'avais déjà creusé une tranché entre elle et moi. Cela allait de soit elle ne semblait pas avoir l'air de trop avoir envie de parler, et ça me convenais plutôt. Je ne parlais pas Anglais couramment depuis mon arrivée ici et même si je comprends facilement, j'avais encore du mal à m'exprimer. Mon accent chinois était taillé au couteau et je passais parfois quelques minutes a trouver des synonyme pour me faire comprendre lorsque je ne connais pas le mot d'origine. C'est assez fatiguant, mais depuis mon arrivée, j'ai fait des progrès très rapidement son mon usage de la langue.

Ce genre de promenade ne sont pas tant commune chez moi, mais étant habitué a marcher de longue distance sans m'arrêter, cette montée était un peu fatiguante, mais largement dans mes corde, ce qui m'étonna, c'est de sentir que cela ne semblait pas le cas d'Aubépine. Je l'avais remarqué depuis quelques instants qu'elle semblait s'épuiser a sa respiration devenue assez irrégulière, mais cela m'amusait un peu. C'est un peu sadique certes d'être amusé par la difficulté d'une de ses camarades, mais pour moi, c'était encore une preuve que les Sang-pur était loin d'être la perfection. Pourtant, cela m'intriguait quand même un peu elle semblait déjà un peu plus athlétique que moi, a la base et je ne pouvais pas m'empêcher à ce moment-là de tourner le regard vers elle. Un regard assez froid pour elle, qui ne devait rien vouloir dire d'autres qu'un jugement de ma part.

Elle semblait avoir besoin de s'hydrater et j'ai ralenti un peu le pas à ce moment-là même si je n'avais pas vraiment envie de trainer. Je ne m'attendais pas non plus a ce qu'elle est aussi besoin de parler. Pass de bol pour elle, elle se lançait sur un sujet qui n'étais pas du tout mon fort et je secouai juste négativement la tête a sa première question tout en profitant du fait que la gourde me soit "offerte." J'en pris à mon tour une gorgé sans faire aucune manière de boire derrière, les Sang-pure me dégoûtait mais pas au point de ne plus les voir comme des humains encore, bien qu'ils m'ont toujours regarder comme du bétail.
Elle me désigna ensuite une fleur violette et le nom qu'elle leur avait donné, du moins, supposé m'avais été totalement étranger, voir même pire, je n'en comprenais même pas le sens.

- Cloche-chic...Peut-être.

Je haussais à nouveau les épaules indifférente envers la plante. Vraiment, la botanique n'était pas du out dans mes centres d'intérêt alors que je peine a reconnaître des mauvaise herbe et un trèfle. Pourtant il y avait quelque chose qui m'échapais, alors peut-être que l'exercice était trop idiot pour moi pour que j'arrive a le retenir ou a le comprendre, mais cette courte interraction m'a fait a nouveau oublier la raison de ce qui me fait être ici, avec elle.

-...Pourquoi on est là, déjà ?


Malgré le fait que j'ai été capable de parler l'anglais instantanément a partir du moment ou j'ai avaler cette immonde chose qu'il appelle " sucrerie", j'ai toujours eu un "soucis" avec la langue anglaise. Non pas que j'avais des difficultés a le parler, mais c'était plutôt que j'avais un peu plus de mal a trouver les "bon mots" pour exprimer mes sentiments avec exactitude. Dans ma langue natale, nous avons plusieur mot pour exprimer la même chose sous différent degrés, ce qui n'est pas le cas de cette langue obscure et fade. L'accent n'arrangeant rien a ce fait et l'ennuis qui allait surement m'envahir dans peu de temps n'allait pas arrangé l'affaire.
Re: Colchiques dans les prés
Jeu 9 Jan - 12:57
Aubépine
Aubépine
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Aubépine
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Animagus (chat du bengale)
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La gourde passa sans soucis de l’une à l’autre. Corbeau n’avait montré aucune réticence à boire après elle – il n’y avait bien que Pivoine pour faire ce genre de simagrée. Pas qu’Aubépine lui ait jamais passé de l’eau mais elle ne doutait pas qu’elle serait du genre à en faire toute une histoire – et la sang-pur ne considérait pas les autres nés comme des bêtes pleines de maladie. Tout le monde ici était examiné à l’arrivée par le médicomage et soigné en cas de contagion possible. Le sang, lui, ne passait pas par la salive, cela se saurait et elle et son frère seraient rapidement devenus riches au marché noir. Elle récupéra le contenant, vérifia qu’il était bien bouché et pris encore quelques secondes pour retrouver son souffle tandis qu’elle interrogeait sa camarade. Il fallait vraiment qu’elle perde du poids où on ne l’autoriserait jamais à aller sur le terrain. D’ailleurs, elle ne comprenait pas trop ce que faisait Lancelot à ce propos. Certes, les bouillons étaient souvent maigres mais on la faisait tellement manger qu’elle doutait de perdre quoi que ce soit, même alors qu’elle ne finissait pas tout, son estomac n’étant pas infini.

Finalement, réponse il y eu, difficile et maladroite. Si Aubépine n’est pas du genre à juger quelqu’un sur ses difficultés de prononciation d’une langue – après tout elle ne parle aucune langue asiatique pour le moment donc elle n’a pas à le faire – la suite des brèves paroles du corvidé suffit à répondre à sa question. Sa camarade n’a aucune idée, connaissance ou envie d’être là. Pourquoi Lancelot l’aurait mise en binôme avec une telle fille alors ? Le hasard ? Ou bien une façon détournée de la forcer à se lier avec d’autres gens et d’aider son prochain ? Elle retint un soupir derrière son masque de jeune fille parfaite, son sourire poli mais neutre ne dévoilant rien du léger agacement qu’elle ressentait. Si c’était pour tout faire toute seule, elle aurait préféré la solitude.

Et oui, elle savait que Corbeau était probablement dans les parages pour les protéger en cas d’ennuis parce qu’elle était trop fragile pour le faire seule. Ou que la sécurité basique voulait qu’on n’envoie pas un enrôlé seul dans les montagnes à moins d’un examen un peu trop vicieux. Et ce n’étaient que les deux premières réponses qui lui venaient, il y avait probablement bien d’autres raisons à cet appariement. Elle inspira un bon coup.

« L’instructeur de botanique, Lancelot, nous a demandé de rapporter des colchiques. Ce sont des fleurs violettes, qui poussent à la fin de l’été et au début de l’automne. On les a étudiées en début de session, avec les plantes à usage médical. Normalement, dans tes cours, tu devrais avoir un schéma. »

Si elle avait été jusqu’à prendre des cours. On disait que certains enrôlés ne le faisaient pas. Son frère par exemple avait la mauvaise habitude de se reposer lorsqu’ils avaient cours ensemble et de rattraper à postériori sur les notes de sa jumelle. Sycomore avait le talent pour se le permettre, évidemment. Mais cela montrait tout de même un mauvais exemple. Si seulement son double d’âme voulait bien dormir la nuit ! Passons. Elle réfléchit. Si elle savait exactement quelle était la langue maternelle de la jeune femme, elle pourrait peut-être utiliser un sort de traduction ? Mais cela serait inutile si cette fleur ne poussait pas dans son pays et ça, Aubépine n’en avait aucune idée. Oui, elle avait progressé à force de traîner dans les serres. Elle était même étonnée de tout ce qu’elle avait appris sans même s’en rendre compte. Mais son tout nouveau savoir n’allait pas jusque-là. Du tout.
Re: Colchiques dans les prés
Jeu 9 Jan - 20:09
Corbeau
Corbeau
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Né moldu
Officier
La vie en société n'avais rien du tout d'une vie facile pour moi paradoxalement. J'avais toujours chercher une certaine paix tout au long de ma vie et surtout une liberté totale qu'elle soit dans mes choix, mes actions et les chemin que j'emprunte, pourtant je me sentait continuellement dans une jungle et a l’extérieur c'était encore pire. Pendant cette pause, courte pause et les maigres échange que je donnais avec ma... « camarade » dirons nous, je n'avais pas pu m'empêcher de rester alerte a tout ce qu'il pouvais bien se passer autour de nous. Il n'y avait probablement pas de quoi être autant sur ses garde...enfin si en réalité, j'étais en compagnie d'une Sang-pure après tout et il est hors de question que j'offre ma confiance a ses gens là.

Après avoir passer en revue quelques son autour de nous, je me suis remise a observer cette fille qui semblait presque litteralement au bout de sa vie. Elle m'expoliqua, encore une fois, ce que nous étions sencé fairte ici et c'était bien ce qu'il me semblait, simplement ramasser des fleurs ses... »cloche-chic » ou je ne sais quoi. Pourquoi est-ce qu'il m'avait envoyé moi ? C'est a peine si j'arrive a rester eveiller pendant les cours de botanique. La flore n'a jamais reussit a gagner mon interet autre que de reussir a différencier du poison des baies que l'ont peu trouver dans la nature.

Je laisse un moment de silence en la fixant. Elle ne s'imaginais quand même pas que je me balladait en ce moment avec mes cours de botanique, si ? Lors d' une excursion pareille, s'encombrer avec ce genre de chose n'est pas vraiment mon genre et il n'était pas étonnant qu'elle semble autant épuiser si non seulement, elle semblait avoir du mal a pratiquer cette ascension et si en plus elle se chargeait avec ses livres alors qu'il suffit simplement de photographier cette image dans son esprit. Enfin, toujours est-il que je ne l'avais pas fait et que je n'avais aucune idée si les plantes qu'elle me désignait plus tôt en était, ou non.

-...Ce n'est pas étonnant que tu peine a monter si tu t'es encombrer avec tes cours.

C'était la seule raison que moi je pouvais voir de cette difficulté qu'elle éprouvais. Même si après avoir enconre un peu insister mon regard sur elle, il y avait aussi peut-être autre chose. Elle était maigre, et polus que moi. Depuis mon arrivé ici, j'avais pu prendre un peu de poid en m'habituant a une allimentation régulière et plus saine. Cela m'a été difficile a faire au tout début. Mon estomac refusait d'avaler une assiette complète, mais en insistant, cette pratique m'avais concidérablement changer la vie. Je me sentait encore plus forte, plus endurante. Si j'avais eu un régime pareil toute ma vie, j'aurais probablement pu m'arracher a la captivité depuis plus longtemps.

-...Tu as l'air faible, aussi. Tu devrais manger mieux. Les monté serais aussi moins pénible pour tes jambe de brindille.

Cela m'importait que peu de la façon dont elle aurait pu prendre mon ton sans véritable émotion particulière. Il n'y avais pas de méchanceté la dedans, juste une simple constatation et je lui donnais un conseil simple. On va dire que c’est ma bonne action du jour, de conduire un potentiel ennemie a se renforcer un peu, après tout, elle est ici pour une bonne raison et ce n'est surement pas pour renforcer ses faiblesse.

Soudain, une pensé me vint a l'esprit après mes mot. Je baissa mes yeux au sol en plissant un sourcils. Est-ce que l'instructeur m'avait envoyé avec elle a cause de cela ? Parce qu'il pensait qu'elle ne pouvait pas y arriver seule ? Qu'elle drôle de façon d'encourager ses élève que de les conforter dans leurs point faible et de la sous estimer. Elle n'avancera pas comme ça, mais cela ne me concerne pas vraiment, bien qu'a sa place j'aurais probablement été vexé. Enfin, le miens était d'être incapable de reconnaître une fleur dans la nature, c'était le miens en ce moment mais...je doute très sérieusement que de reconnaître ses fleurs allait jouer un rôle capitale dans mon objectif final.

Re: Colchiques dans les prés
Lun 13 Jan - 15:58
Aubépine
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D’où avait-elle dit qu’elle montait avec ses cours ? Derrière son masque, Aubépine laissa passer une certaine surprise, vaguement hautaine qui se traduisit par un haussement de sourcil. Si elle avait précisé, c’était pour aider sa camarade à s’en souvenir, pas pour sous entendre qu’elle se baladait avec sa prise de note. Tout de même, il était étrange d’accepter une mission qu’on ne comprenait pas, sans réviser par ailleurs. D’autre part, la jeune femme avait remarqué qu’elle avait tendance à être plus scolaire que bon nombre de ses camarades. Sa solitude avait probablement joué dessus. Les officiers et les infanteries semblaient plus des êtres de terrain. Mais là encore, si elle en croyait son jumeau – qui avait, bien entendu et en toute objectivité, toujours raison – il y avait des repérages à faire avant. Des informations à prendre. Que dirait-elle, l’asiatique, à ceux sur lesquels elle a pouvoir de vie ou de mort ? Allez là, je sais pas ce qu’il y a, je m’en rappelle plus et j’ai eu la flemme de chercher ? Enfin. Cela ne valait pas la peine qu’elle se fâche et elle étouffa son élitisme latent en jetant un dernier coup d’œil aux alentours, tandis que le corvidé reprenait avec un nouveau tacle sur sa morphologie.

Pfff. C’était bien de ceux qui n’ont pas de répartie que de tenter de faire de l’humour et du sarcasme sur l’état physique des autres. Elle aurait voulu dire que cela ne l’atteignait pas seulement le poids était son point faible. SA voix retentit dans son esprit. Qu’elle mangeait trop. Qu’elle serait la mort et la ruine de son frère. Qu’elle avait pris toute la place dans le ventre maternel. Que c’était de sa faute s’il était maigre et long au lieu d’être fort comme devait l’être un VRAI homme. Qu’elle était une erreur et n’aurait pas du exister. Elle ne dit rien et le silence qui s’installa entre les deux femmes. C’était si facile de juger quand on avait une morphologie de mannequin. Il fallait admettre que le corvidé était une jolie femme. Qui ne savait pas se mettre en valeur, c’était un fait, mais la féminité s’apprenait alors que la silhouette était là, où non.

« Laissons là les brindilles. Ce sont des fleurs que l’on recherche. » Fruit d’une longue habitude, son ton était aimable et son sourire poli, sans rien laisser passer de l’agacement (et la légère jalousie) qu’elle ressentait. « Puisque tu es en forme, tu irais me cueillir une de ces fleurs que je puisse l’examiner de plus près ? »

Après tout, il n’y avait pas de petit profit et elle n’avait pas envie de crapahuter encore jusqu’au tâches mauves que l’on voyait un peu plus loin. Qui savait, peut-être que de se retrouver nez à nez avec la plante qu’ils recherchaient éveillerait la mémoire de sa camarade. Ou non. Dans tous les cas, elle aurait l’échantillon en main et, avec la forme des pétales, des feuilles et le collant de la sève, pourrait en savoir plus. Sa mémoire faisant office de cours, comme d’habitude. Par camaraderie, cependant, elle se sentit obligée d’ajouter :

« Fait attention si tu as de la sève sur les mains à ne pas les porter à ta bouche. Si ce sont des colchiques, elles sont toxiques et je ne suis pas médicomage… » quand bien même elle avait quelques potions sur elles, demandées à Murène pour servir de contre-poison en cas de morsure de serpent, ingestion de colchique et autre bêtises qu’on pouvait trouver en montagne. Elle retint un soupir. Les cailloux, ce n’étaient vraiment pas ses amis.
Re: Colchiques dans les prés
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