Carte d'identité
Âge & Date de naissance • 22 ans, né le 01/08/ 1997
Pays d'origine • Danemark
Métiers & Formations • Héritier relou, une formation en université magique orientée curse-breaker
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-pur
Baguette • 33 cm, tremble et plume d'oiseau-tonnerre
Patronus • Antilope cervicapre
Avatar • Lukas Nykiel
Âge & Date de naissance • 22 ans, né le 01/08/ 1997
Pays d'origine • Danemark
Métiers & Formations • Héritier relou, une formation en université magique orientée curse-breaker
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-pur
Baguette • 33 cm, tremble et plume d'oiseau-tonnerre
Patronus • Antilope cervicapre
Avatar • Lukas Nykiel
Descriptions
• Physique •
La couronne de boucles brunes teinte à demi en vert vous ment : elle essayerait de vous faire croire qu'Ortie est plus qu'angles et piquants. Le mensonge est tentant à croire. L'auréole chocolat et émeraude adoucit les plis sarcastiques de ses sourires et l'acidité de la langue de vipère de son porteur. Et l'illusion marcherait presque : sous une ombre de barbe qui sent le tabac, entre les grains de beauté comme des constellations perdues, ses traits réguliers ressemblent à ces portraits qui hantent les demeures des sangs-purs et se poursuivent en statue pâle d'une perfection trop banale pour mériter ce nom. Proportions classiques, taille moyenne, beauté conventionnelle... et sous cette façade que l'on a tenté de poncer et polir et lisser, les angles affleurent.
C'est la façon dont il sourit comme on mord, les plis au coin des lèvres acérés et le regard d'acier.
C'est la façon dont il bouge comme un félin, la promesse de griffes sous son velours et l'indépendance à fleur de peau.
C'est la façon dont il parle comme on se bat en duel, l'élocution soignée avec laquelle il articule ses piques et la nonchalance terrible qui formule ses sorts les plus impitoyables.
C'est la façon dont il fend la foule, ses silences comme des promesses d'orage et la rage qui couve sous son vernis sage.
C'est la façon dont ses doigts restent souples et sauvages sur sa baguette – ses phalanges blanches sur le bois tout aussi blanc qu'il tâcherait sans hésiter du meurtre de son éducation et du sang de ses batailles.
• Caractère •
Esprit libre par essence, accoutumé de naissance à ne répondre de rien, Ortie n'aime pas qu'on entrave sa liberté de faire, de dire, de penser – d'être. D'être entièrement. Quiconque tente de l'entraver en fait généralement les frais. Et Ortie n'est pas un tendre. Ses méthodes et ses motivations sont à l'image de ses manières : douteuses. Anarchiste par égoïsme autant que par souci d'excellence, il peine à travailler en équipe, guère aidé en cela par une féroce indépendance et une touche d'impatience. Cerise sur le gâteau, un esprit de contradiction solidement enraciné dans sa rébellion l'éperonne vers l'excellence ou les ennuis dès qu'on lui assure qu'il est impossible qu'il parvienne à être si doué ou/et si bête.
Malgré tout, quand il n'est pas braqué et borné, Ortie peut s'avérer fréquentable – d'une fréquentation douteuse, certes, mais fréquentable quand même. À défaut d'un vrai sens de la justice et de l'équité, une fibre méritocrate sous-tend ses convictions : la pureté du sang ne rend pas compétent. Et tout imbécile qui voudrait la substituer à un réel talent ne mérite rien de moins que la chute douloureuse qui l'attend. En grattant un peu plus, les attentifs découvriront vite que le jeune rebelle possède tout juste assez d'empathie pour tolérer de moins en moins les entraves aux libertés fondamentales d'autrui. S'il ne parle pas de ces sujets, Ortie n'en agit pas moins.
Réservé sur sa vie privée et passée, rieur en public sous son vernis d'impertinence, il a la décence de ne pas être trop mauvais perdant, audacieux (peut-être même un peu trop) et courageux. En construction, aussi. Les ruines du moule familial dans lequel on a tenté de le forcer à rentrer gisent dans son élocution soignée et dans l'habileté de ceux tombés dans le chaudron de la magie dès tout petits. Le secret de sa rébellion dissimulée durant des année prend petit à petit une réalité plus complexe que le caprice et la crise d'adolescence qu'elle a pu être. Maintenant qu'il ne peut plus être masqué, il faudra que le jeune homme commence à se demander qui il est.
• Physique •
La couronne de boucles brunes teinte à demi en vert vous ment : elle essayerait de vous faire croire qu'Ortie est plus qu'angles et piquants. Le mensonge est tentant à croire. L'auréole chocolat et émeraude adoucit les plis sarcastiques de ses sourires et l'acidité de la langue de vipère de son porteur. Et l'illusion marcherait presque : sous une ombre de barbe qui sent le tabac, entre les grains de beauté comme des constellations perdues, ses traits réguliers ressemblent à ces portraits qui hantent les demeures des sangs-purs et se poursuivent en statue pâle d'une perfection trop banale pour mériter ce nom. Proportions classiques, taille moyenne, beauté conventionnelle... et sous cette façade que l'on a tenté de poncer et polir et lisser, les angles affleurent.
C'est la façon dont il sourit comme on mord, les plis au coin des lèvres acérés et le regard d'acier.
C'est la façon dont il bouge comme un félin, la promesse de griffes sous son velours et l'indépendance à fleur de peau.
C'est la façon dont il parle comme on se bat en duel, l'élocution soignée avec laquelle il articule ses piques et la nonchalance terrible qui formule ses sorts les plus impitoyables.
C'est la façon dont il fend la foule, ses silences comme des promesses d'orage et la rage qui couve sous son vernis sage.
C'est la façon dont ses doigts restent souples et sauvages sur sa baguette – ses phalanges blanches sur le bois tout aussi blanc qu'il tâcherait sans hésiter du meurtre de son éducation et du sang de ses batailles.
• Caractère •
Esprit libre par essence, accoutumé de naissance à ne répondre de rien, Ortie n'aime pas qu'on entrave sa liberté de faire, de dire, de penser – d'être. D'être entièrement. Quiconque tente de l'entraver en fait généralement les frais. Et Ortie n'est pas un tendre. Ses méthodes et ses motivations sont à l'image de ses manières : douteuses. Anarchiste par égoïsme autant que par souci d'excellence, il peine à travailler en équipe, guère aidé en cela par une féroce indépendance et une touche d'impatience. Cerise sur le gâteau, un esprit de contradiction solidement enraciné dans sa rébellion l'éperonne vers l'excellence ou les ennuis dès qu'on lui assure qu'il est impossible qu'il parvienne à être si doué ou/et si bête.
Malgré tout, quand il n'est pas braqué et borné, Ortie peut s'avérer fréquentable – d'une fréquentation douteuse, certes, mais fréquentable quand même. À défaut d'un vrai sens de la justice et de l'équité, une fibre méritocrate sous-tend ses convictions : la pureté du sang ne rend pas compétent. Et tout imbécile qui voudrait la substituer à un réel talent ne mérite rien de moins que la chute douloureuse qui l'attend. En grattant un peu plus, les attentifs découvriront vite que le jeune rebelle possède tout juste assez d'empathie pour tolérer de moins en moins les entraves aux libertés fondamentales d'autrui. S'il ne parle pas de ces sujets, Ortie n'en agit pas moins.
Réservé sur sa vie privée et passée, rieur en public sous son vernis d'impertinence, il a la décence de ne pas être trop mauvais perdant, audacieux (peut-être même un peu trop) et courageux. En construction, aussi. Les ruines du moule familial dans lequel on a tenté de le forcer à rentrer gisent dans son élocution soignée et dans l'habileté de ceux tombés dans le chaudron de la magie dès tout petits. Le secret de sa rébellion dissimulée durant des année prend petit à petit une réalité plus complexe que le caprice et la crise d'adolescence qu'elle a pu être. Maintenant qu'il ne peut plus être masqué, il faudra que le jeune homme commence à se demander qui il est.
Chronologie
01/08/ 1997 • L'enfant naît à Odense, au Danemark, deuxième fils d'une famille de sangs-purs traditionalistes. Les siens règnent sur la région depuis, disent-ils, que les premiers sorciers ont inventé les runes qui ornent les pierres du manoir familial.
1998 • Poudlard chute. Pour certains, l'espoir meurt. Pas pour les siens. Il est trop jeune pour s'en souvenir, mais Hjalmar, son aîné, a 9 ans et lui racontera, tout au long de leur enfance, le renouveau qu'attendaient ses proches : les promesses du pouvoir qui leur était dû et d'un ordre plus pur, plus juste pour eux. C'est une purge qui ne fait désordre que parce que ceux qui devraient céder résistent, lui promet-il. Le cauchemar de l'Europe est le rêve des siens.
01/09/2008 • Dans les traces de son aîné, le cadet entre en école magique. Il est brillant, brûlant d'un talent nourri de tradition et de détermination à décrocher l'excellence.
02/10/2010 • Lanceur de sorts accompli, petit prodige de magie, il s'essaye au Quidditch en Poursuiveur, avec un succès modéré.
2011 • Il n'y a pas de grande révélation, pas de premier amour pour qui que ce soit de né moldu, pas de duel remporté par un sang moins pur que le sien, pas de meilleur ami raflé, pas de parents qui lui soient arrachés. Juste l'adolescence, qui rue dans les brancards et réalise, doucement : le monde est à lui... s'il renonce à être lui. S'il fait, dit, pense ce que l'on attend de lui. Le luxe prend un goût amer sur ses lèvres. Il se demande soudain à quel prix les siens vendent-ils leur âme – et à quel prix on exigera qu'il vende la sienne.
02/12/2012 • La première fissure dans sa foi ouvre la voie à une myriade d'autres. La certitude que ces imbéciles de fanatiques font n'importe quoi évolue en sentiment d'injustice poignante. Il pose une fois la question qui dérange : si Machin est nul mais sang-pur, pourquoi est-ce qu'on lui donne le poste que ferait mieux Truc et son sang-mêlé, plus doué ? La punition qui pleut en grêle est la seule réponse dont il a besoin.
01/2013 • Le système est médiocre – au mieux. Mais si l'adolescent peut s'astreindre au secret et au silence, il ne supporte pas l'idée de céder sur ce point. Au prétexte que les cours sont trop lents, il s'aventure dans les bibliothèques scolaires et familiales en quête de bases d'occlumancie.
06/2013 • À l'entretien post-BUSE, quand on lui demande ce qu'il veut faire, l'adolescent répond la vérité : ce qu'il veut. Son enseignant sourit, y voyant une fanfaronade sans danger suite à d'excellents résultats.
04/2014 • Hjalmar se vante à table de ses excellents résultats en traque de rebelles – une histoire de pistage de baguettes qui interpelle son frère. Leurs 8 ans de différence semblent un infini de désaccords, que le cadet gardera pour lui.
01/08/2015 • Le second né de la famille est adulte, s'enchante-t-on. Le second né de la famille est capricieux, déchante-t-on, quand il décline tous les postes qu'on lui offre sur un plateau d'argent.
01/09/2015 • Pour gagner du temps, il se lance dans des études supérieures. Son nom et une somme conséquente lui ouvrent les portes d'une formation prestigieuse. Il y boit, rit, fume, drague, dort en cours d'histoire de la magie, joue au Quidditch et déclare à qui demande qu'il sera peut-être curse-breaker. Une aura d'impertinence et de talent jeté par les fenêtres l'auréole, bouclier nonchalant qui voudrait laisser croire que le jeune homme ne s'intéresse à rien qui ne soit divertissant.
2016 • La première baguette qu'il crée est un bout de bois mal foutu et mal taillé. Elle ne fonctionne probablement que parce que son cœur est autant de magie que de rage. Mais elle marche. Avec elle et avec les suivantes, il s'attelle à ce qui lui plaît le plus : faire ce qu'il veut. Et à partir de cette année, « ce qu'il veut », c'est briser les cages – les dorées et les autres.
2017 • S'appuyant sur les passages secrets de la vieille ville, le jeune homme se lance dans une guérilla personnelle. Ce n'est pas toujours aussi flamboyant qu'il le souhaiterait : parfois, en lieu et place de courses-poursuites épiques avec les rafleurs, il se contente de maléfices sur quiconque maltraite ceux moins capables de se défendre.
2019 • Le rebelle en herbe fait un rêve étrange, un de ceux qui font tout basculer. Il se débat avec, certain que ses frasques l'ont rattrapé. Il rue, il rage, il s'y refuse. L'accès à son cœur est censé être privé, secret – parce qu'en son sein brûle une colère comme un bûcher.
15/05/2019 • Il laisse derrière lui un lit défait, une odeur de tabac, des fringues en vrac et une étude de runes entamée, une fenêtre entrouverte. Il emporte ou efface toute trace de ses baguettes, de ses richesses. Il ne laisse pas de lettre : il n'a pas d'explications à donner, et la confusion d'une disparition en silence est le meilleur brouillage de pistes.
15/05/2019 mais plus tard • Le Portoloin le lâche. Et il tombe de quelques mètres devant cette arche de pierre qui s’ouvre dans un mur immense. Autour de lui, des objets d’apparence divers rangés dans deux paniers, chacun d’un côté de la route. Des jouets pour chien, de vieilles chaussures, un goulot de bouteille de mauvaise vodka vide, des…trucs. Il en saisit un puis deux. Ils sont inoffensifs, sans intérêt. Mais quand il les lance hors de leur rangement, ils y retournent automatiquement. Il le refait pendant au moins un quart d'heure avant de se décider à passer les portes du Domaine.
01/08/ 1997 • L'enfant naît à Odense, au Danemark, deuxième fils d'une famille de sangs-purs traditionalistes. Les siens règnent sur la région depuis, disent-ils, que les premiers sorciers ont inventé les runes qui ornent les pierres du manoir familial.
1998 • Poudlard chute. Pour certains, l'espoir meurt. Pas pour les siens. Il est trop jeune pour s'en souvenir, mais Hjalmar, son aîné, a 9 ans et lui racontera, tout au long de leur enfance, le renouveau qu'attendaient ses proches : les promesses du pouvoir qui leur était dû et d'un ordre plus pur, plus juste pour eux. C'est une purge qui ne fait désordre que parce que ceux qui devraient céder résistent, lui promet-il. Le cauchemar de l'Europe est le rêve des siens.
01/09/2008 • Dans les traces de son aîné, le cadet entre en école magique. Il est brillant, brûlant d'un talent nourri de tradition et de détermination à décrocher l'excellence.
02/10/2010 • Lanceur de sorts accompli, petit prodige de magie, il s'essaye au Quidditch en Poursuiveur, avec un succès modéré.
2011 • Il n'y a pas de grande révélation, pas de premier amour pour qui que ce soit de né moldu, pas de duel remporté par un sang moins pur que le sien, pas de meilleur ami raflé, pas de parents qui lui soient arrachés. Juste l'adolescence, qui rue dans les brancards et réalise, doucement : le monde est à lui... s'il renonce à être lui. S'il fait, dit, pense ce que l'on attend de lui. Le luxe prend un goût amer sur ses lèvres. Il se demande soudain à quel prix les siens vendent-ils leur âme – et à quel prix on exigera qu'il vende la sienne.
02/12/2012 • La première fissure dans sa foi ouvre la voie à une myriade d'autres. La certitude que ces imbéciles de fanatiques font n'importe quoi évolue en sentiment d'injustice poignante. Il pose une fois la question qui dérange : si Machin est nul mais sang-pur, pourquoi est-ce qu'on lui donne le poste que ferait mieux Truc et son sang-mêlé, plus doué ? La punition qui pleut en grêle est la seule réponse dont il a besoin.
01/2013 • Le système est médiocre – au mieux. Mais si l'adolescent peut s'astreindre au secret et au silence, il ne supporte pas l'idée de céder sur ce point. Au prétexte que les cours sont trop lents, il s'aventure dans les bibliothèques scolaires et familiales en quête de bases d'occlumancie.
06/2013 • À l'entretien post-BUSE, quand on lui demande ce qu'il veut faire, l'adolescent répond la vérité : ce qu'il veut. Son enseignant sourit, y voyant une fanfaronade sans danger suite à d'excellents résultats.
04/2014 • Hjalmar se vante à table de ses excellents résultats en traque de rebelles – une histoire de pistage de baguettes qui interpelle son frère. Leurs 8 ans de différence semblent un infini de désaccords, que le cadet gardera pour lui.
01/08/2015 • Le second né de la famille est adulte, s'enchante-t-on. Le second né de la famille est capricieux, déchante-t-on, quand il décline tous les postes qu'on lui offre sur un plateau d'argent.
01/09/2015 • Pour gagner du temps, il se lance dans des études supérieures. Son nom et une somme conséquente lui ouvrent les portes d'une formation prestigieuse. Il y boit, rit, fume, drague, dort en cours d'histoire de la magie, joue au Quidditch et déclare à qui demande qu'il sera peut-être curse-breaker. Une aura d'impertinence et de talent jeté par les fenêtres l'auréole, bouclier nonchalant qui voudrait laisser croire que le jeune homme ne s'intéresse à rien qui ne soit divertissant.
2016 • La première baguette qu'il crée est un bout de bois mal foutu et mal taillé. Elle ne fonctionne probablement que parce que son cœur est autant de magie que de rage. Mais elle marche. Avec elle et avec les suivantes, il s'attelle à ce qui lui plaît le plus : faire ce qu'il veut. Et à partir de cette année, « ce qu'il veut », c'est briser les cages – les dorées et les autres.
2017 • S'appuyant sur les passages secrets de la vieille ville, le jeune homme se lance dans une guérilla personnelle. Ce n'est pas toujours aussi flamboyant qu'il le souhaiterait : parfois, en lieu et place de courses-poursuites épiques avec les rafleurs, il se contente de maléfices sur quiconque maltraite ceux moins capables de se défendre.
2019 • Le rebelle en herbe fait un rêve étrange, un de ceux qui font tout basculer. Il se débat avec, certain que ses frasques l'ont rattrapé. Il rue, il rage, il s'y refuse. L'accès à son cœur est censé être privé, secret – parce qu'en son sein brûle une colère comme un bûcher.
15/05/2019 • Il laisse derrière lui un lit défait, une odeur de tabac, des fringues en vrac et une étude de runes entamée, une fenêtre entrouverte. Il emporte ou efface toute trace de ses baguettes, de ses richesses. Il ne laisse pas de lettre : il n'a pas d'explications à donner, et la confusion d'une disparition en silence est le meilleur brouillage de pistes.
15/05/2019 mais plus tard • Le Portoloin le lâche. Et il tombe de quelques mètres devant cette arche de pierre qui s’ouvre dans un mur immense. Autour de lui, des objets d’apparence divers rangés dans deux paniers, chacun d’un côté de la route. Des jouets pour chien, de vieilles chaussures, un goulot de bouteille de mauvaise vodka vide, des…trucs. Il en saisit un puis deux. Ils sont inoffensifs, sans intérêt. Mais quand il les lance hors de leur rangement, ils y retournent automatiquement. Il le refait pendant au moins un quart d'heure avant de se décider à passer les portes du Domaine.
Pouvoirs spéciaux
• Occlumancie •
Assis dans l'encadrement de la fenêtre, il oscille entre deux mondes. L'intérieur de l'appartement en vrac sent la fumée et le café. L'odeur de la mer grise et blanche s'y mêle et s'y emmêle. L'ensemble couvre une pointe d'odeur plus végétale, dont il sait qu'elle ne vient pas du fond d'absinthe dans sa bouteille abandonnée sur une étude de runes où elle laisse une trace ronde et verte. Il plisse les lèvres en reconnaissant l'une des deux silhouettes qui passe le portail. Hjalmar n'a pas annoncé de visite, mais il ne le fait jamais. Son aîné s'est toujours cru ici en terrain conquis.
D'un geste de baguette et d'un murmure, le plus jeune recouvre le manuel ouvert sur son bureau sous des notes en vrac et des études incomplètes, perd la page. Le chapitre sur l'occlumancie ne regarde pas son frère. C'est son secret à lui – ou plus exactement, le premier et, il l'espère, le plus visible de ses secrets. Alors que les pas résonnent dans l'escalier, il enferme les souvenirs d'illégalités dans une boite, la range au fond de son esprit avec tant d'autres boîtes identiques : une pour les baguettes artisanales, une pour les soirées étudiantes où il rit fort et boit moitié moins qu'il ne le fait croire, une pour les courses-poursuites dans les rues et sur les toits, une pour les matchs de Quidditch, une pour les lettres à sa mère... Quand son aîné ouvre la porte de la pièce, lui referme celle de son esprit.
"Salut, Hjal'. "
Il connaît le hochement sec de contrariété avec lequel il le salue, mais pas la silhouette derrière lui – un homme à peine plus jeune, aux traits taillés à la serpe qui sourit sans réelle chaleur.
"Je suis en ville pour affaires, mais je me suis dit que c'était l'occasion de venir voir comment tu te portais."
"Tu réalises que tu peux inspecter le boulot de tes subordonnés mais plus mes bulletins, à l'âge que j'ai ?"
Le pincement de lèvres de Hjalmar gagne un nouveau niveau et lui creuse le front de rides grinçantes. C'est habituel. Ce qui l'est moins, c'est l'indiscrétion que l'étudiant sent rôder en périphérie de son esprit.
"Nous savons tous les deux que cette... lubie d'esquiver un vrai travail te passera. Ce n'est pas ce qui me préoccupe."
Un haussement de sourcil accueille la déclaration. L'invisible intrusion se fait insistante. Au compte-goutte, le jeune maître des lieux laisse filtrer des bribes du présent pour masquer le reste : l'envie d'une cigarette qui lui brûle le palais, le jeu de la brise dans ses boucles, des parcelles de pensées éphémères sur la raideur avec laquelle se tient son frère, et l'intérêt sincère mais distant pour la tournure que prend la conversation.
"Ton travail à toi, alors ?"
Hjalmar hésite. Dans la sévérité de son regard, le cadet lit les traces de leur dernière dispute et l'aube d'un doute nouveau. L'espion qui gratte à la porte de son esprit tente d'attirer à lui la joute verbale et magique à l'origine de cette distance. L'étudiant substitue la boite qui contient le souvenir pour une autre, plus anodine.
"De la résistance à quelques quartiers d'ici. Tu en as entendu parler, peut-être ?"
"Non."
Il ne parle pas de ses propres exploits, c'est de mauvais goût. Alors les souvenirs de l'escarmouche avec un duo de rafleurs, quelques nuits plus tôt, restent soigneusement rangés dans un recoin de sa mémoire. L'apparente sincérité de la réponse n'empêche pas le fouineur mental de tenter de forcer le passage pour s'inviter plus loin. De bon cœur, l'étudiant le laisse faire, entrouvre la porte de son esprit... pour mieux la lui refermer sur le pied. Le binôme de Hjalmar tressaille alors que la peste poursuit comme si de rien n'était :
"Ne t'en fais pas pour moi. Je ne sors qu'en bonne compagnie."
"Je constate."
Contre la froideur du ton de son frère, il dégaine clope et baguette, allume la première à l'aide de la seconde. Inspire. La fumée roule dans ses poumons. Si le feu peut brûler sans flamme et sans éclats au cœur du rouleau de feuilles de papier et de tabac, sa colère aussi peut rester cachée, se répète-t-il, lissant le sentiment autant que l'inquiétude à l'idée que son aîné ait pu ramener un vrai Legilimens pour viviséquer son esprit. Comme en réponse à la pensée, Hjalmar lance un coup d'oeil à son associé, pince encore les lèvres jusqu'à les réduire à une ligne fine et pâle.
"Je ne te dérange pas plus longtemps, je vois que tu devrais travailler" décrète-t-il avec un œil pour les manuels qui jonchent le bureau. "Fais attention à toi."
L'adieu sonne comme un avertissement à la limite de la menace. Tournant les talons dans un tourbillon de cape et de robes noires, le duo s'en va. L'étudiant expire un cercle de fumée, ferme les yeux pour capter leurs voix, en contrebas.
"… pas perçu de culpabilité ou de mensonge. Mais je n'ai pas réussi à plonger trop en profondeur. Voulez-vous que je revienne avec... ?"
"Non. Mon frère n'est probablement qu'un petit con talentueux, rien qui doive nous distraire."
Les voix se perdent dans la brise marine. Le cadet sourit, acide. Évidemment qu'il n'a pas réussi à aller plus loin. La grande-tante Abelone y a veillé, la vieille rusée, le jour où il est arrivé chez elle pour les vacances, armé d'un livre sur l'occlumancie, de bases théoriques et de juste assez de connaissances pour savoir l'essentiel : la grande-tante Abelone aime les chats les plus laids du monde (du moins elle prétend qu'il s'agit de chats), l'enseignement et, à sa façon de vieille dame traditionaliste, fouiner dans les rumeurs et la tête des gens de moindre rang sans qu'on puisse lui rendre la pareille. Laissant la brise emporter les cendres de sa cigarette vers l'océan, il note de lui envoyer un mot de remerciement pour ses cours et conseils.
• Occlumancie •
Assis dans l'encadrement de la fenêtre, il oscille entre deux mondes. L'intérieur de l'appartement en vrac sent la fumée et le café. L'odeur de la mer grise et blanche s'y mêle et s'y emmêle. L'ensemble couvre une pointe d'odeur plus végétale, dont il sait qu'elle ne vient pas du fond d'absinthe dans sa bouteille abandonnée sur une étude de runes où elle laisse une trace ronde et verte. Il plisse les lèvres en reconnaissant l'une des deux silhouettes qui passe le portail. Hjalmar n'a pas annoncé de visite, mais il ne le fait jamais. Son aîné s'est toujours cru ici en terrain conquis.
D'un geste de baguette et d'un murmure, le plus jeune recouvre le manuel ouvert sur son bureau sous des notes en vrac et des études incomplètes, perd la page. Le chapitre sur l'occlumancie ne regarde pas son frère. C'est son secret à lui – ou plus exactement, le premier et, il l'espère, le plus visible de ses secrets. Alors que les pas résonnent dans l'escalier, il enferme les souvenirs d'illégalités dans une boite, la range au fond de son esprit avec tant d'autres boîtes identiques : une pour les baguettes artisanales, une pour les soirées étudiantes où il rit fort et boit moitié moins qu'il ne le fait croire, une pour les courses-poursuites dans les rues et sur les toits, une pour les matchs de Quidditch, une pour les lettres à sa mère... Quand son aîné ouvre la porte de la pièce, lui referme celle de son esprit.
"Salut, Hjal'. "
Il connaît le hochement sec de contrariété avec lequel il le salue, mais pas la silhouette derrière lui – un homme à peine plus jeune, aux traits taillés à la serpe qui sourit sans réelle chaleur.
"Je suis en ville pour affaires, mais je me suis dit que c'était l'occasion de venir voir comment tu te portais."
"Tu réalises que tu peux inspecter le boulot de tes subordonnés mais plus mes bulletins, à l'âge que j'ai ?"
Le pincement de lèvres de Hjalmar gagne un nouveau niveau et lui creuse le front de rides grinçantes. C'est habituel. Ce qui l'est moins, c'est l'indiscrétion que l'étudiant sent rôder en périphérie de son esprit.
"Nous savons tous les deux que cette... lubie d'esquiver un vrai travail te passera. Ce n'est pas ce qui me préoccupe."
Un haussement de sourcil accueille la déclaration. L'invisible intrusion se fait insistante. Au compte-goutte, le jeune maître des lieux laisse filtrer des bribes du présent pour masquer le reste : l'envie d'une cigarette qui lui brûle le palais, le jeu de la brise dans ses boucles, des parcelles de pensées éphémères sur la raideur avec laquelle se tient son frère, et l'intérêt sincère mais distant pour la tournure que prend la conversation.
"Ton travail à toi, alors ?"
Hjalmar hésite. Dans la sévérité de son regard, le cadet lit les traces de leur dernière dispute et l'aube d'un doute nouveau. L'espion qui gratte à la porte de son esprit tente d'attirer à lui la joute verbale et magique à l'origine de cette distance. L'étudiant substitue la boite qui contient le souvenir pour une autre, plus anodine.
"De la résistance à quelques quartiers d'ici. Tu en as entendu parler, peut-être ?"
"Non."
Il ne parle pas de ses propres exploits, c'est de mauvais goût. Alors les souvenirs de l'escarmouche avec un duo de rafleurs, quelques nuits plus tôt, restent soigneusement rangés dans un recoin de sa mémoire. L'apparente sincérité de la réponse n'empêche pas le fouineur mental de tenter de forcer le passage pour s'inviter plus loin. De bon cœur, l'étudiant le laisse faire, entrouvre la porte de son esprit... pour mieux la lui refermer sur le pied. Le binôme de Hjalmar tressaille alors que la peste poursuit comme si de rien n'était :
"Ne t'en fais pas pour moi. Je ne sors qu'en bonne compagnie."
"Je constate."
Contre la froideur du ton de son frère, il dégaine clope et baguette, allume la première à l'aide de la seconde. Inspire. La fumée roule dans ses poumons. Si le feu peut brûler sans flamme et sans éclats au cœur du rouleau de feuilles de papier et de tabac, sa colère aussi peut rester cachée, se répète-t-il, lissant le sentiment autant que l'inquiétude à l'idée que son aîné ait pu ramener un vrai Legilimens pour viviséquer son esprit. Comme en réponse à la pensée, Hjalmar lance un coup d'oeil à son associé, pince encore les lèvres jusqu'à les réduire à une ligne fine et pâle.
"Je ne te dérange pas plus longtemps, je vois que tu devrais travailler" décrète-t-il avec un œil pour les manuels qui jonchent le bureau. "Fais attention à toi."
L'adieu sonne comme un avertissement à la limite de la menace. Tournant les talons dans un tourbillon de cape et de robes noires, le duo s'en va. L'étudiant expire un cercle de fumée, ferme les yeux pour capter leurs voix, en contrebas.
"… pas perçu de culpabilité ou de mensonge. Mais je n'ai pas réussi à plonger trop en profondeur. Voulez-vous que je revienne avec... ?"
"Non. Mon frère n'est probablement qu'un petit con talentueux, rien qui doive nous distraire."
Les voix se perdent dans la brise marine. Le cadet sourit, acide. Évidemment qu'il n'a pas réussi à aller plus loin. La grande-tante Abelone y a veillé, la vieille rusée, le jour où il est arrivé chez elle pour les vacances, armé d'un livre sur l'occlumancie, de bases théoriques et de juste assez de connaissances pour savoir l'essentiel : la grande-tante Abelone aime les chats les plus laids du monde (du moins elle prétend qu'il s'agit de chats), l'enseignement et, à sa façon de vieille dame traditionaliste, fouiner dans les rumeurs et la tête des gens de moindre rang sans qu'on puisse lui rendre la pareille. Laissant la brise emporter les cendres de sa cigarette vers l'océan, il note de lui envoyer un mot de remerciement pour ses cours et conseils.
Joueur
Pseudo • Illy
Age • 27 ans déjà °-°
Commentaires & suggestions • Je vous aime, continuez comme ça <3
Comment nous avez-vous trouvés ? • J'ai suivi une pie~
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • meure.
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Halloween & aki the space corgi