Carte d'identité
Âge & Date de naissance • 24 ans - 18 Novembre 1995
Pays d'origine • Angleterre
Métiers & Formations • Études dans les métiers du livre et de l'édition
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-pur
Baguette • Poirier, Épine de Monstre du fleuve Blanc, Souple, 25cm.
Patronus • Une martre
Avatar • Jenna-Louise Coleman
Âge & Date de naissance • 24 ans - 18 Novembre 1995
Pays d'origine • Angleterre
Métiers & Formations • Études dans les métiers du livre et de l'édition
Statut Civil • Célibataire
Sang sorcier • Sang-pur
Baguette • Poirier, Épine de Monstre du fleuve Blanc, Souple, 25cm.
Patronus • Une martre
Avatar • Jenna-Louise Coleman
Descriptions
• Physique •
Cassiopée, on ne la remarque pas. Elle pourrait presque être transparente. Elle est jolie, pourtant, avec sa peau pâle, son visage de poupée et ses yeux noisette qui pétillent lorsque la lumière s'y réfléchit, mais il est clair que la demoiselle ne cherche pas à être sur le devant de la scène. Son corps est fluet, sans trop de formes, plutôt longiligne, petite aussi. Ses vêtements sont toujours les mêmes, comme si elle avait l'habitude de n'utiliser que très peu d'entre eux, une variation ou une autre pour passer inaperçu: une chemise à col rond revêtue d'un pull de couleur souvent sombre, une paire de ballerines qui amenuise le bruit de ses pas, parfois une robe lorsqu'il faut faire un effort, drapée d'un cardigan. Ses sourires semblent tout aussi fragiles, peu assumés, même si le plissement de ses lèvres éclaire souvent ses traits. Elle a toujours l'air un peu perdue dans ses pensées, rêvassant, s'inquiétant parfois comme le montre le pli de son front qui a du mal à s'estomper. Son visage d'ailleurs reste très expressif: si elle cherche à se fondre dans la masse, elle ne cache pas pour autant ses réactions. Elles sont ténues, mesurées, mais bien présentes.
Son allure est discrète, modeste, sa voix s'entend à peine. Elle ne cherche d'ailleurs pas à l'élever bien haut, ou à se faire écouter. Elle se fond dans le décor, et on l'oublie bien vite.
• Caractère •
La première chose que l’on remarque lorsqu’on côtoie Cassiopeia, si on la remarque tout du moins, c’est à quel point elle peut être réservée. Elle n’ira pas se présenter aux autres, elle ne cherchera pas à participer aux conversations. Au sein d’un groupe, elle écoute plus qu’elle ne parle et se tient en retrait, comme par peur de déranger. Elle ne fait pas de vague, et ça se voit. Certains perçoivent cela comme de la timidité maladive. D’autres, peut-être plus observateur, peuvent se rendre compte que cet isolement est plutôt volontaire. De ce fait, il est bien difficile parfois de cerner la belle, car on entend très peu son opinion ou même tout simplement le son de sa voix.
C’est une enfant sage au caractère docile, facilement influençable. Elle n’ose pas dire non, surtout pas aux personnes qui l’impressionnent ou auxquelles elle aurait pu s’attacher, par peur d’être rejetée sans doute. Elle ne le fera que dans de rares cas, et souvent pour éviter à ces personnes un danger trop important. Malgré cette nature malléable et discrète et sa facilité à se retrouver seule, elle souhaite se faire accepter, souhaite être aimé, accueillie. Elle ne sait juste pas vraiment comment s’y prendre.
Sa douceur cache cependant une grande force mentale et une loyauté sans faille. Lorsqu’on lui confie une tâche, elle sera effectuée du mieux de ses capacités, de façon souvent astucieuse, bien qu’un peu scolaire. Adepte des mystères et des codes, elle possède une intelligence particulière et une très bonne mémoire. Elle aime aider les autres, aime se sentir utile tant qu’elle ne se retrouve pas au centre de l’attention. Lorsqu’on apprend à la connaître, elle peut même se révéler adorable, pleine de vie et d’une joie touchante. Mais pour cela, il faut réussir à l’apprivoiser.
• Physique •
Cassiopée, on ne la remarque pas. Elle pourrait presque être transparente. Elle est jolie, pourtant, avec sa peau pâle, son visage de poupée et ses yeux noisette qui pétillent lorsque la lumière s'y réfléchit, mais il est clair que la demoiselle ne cherche pas à être sur le devant de la scène. Son corps est fluet, sans trop de formes, plutôt longiligne, petite aussi. Ses vêtements sont toujours les mêmes, comme si elle avait l'habitude de n'utiliser que très peu d'entre eux, une variation ou une autre pour passer inaperçu: une chemise à col rond revêtue d'un pull de couleur souvent sombre, une paire de ballerines qui amenuise le bruit de ses pas, parfois une robe lorsqu'il faut faire un effort, drapée d'un cardigan. Ses sourires semblent tout aussi fragiles, peu assumés, même si le plissement de ses lèvres éclaire souvent ses traits. Elle a toujours l'air un peu perdue dans ses pensées, rêvassant, s'inquiétant parfois comme le montre le pli de son front qui a du mal à s'estomper. Son visage d'ailleurs reste très expressif: si elle cherche à se fondre dans la masse, elle ne cache pas pour autant ses réactions. Elles sont ténues, mesurées, mais bien présentes.
Son allure est discrète, modeste, sa voix s'entend à peine. Elle ne cherche d'ailleurs pas à l'élever bien haut, ou à se faire écouter. Elle se fond dans le décor, et on l'oublie bien vite.
• Caractère •
La première chose que l’on remarque lorsqu’on côtoie Cassiopeia, si on la remarque tout du moins, c’est à quel point elle peut être réservée. Elle n’ira pas se présenter aux autres, elle ne cherchera pas à participer aux conversations. Au sein d’un groupe, elle écoute plus qu’elle ne parle et se tient en retrait, comme par peur de déranger. Elle ne fait pas de vague, et ça se voit. Certains perçoivent cela comme de la timidité maladive. D’autres, peut-être plus observateur, peuvent se rendre compte que cet isolement est plutôt volontaire. De ce fait, il est bien difficile parfois de cerner la belle, car on entend très peu son opinion ou même tout simplement le son de sa voix.
C’est une enfant sage au caractère docile, facilement influençable. Elle n’ose pas dire non, surtout pas aux personnes qui l’impressionnent ou auxquelles elle aurait pu s’attacher, par peur d’être rejetée sans doute. Elle ne le fera que dans de rares cas, et souvent pour éviter à ces personnes un danger trop important. Malgré cette nature malléable et discrète et sa facilité à se retrouver seule, elle souhaite se faire accepter, souhaite être aimé, accueillie. Elle ne sait juste pas vraiment comment s’y prendre.
Sa douceur cache cependant une grande force mentale et une loyauté sans faille. Lorsqu’on lui confie une tâche, elle sera effectuée du mieux de ses capacités, de façon souvent astucieuse, bien qu’un peu scolaire. Adepte des mystères et des codes, elle possède une intelligence particulière et une très bonne mémoire. Elle aime aider les autres, aime se sentir utile tant qu’elle ne se retrouve pas au centre de l’attention. Lorsqu’on apprend à la connaître, elle peut même se révéler adorable, pleine de vie et d’une joie touchante. Mais pour cela, il faut réussir à l’apprivoiser.
Chronologie
1996 • Naissance de Cassiopeia en Angleterre. Si son père se tient éloigné de la politique, plutôt désintéressé par le climat ambiant, sa mère s'implique fortement dans les mouvements fidèles au Mage-Noir. Elle est d'ailleurs ravie d'avoir accouché d'une fille qui peut, sur le long terme, être utilisée pour former des alliances avec d'autres familles de sang-pur.
1998 • Le père de Cassiopeia s'enfuit vers l'Irlande à l'aube de la guerre et emporte sa fille avec lui pour la protéger de l'emprise de sa mère.
1999 • Installation en Irlande sous une fausse identité. Pour pouvoir vivre, son père vend ses talents de runistes et rend de menus services à la communauté magique des alentours. Ces 'services' sont souvent de nature illégale. Cassiopéia est alors trop petite pour réellement comprendre ce qui se trame.
2000 • Son père engage un précepteur sorcier pour qu'il s'occupe de l'éducation de la jeune fille. Pour donner au change et comme ils sont en fuite, elle est également inscrite à l'école moldue et reçoit donc ces deux éducations parfois diamétricalement opposées. Elle apprendra la musique, le piano et le dessin en grandissant. Il souhaite que son éducation s'étendent également au 'savoir-vivre'.
2004 • Renvoie du précepteur. Son père restreint le cerle social qui les entoure par sécurité. Les visites de l'extérieur se sont plus rares, plus secrètes. Certaines pièces de la maison reculée qu'ils occupent ne sont plus accessibles à Cassiopeia.
2005 • Son père se charge de son éducation magique. C'est un homme impatient et exigeant mais jamais violent envers sa fille, ni physiquement, ni verbalement. Une certaine complicité se forme d'ailleurs dans leur solitude commune.
2006 • Après maintes négociations, des instructeurs moldus triés sur le volet complètent l'éducation de Cassiopéia pendant son adolescence. Elle passe la plupart de ses journées dans les livres ou dans le jardin à l'extérieur de la propriété à étudier et rêvasser. Elle découvre les histoires de mystères moldues et commence à s'intéresse aux méthodes de codes, de messages secrets, passion qu'elle gardera tout au long de sa vie.
2010 • Apprentissage de l'animagie.
2012 • Discussions houleuses entre la jeune femme et son père, si tant est que les protestations de Cassiopeia puissent s'élever plus haut qu'un murmure. Quand bien même, elle refuse de reculer et insiste pour pouvoir étudier à l'université. Son père finit par céder à contrecoeur, et reste en charge du lieu d'étude et du choix du cursus.
2013 • Déménagement aux alentours de Galway.
2014 • Début des études en métiers du livre. L'étude de la magie est mise de côté pendant ces années. Cassiopeia se fond dans la masse. Elle prend des cours de théâtre, proposés optionnellement, mais ne se rend à aucune représentation publique.
2017 • Diplômée de l'Université de Galway. Son père n'assiste pas à la cérémonie. Consciente de leur situation, Cassiopeia rennonce à travailler en ville et concentre le plus gros de son travail sur l'édition de manuscrits en ligne. Elle promet à son père que l'utilisation de moyens moldus rend sa situation plus sûre.
2018 • Fin d'année. La mère de Cassiopeia les retrouve. Son père est capturé. Cassiopeia est emmenée dans une demeure sécurisée en attendant son passage en Angleterre dans les semaines ou mois qui viennent. Elle fait semblant d'avoir toujours voulu connaître sa mère et d'adhérer aux idées qui lui sont proposées afin de ne pas éveiller les soupçons.
2019 • Cassiopeia s'enfuit. La maison a été protégée contre les transformations magiques venant de l'extérieur, mais sa mère n'avait pas envisagé le fait que sa fille était une animagie. Préparée pour cette enventualité, son père a mis en place tout ce qui était en son possible pour que sa fille puisse entre en contact avec des des activistes au sein de la résistance, et être mise en sécurité. Quelques semaines plus tard, elle rêve de son recrutement.
1996 • Naissance de Cassiopeia en Angleterre. Si son père se tient éloigné de la politique, plutôt désintéressé par le climat ambiant, sa mère s'implique fortement dans les mouvements fidèles au Mage-Noir. Elle est d'ailleurs ravie d'avoir accouché d'une fille qui peut, sur le long terme, être utilisée pour former des alliances avec d'autres familles de sang-pur.
1998 • Le père de Cassiopeia s'enfuit vers l'Irlande à l'aube de la guerre et emporte sa fille avec lui pour la protéger de l'emprise de sa mère.
1999 • Installation en Irlande sous une fausse identité. Pour pouvoir vivre, son père vend ses talents de runistes et rend de menus services à la communauté magique des alentours. Ces 'services' sont souvent de nature illégale. Cassiopéia est alors trop petite pour réellement comprendre ce qui se trame.
2000 • Son père engage un précepteur sorcier pour qu'il s'occupe de l'éducation de la jeune fille. Pour donner au change et comme ils sont en fuite, elle est également inscrite à l'école moldue et reçoit donc ces deux éducations parfois diamétricalement opposées. Elle apprendra la musique, le piano et le dessin en grandissant. Il souhaite que son éducation s'étendent également au 'savoir-vivre'.
2004 • Renvoie du précepteur. Son père restreint le cerle social qui les entoure par sécurité. Les visites de l'extérieur se sont plus rares, plus secrètes. Certaines pièces de la maison reculée qu'ils occupent ne sont plus accessibles à Cassiopeia.
2005 • Son père se charge de son éducation magique. C'est un homme impatient et exigeant mais jamais violent envers sa fille, ni physiquement, ni verbalement. Une certaine complicité se forme d'ailleurs dans leur solitude commune.
2006 • Après maintes négociations, des instructeurs moldus triés sur le volet complètent l'éducation de Cassiopéia pendant son adolescence. Elle passe la plupart de ses journées dans les livres ou dans le jardin à l'extérieur de la propriété à étudier et rêvasser. Elle découvre les histoires de mystères moldues et commence à s'intéresse aux méthodes de codes, de messages secrets, passion qu'elle gardera tout au long de sa vie.
2010 • Apprentissage de l'animagie.
2012 • Discussions houleuses entre la jeune femme et son père, si tant est que les protestations de Cassiopeia puissent s'élever plus haut qu'un murmure. Quand bien même, elle refuse de reculer et insiste pour pouvoir étudier à l'université. Son père finit par céder à contrecoeur, et reste en charge du lieu d'étude et du choix du cursus.
2013 • Déménagement aux alentours de Galway.
2014 • Début des études en métiers du livre. L'étude de la magie est mise de côté pendant ces années. Cassiopeia se fond dans la masse. Elle prend des cours de théâtre, proposés optionnellement, mais ne se rend à aucune représentation publique.
2017 • Diplômée de l'Université de Galway. Son père n'assiste pas à la cérémonie. Consciente de leur situation, Cassiopeia rennonce à travailler en ville et concentre le plus gros de son travail sur l'édition de manuscrits en ligne. Elle promet à son père que l'utilisation de moyens moldus rend sa situation plus sûre.
2018 • Fin d'année. La mère de Cassiopeia les retrouve. Son père est capturé. Cassiopeia est emmenée dans une demeure sécurisée en attendant son passage en Angleterre dans les semaines ou mois qui viennent. Elle fait semblant d'avoir toujours voulu connaître sa mère et d'adhérer aux idées qui lui sont proposées afin de ne pas éveiller les soupçons.
2019 • Cassiopeia s'enfuit. La maison a été protégée contre les transformations magiques venant de l'extérieur, mais sa mère n'avait pas envisagé le fait que sa fille était une animagie. Préparée pour cette enventualité, son père a mis en place tout ce qui était en son possible pour que sa fille puisse entre en contact avec des des activistes au sein de la résistance, et être mise en sécurité. Quelques semaines plus tard, elle rêve de son recrutement.
Pouvoirs spéciaux
• Pouvoir spécial #1 •
Treize ans.
Les livres furent posés devant elle alors qu’elle célébrait son treizième anniversaire. Ce n’était pas la première fois que son père mentionnait la possibilité de lui faire étudier la transformation d’humains en animaux et plus particulièrement le procédé d’animagie et pour tout avouer, Cassiopée était un peu impatiente. Elle n’avait pas réclamé, bien entendu. Elle n’avait même pas mentionné le nom de la matière depuis que son père, Élias, lui avait dit qu’elle l'étudierait. C’était quelque chose d’établi. Son père revenait rarement sur ses propos. Alors elle avait attendu sagement, comme elle attendait toujours, essayant d’imaginer quel animal elle deviendrait, en quoi il pourrait lui être utile. Est-ce que la transformation serait douloureuse? Les sensations seraient-elles différentes? C’était une forme de magie tellement complexe, qui lui paraissait tellement étrangère pour son jeune âge.
La première partie de son apprentissage se passa exactement comme elle l’avait envisagé et comme la plupart de ses leçons se déroulaient. Elle étudia la théorie. Elle lu de multiples récits du procédé racontés par des sorciers du monde entier, d’époques et d’âges variés. Des professeurs de métamorphose, des amateurs, des médicomages, des spécialistes du flux magique, toutes les informations qu’il était possible d’avoir sur le sujet semblait se trouver sous ses yeux. Bien sûr, elle ne comprenait pas encore tout. Elle n’avait que treize ans, après tout, et même si elle se pensait assez mûre pour son âge, elle savait qu’elle avait encore beaucoup de choses à apprendre.
(Cette pensée la faisait beaucoup sourire. C’était un réconfort plutôt qu’une punition.)
Bien entendu, elle avait tout de même un peu peur. Toutes ces horribles transformations qui s’étaient mal passées, ces déformations qui ne pouvaient être soignées… D’accord, elle n’allait plus à l’école et ne serait donc pas moquée par ses petits camarades si elle arrivait avec des poils de chat sur le visage ou autre bizarrerie, mais qu’en serait-il de ses précepteurs? Pourrait-elle encore les voir? Ils étaient sa seule compagnie à l’exception de son père (et des personnes venants pour demander des services à Élias, mais elle ne les voyait qu’un court instant lorsqu’il passait le pas de la porte). Ils disaient tous qu’elle était une petite fille exemplaire, qu’elle travaillait bien. Elle ne voulait pas que son père les renvoie parce que des cornes lui étaient poussées sur la tête.
Tout au fond d’elle, elle savait bien cependant qu’elle n’avait pas à s’inquiéter autant quant à la réussite du projet. Puisque son père souhaitait lui apprendre, cela signifiait qu’ils y travailleraient tous les deux jusqu’à ce qu’elle réussisse. De la même façon qu’il ne parlait jamais pour ne rien dire, son père ne faisait pas les choses au hasard et elle avait une confiance aveugle en son jugement. S’il la pensait prête, et bien, elle le serait. Elle devrait l’être.
Quinze ans.
“Tu es prête.” Ça n’avait pas été formulée comme une question. Ça n’en était pas une, non plus. Cassiopeia acquiesça d’un petit signe de tête avant de placer précautionneusement la feuille de mandragore contre son palet. Cette étape serait, elle le savait, la plus simple. Ne pas parler pendant un mois n’était pas des plus compliqué pour elle. Somme toute, si elle avait à communiquer avec son père, elle pourrait toujours écrire dans un coin de carnet. La maison était assez silencieuse pour que les questions ne soient pas nécessaires, et elle connaissait déjà le protocole par coeur. Étrangement, le reste du processus se passa sans encombre. Elle craignait que son niveau en potions ne lui crée des soucis, mais son père l’accompagna à chaque étape, corrigeant ses gestes, les guidant. Sa présence était rassurante. Elle avait l’impression de rendre un devoir où le professeur se permettait de l’aiguiller pendant l’examen. Si son père avait beaucoup insisté pour qu’elle étudie le plus sérieusement du monde les divers livres sur le sujet, il n’avait jamais considéré de la laisser faire cet essai toute seule.
La tempête vint, comme son père l’avait prévu. La potion n’avait pas un goût agréable. Elle grimaça beaucoup en la buvant. Puis, la douleur. Plus de douleur qu’elle n’a jamais ressenti auparavant. Comme si quelqu’un s’amusait à réarranger tous les os de son squelette - ce qui, en réalité, est exactement ce qui se passe. Elle crie. Elle ne peut s’en empêcher, mais elle sait que ça n’aura pas d’importance. La maison est sécurisée et personne ne la trouvera, trempée et agenouillée au milieu du jardin. Sa respiration s’accélera jusqu’à qu’elle ne puisse pratiquement plus respirer, un tourbillon de sensations contradictoire et puis…
Lorsqu’elle se releva quelques minutes plus tard, son père souriait. Il la prit dans ses bras. Il ne l’avait pas fait depuis longtemps, et elle profita de chaque seconde. Il semblait fier, heureux. Peut-être même impressionné?
“C’est ta porte de sortie.” Il lui murmura à l’oreille, clairement ému. “Utilise-là avec précaution.”
Elle avait pris le soin de s’observer dans le miroir de sa chambre au travers de la vision de l’animal dont elle avait adopté la forme. Des petites oreilles arrondies, une fourrure brune semblable à la couleur de ses cheveux mais plus clair au niveau de la poitrine, presque crème. Sa queue était longue et touffue, elle devait se retenir de l’agiter trop fortement et faire tomber les quelques effets personnels qu’elle gardait sur son bureau.
Un petit animal, discret, passe partout, et selon ses lectures plutôt solitaire.
Un animal somme toute approprié.
• Pouvoir spécial #1 •
Treize ans.
Les livres furent posés devant elle alors qu’elle célébrait son treizième anniversaire. Ce n’était pas la première fois que son père mentionnait la possibilité de lui faire étudier la transformation d’humains en animaux et plus particulièrement le procédé d’animagie et pour tout avouer, Cassiopée était un peu impatiente. Elle n’avait pas réclamé, bien entendu. Elle n’avait même pas mentionné le nom de la matière depuis que son père, Élias, lui avait dit qu’elle l'étudierait. C’était quelque chose d’établi. Son père revenait rarement sur ses propos. Alors elle avait attendu sagement, comme elle attendait toujours, essayant d’imaginer quel animal elle deviendrait, en quoi il pourrait lui être utile. Est-ce que la transformation serait douloureuse? Les sensations seraient-elles différentes? C’était une forme de magie tellement complexe, qui lui paraissait tellement étrangère pour son jeune âge.
La première partie de son apprentissage se passa exactement comme elle l’avait envisagé et comme la plupart de ses leçons se déroulaient. Elle étudia la théorie. Elle lu de multiples récits du procédé racontés par des sorciers du monde entier, d’époques et d’âges variés. Des professeurs de métamorphose, des amateurs, des médicomages, des spécialistes du flux magique, toutes les informations qu’il était possible d’avoir sur le sujet semblait se trouver sous ses yeux. Bien sûr, elle ne comprenait pas encore tout. Elle n’avait que treize ans, après tout, et même si elle se pensait assez mûre pour son âge, elle savait qu’elle avait encore beaucoup de choses à apprendre.
(Cette pensée la faisait beaucoup sourire. C’était un réconfort plutôt qu’une punition.)
Bien entendu, elle avait tout de même un peu peur. Toutes ces horribles transformations qui s’étaient mal passées, ces déformations qui ne pouvaient être soignées… D’accord, elle n’allait plus à l’école et ne serait donc pas moquée par ses petits camarades si elle arrivait avec des poils de chat sur le visage ou autre bizarrerie, mais qu’en serait-il de ses précepteurs? Pourrait-elle encore les voir? Ils étaient sa seule compagnie à l’exception de son père (et des personnes venants pour demander des services à Élias, mais elle ne les voyait qu’un court instant lorsqu’il passait le pas de la porte). Ils disaient tous qu’elle était une petite fille exemplaire, qu’elle travaillait bien. Elle ne voulait pas que son père les renvoie parce que des cornes lui étaient poussées sur la tête.
Tout au fond d’elle, elle savait bien cependant qu’elle n’avait pas à s’inquiéter autant quant à la réussite du projet. Puisque son père souhaitait lui apprendre, cela signifiait qu’ils y travailleraient tous les deux jusqu’à ce qu’elle réussisse. De la même façon qu’il ne parlait jamais pour ne rien dire, son père ne faisait pas les choses au hasard et elle avait une confiance aveugle en son jugement. S’il la pensait prête, et bien, elle le serait. Elle devrait l’être.
***
Quinze ans.
“Tu es prête.” Ça n’avait pas été formulée comme une question. Ça n’en était pas une, non plus. Cassiopeia acquiesça d’un petit signe de tête avant de placer précautionneusement la feuille de mandragore contre son palet. Cette étape serait, elle le savait, la plus simple. Ne pas parler pendant un mois n’était pas des plus compliqué pour elle. Somme toute, si elle avait à communiquer avec son père, elle pourrait toujours écrire dans un coin de carnet. La maison était assez silencieuse pour que les questions ne soient pas nécessaires, et elle connaissait déjà le protocole par coeur. Étrangement, le reste du processus se passa sans encombre. Elle craignait que son niveau en potions ne lui crée des soucis, mais son père l’accompagna à chaque étape, corrigeant ses gestes, les guidant. Sa présence était rassurante. Elle avait l’impression de rendre un devoir où le professeur se permettait de l’aiguiller pendant l’examen. Si son père avait beaucoup insisté pour qu’elle étudie le plus sérieusement du monde les divers livres sur le sujet, il n’avait jamais considéré de la laisser faire cet essai toute seule.
La tempête vint, comme son père l’avait prévu. La potion n’avait pas un goût agréable. Elle grimaça beaucoup en la buvant. Puis, la douleur. Plus de douleur qu’elle n’a jamais ressenti auparavant. Comme si quelqu’un s’amusait à réarranger tous les os de son squelette - ce qui, en réalité, est exactement ce qui se passe. Elle crie. Elle ne peut s’en empêcher, mais elle sait que ça n’aura pas d’importance. La maison est sécurisée et personne ne la trouvera, trempée et agenouillée au milieu du jardin. Sa respiration s’accélera jusqu’à qu’elle ne puisse pratiquement plus respirer, un tourbillon de sensations contradictoire et puis…
Lorsqu’elle se releva quelques minutes plus tard, son père souriait. Il la prit dans ses bras. Il ne l’avait pas fait depuis longtemps, et elle profita de chaque seconde. Il semblait fier, heureux. Peut-être même impressionné?
“C’est ta porte de sortie.” Il lui murmura à l’oreille, clairement ému. “Utilise-là avec précaution.”
***
Elle avait pris le soin de s’observer dans le miroir de sa chambre au travers de la vision de l’animal dont elle avait adopté la forme. Des petites oreilles arrondies, une fourrure brune semblable à la couleur de ses cheveux mais plus clair au niveau de la poitrine, presque crème. Sa queue était longue et touffue, elle devait se retenir de l’agiter trop fortement et faire tomber les quelques effets personnels qu’elle gardait sur son bureau.
Un petit animal, discret, passe partout, et selon ses lectures plutôt solitaire.
Un animal somme toute approprié.
Joueur
Pseudo • Lenny
Age • 26 ans
Commentaires & suggestions • Rien à déclarer!
Comment nous avez-vous trouvés ? • La faute à la pie, à nouveau
Si je disparais, je souhaite que mon personnage... • Meurt! Le dramaaa
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Halloween & aki the space corgi